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Berlin, enfin !
Kim se devait de visiter ce temple de la social-démocratie européenne arraché il y a peu au paradis socialiste. [1]... 
A Check-point-Charlie, on n'est pas déçu : en effet, les symboles fonctionnent bien, l'homme libéré du joug idéal peut maintenant s'offrir de belles bagnoles. Telle une indienne des réserves américaines, une figurante se fait payer pour représenter la libération en marche. Kim, toujours plein de duplicité, a arraché cette photo pour vous sans payer... [2]... 
Payer, il le faut encore, si vous tenez à emporter chez vous un morceau de mur de Berlin certifié véritable, sous cellophane (stérile ?) [3]... 
Berlin, c'est évidemment aussi la Pariser Platz, et la porte de Brandebourg, [4]... 
au travers de laquelle le paradis du travailleur se laisse deviner crânement. [5]... 
Plus pour longtemps : voici ce que les démolisseurs, suppots de Nestlé font du paradis du peuple : [6]... 
une résille d'acier, de béton et de rouille, cadre provisoirement une ville qui attend encore son projet. Leica R5, elmarit 24 (vues 1 et 2), elmarit 60 (vues 3 et 4), summicron 90 (vues 5 et 6), fuji Neopan 1600 en 800 ISO, dév avec Microphen 1+1 : 7 mn |
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Dis donc, tu fais plus vite qu'en numérique !
Tout un symbole la première photo. Vous avez vu le film Good bye Lenin ? touche pas à mon hamac !
http://barnackla404.blogspot.com/ |
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hargh ch'adore Berline ... zouvenir zouvenirrrrr ! | |
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Oui, bien sûr, j'ai vu Good-bye Lenin. On ne peut pas ne pas y penser, ici.
La suite, dès ce soir. |
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Tiens-tiens !
Je n'avais jamais remarqué cette cacophonie neo-classique de La porte de Brandebourg ! Mais, cela dit, étrange cadrage 
Bon séjour et d'avance, merci pour la suite berlinoise promise. insoL |
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A Berlin, ils ont aussi leur Tour Eiffel.
C'est une chance, car, ayant été longuement parisien, je ne suis plus vraiment capable de photographier cette dernière. En revanche, pour celle de Berlin, je suis tout à fait décontracté. Probablement parce que l'Est rêvait de faire se révulser l'Ouest en permanence, on la voit d'un peu partout. 
L'architecte de passage s'attend à la voir surgir du sol : un peu de pureté. He bien non, elle est enchâssée dans une sorte de grand oiseau de béton aux ailes brisées : c'est une véritable souffrance formelle. 
A l'examen du fût de la chose, on se dit que finalement, ce n'est peut-être pas plus mal. 
Depuis le premier niveau, vous pouviez mater ce qui se passe à l'ouest (rien de nouveau, quant à l'est, il ne s'y passe pas grand chose, bien entendu). 
Un escalier à l'éclairage magistral mène au restaurant tournant. 
La suite plus tard, si vous avez le bon goût de la réclamer. Leica R5, elmarit 24, et summicron 90 (dernière vue), Fuji neopan 1600 à 800, dév. in Microphen |
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La Porte de Brandebourg est un modèle du genre, et vous pourrez au moins reconnaître à mon cadrage qu'il vous a permis de le remarquer.
Elle a été tant photographiée, qu'on répugne à refaire une vue déjà tant vue, et parfois de manière superbe. Et n'oublions pas deux choses :
Séquence historique La même porte, vue par La Diva en 1986  photo marielle
et en 2006  photo marielle |
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Non, ce n'est pas Paris, ni Toulouse, ni Lyon...
En France, on est conservateurs. A Berlin, l'ensemble de la ville semble en chantier. Lors de ma réincarnation, je viendrai faire architecte ici. 
Unter den Linden Leica R5, summicron 90, Fuji neopan 1600 à 800 |
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Envoyée spéciale permanente du Pirate à Berlin, pour suivre Kim dans ses moindres déplacements...
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La ville de Berlin a demandé à Botero de rencontrer l'histoire. |
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Après avoir visité le musée de la Stasi (comprenez : Staatssicherheit, c'est-à-dire Sûreté de l'Etat, ou encore Police politique de l'ex-Allemagne de l'Est... bref, ceux qui empêchaient la vie normale à l'Est), la vision de la Fernsehturm (tour de la télévision) fait encore davantage froid dans le dos : non contente de diffuser sur les ondes la propagande du régime socialiste, la tour était aussi le coeur de la surveillance de la Stasi.
La photo n°4 de Laurent est à ce point de vue vraiment extraordinaire, même s'il ne s'agit maintenant que d'observer Berlin depuis le ciel... Sur cette photo, en rouge, les étages réservés aux cadres de la Stasi, et plus bas, dans le fût de la tour, des services secrets... 
Nous y avons néanmoins mangé et bu agréablement... dans une ambiance austère digne de feue la DDR  |
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Botero est partout.
Il nargue le Palais de la République en cours de démantellement. 
Des passants s'en amusent. Leica R5, 2/90, Fuji Neopan 1600 à 800 |
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Il n'en finit pas de narguer les anciens symboles de l'Est :
Ici, négligemment, on joue à chatouiller du bout du pied l'ancienne tour de la propagande de la DDR : 
Tandis qu'ici, on tente de se faire belle devant la cathédrale où reposent les Hohenzollern, rondeurs contre rondeurs 
M7 + summilux 50 + APX100 |
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Purée, comme dirait Jean-Yves : tu as réussi à les rendre sensuelles, renvoyant mes misérables photos, que je croyais drôles, au rang d'exercice appliqué d'élève de primaire… | |
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Merci... mais il ne faut pas pousser (même si, après les critiques sur mes photos de concert  ....).
Ce que je trouve amusant, c'est de les mettre en scène. Isolément, je trouve ces statues pas très exaltantes... Les traits des visages sont grossiers, et posées les unes à côté des autres, ça fait vite procédé. Tandis que les intégrer de manière amusante à l'environnement les rend d'emblée plus intéressantes. Comme celle du cheval intégré dans le quadrige de la Porte de Brandebourg. |
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Effectivement, je suis d'accord avec Laurent : les deux dernières de Marielle sont les meilleures de cette statue ! Sensuelle, c'est tout à fait le mot. Pour la première, il fallait seulement que tu te déplaces de 13,78 cm vers la gauche, pour placer vraiment la tour dans la bissectrice du champ libre...
... et que tu débouches un peu plus les noirs sur les jambes (au scan ?).  "Trois choses me semblent essentielles : l'art, l'amour, la mort." Charles Morgan, Sparkenbroke. |
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La fernsehturm est vraiment omniprésente.
En voici une autre vision, alliance du masculin et du féminin. |
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Ah, voilà, là t'étais pile poil, Bill Boquet !!!! "Trois choses me semblent essentielles : l'art, l'amour, la mort." Charles Morgan, Sparkenbroke. |
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… bien que ce soit, à l'évidence, un bouquet sans bokeh.
Pile-poil certes, mais pas de quoi se raser le bouc, alors, je vais aller me jeter un bock. |
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Quelle époque épique  |
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Tout fout le camp :
la DDR (mais ça on le savait déjà) : 
(en arrière plan, le Palais de la République en cours de démantèlement) mais aussi le Bundestag : 
Pourtant, à l'origine, c'était du solide : 
après un incendie et un bombardement... 
Leica R5 ; 1 et 2 : 60 mm et APX-100 - 3 : 24 mm et Neopan 1600 à 800 |
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Le monde par delà le mur :
M7 + summilux 50 + APX100 |
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coignet
 Cette photo a un aspect Allemagne 1945 année zéro, des ruines et la braderie des vestiges d'un régime disparu. Ou comment passer du sens marxiste de l'Histoire aux poubelles de l'Histoire en passant pas la case marché aux puces Est-ce qu'à la chute de l'Empire romain, les vestiges impériaux ont été bradés ainsi
Bravo  pour cette série, mais un jour aussi à Pyong Yang les restes d'un régime disparu seront bradés. |
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On voit qu'on est à l'étranger à de petits détails.
Par exemple, lorsque les téléphones ne sont pas du modèle France-telecom :  |
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C'est marrant ce qu'on cause d'Allemagne sur ce site qui n'est même pas le site officiel !!   "Trois choses me semblent essentielles : l'art, l'amour, la mort." Charles Morgan, Sparkenbroke. |
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