La semaine dernière, sur la terrasse du café du Musée de l'Homme, à l'inauguration de l'exposition de Titouan Lamazou.
Expo que je conseille vivement aux hommes et aux femmes qui aiment les femmes ; on pourra en reparler dans ces colonnes, notamment de la technique des posters, au sujet de laquelle j'ai questionné le technicien labo de Lamazou, qui a fait un travail absolument incroyable.
"Trois choses me semblent essentielles : l'art, l'amour, la mort." Charles Morgan, Sparkenbroke.
Nous donnerais-tu les moyens de mieux comprendre ce que tu montres ?
C'est attirant, mais qu'est-ce ?
La matière est étrange : matière de ta photo, ou de ce que tu photographies ?
Le Minotaure se fait un laser : un nettoyage des cloisons nasales, ou un shoot ?
1) Pour ceux qui connaissent le café du Musée de l'Homme, quand on sort sur la terrasse, on est sous un bronze monumental montrant un auroch en pleine action. C'est mon Minotaure, en ombre chinoise.
Dans la perspective, il y a l'esplanade du trocadéro, et la Tour Eiffel, qui en ce moment a un éclairage particulièrement kitsch (jadore).
2) Quand on photographie avec mon téléphone en mode nuit, (i) on fait du flou et (ii) on a un bruit d'enfer, avec des stries et autres artéfacts. La lentille fait 2 mm, faut pas trop en demander...
C'est pourquoi j'ai opté pour un traitement résolument pictorialiste sous photoshop, le seul moyen de faire un tableau avec cette photo totalement merdique.
3) Mais même avec un téléphone portable, on peut essayer de déclencher au bon moment. J'ai attendu que le rayon de la Tour intersecte l'oeil du monstre, créant ainsi une impression de "regardant / regardé" totalement absente dans les autres vues (où du coup on ne distingue pas le profil taurin au premier abord).
J'ai pensé à l'opération de la cararacte, car un marin à la dérive, surtout s'il a des cornes, ne doit pas rater la lumière du premier phare qui passe....
"Trois choses me semblent essentielles : l'art, l'amour, la mort." Charles Morgan, Sparkenbroke.
