Merci de nous faire partager (en page précédente ) la suite de ce beau voyage.
Les murets qui soutiennent les terrasses me font penser à ceux rencontrés en Cévennes et en Lozère et entraînent toujours le même émerveillement devant la détermination de ces hommes et femmes qui trouvaient le courage pour aménager une nature souvent hostile, ou guère propice aux cultures, afin de subvenir aux besoins des familles.
Me vient alors la même interrogation ; aurions-nous aujourd'hui ce même courage ?
Vivre une semaine auprès des bédouins est une expérience magnifique.
A propos des bédouins, Nikos Kazantzaki, écrivain grec, écrivait : "Ce sont les hommes les plus pauvres et en même temps les plus hospitaliers du monde. Ils ont faim mais préfèrent ne pas manger pour avoir toujours, dans leur tente, quelque chose à offrir à l'étranger."
in Du Mont Sinaï à l'Île de Venus - récit de voyages, 1927
Le décalage par rapport à ma vie habituelle d'occidentale était totalement irréel, d'autant qu'au même moment, je savais qu'à l'autre côté de la Terre, des centaines de milliers de japonais vivaient des moments épouvantables.
Les femmes et les petits enfants restent au village