Oui, tout au 28mm à décentrement.
J'utilise cette optique depuis un an dans toutes mes photographies de travail, pour faire des séries analytiques que je développe avec une idée en tête : la question posée, la réponse à apporter, un regard professionnel diagnostic déformé (ou conformé) par la manière de gérer la ville en France.
Ici nous sommes dans un autre monde du point de vue de la signification de l'architecture, de sa pérennité, de la vision de la cohérence urbaine, et je l'ai utilisé avec liberté pour appréhender des choses qui ne me sont pas familières.
Il m'a fallu revenir pour trouver mieux comment regarder au travers de l'appareil photo, chose que je n'avais pas su faire (à mon avis) l'an dernier.
Concernant le point de vue particulier du cinéaste dans les intérieurs japonais, qui se vivent à un mètre du sol, l'anecdote de Védédé est intéressante !
En effet, le cinéma japonais est filmé —comme le nôtre— à hauteur d'œil, mais, dans les maisons, cette hauteur n'est pas la même.
De plus, l'enchaînement des espaces est également de tout autre nature.
Le cinéma d'Ozu est de ce point de vue particulièrement intéressant. Je conseille particulièrement son film
Bonjour, dont l'image ci-contre est extraite.