Publié : vendredi 3 juillet 2009 à 10h18
Naufrageur
c'est justement ce point qui m'interpelle, à proportions bien différentes, le principe reste le même!
Ha non, je ne trouve pas du tout que ce soit le même principe !
En effet, on ne peut pas mettre sur le même plan un complexe hôtelier à la Mecque, dont j'imagine qu'il va recevoir des voyageurs de passage dans des chambres climatisées, et un ensemble de logements de village dans les Alpes de Haute-Provence. Ce sont, à la fois dans les buts, et dans le système économique de financement et de rendement, deux opérations totalement opposées.
D'un côté donc, une machine à créer de la rentabilité se soucie certainement bien peu de logique autre que financière, et conclut qu'il est mieux de bétonner et climatiser, de l'autre côté, un village crée du logement traditionnel à destination de ses habitants, et les met à l'ombre comme on le fait couramment ici, avec des platanes.
Des arbres plus nombreux, plus intenses en couverture ?
Les platanes seront distants les uns des autres de 9 mètres. Sur le reste de la place actuelle, ils sont distants de 12,50 mètres, et produisent une ombre dense et continue.
L'ensemble est tout petit ! La rue au sud de l'immeuble fait 4,70 m de large…
Ceci étant dit car je pense avoir fait ce qu'il fallait faire, même si la perfection n'est pas de ce monde, il est vrai que c'est une tendance massive depuis quelques temps de réaliser de grands espaces publics nus, dans des villes du sud, créant ainsi des zones parfaitement infréquentables. On coupe aussi souvent les platanes, prenant prétexte de la maladie qui les frappe, sans les remplacer.