Publié : lundi 14 mars 2011 à 20h28
Tu fais référence à la musique occidentale des films d'Ozu.
C'est l'une des particularité de la culture japonaise contemporaine : un mélange entre un mode de vie, une manière d'être, qui leur est propre avec des traditions fortes extrêmement présentes, et l'adoption de pans entiers de la culture occidentale.
Sans vouloir faire de hiérarchie entre les cultures, on peut penser que certains modèles musicaux sont tellement aboutis, et en même temps tellement faciles d'accès, qu'ils ont conquis le monde. Ne serait-ce pas le cas de l'orchestre classique européen, puis du jazz et de ses avatars ?
En même temps, lorsqu'on connaît la musique de film japonais, après en avoir vu et entendu une certaine quantité, on s'aperçoit qu'il y a une atmosphère, et un mode d'écriture, qui leur est propre. Il est vrai que ce n'est pas immédiatement frappant lorsqu'on découvre les premières fois, étonné que l'on est que la référence soit ainsi quasi totalement occidentale.
Le cinéma d'Ozu me semble une bonne entrée dans l'univers cinématographique classique japonais, facile d'accès, et si abouti esthétiquement.
Pour en revenir au commentaire de Peppino, je me demande si ce qu'il dit de la différence de perception entre les photos de la ville japonaise en noir et blanc et les photos en couleur n'est pas dû au fait que sans couleur, l'on perd le repère du monde contemporain exprimé par les couleurs des vêtements par exemple, pour ne plus voir que la spécificité japonaise qui, même dans la ville d'aujourd'hui, est reconnaissable.
C'est la réflexion que je me suis faite en travaillant la photo ci-dessous : cette rue n'a pas dû beaucoup changer depuis Ozu, mais les habits des gens, si !
La ville japonaise, c'est aussi des foules de gens qui déambulent calmement et gaiement, dans de petits quartiers dont tous les rez-de-chaussées sont ouverts et dégorgent de bonnes choses à manger.
Miyajima, île d'Itsukushima, une fin de journée de février
C'est l'une des particularité de la culture japonaise contemporaine : un mélange entre un mode de vie, une manière d'être, qui leur est propre avec des traditions fortes extrêmement présentes, et l'adoption de pans entiers de la culture occidentale.
Sans vouloir faire de hiérarchie entre les cultures, on peut penser que certains modèles musicaux sont tellement aboutis, et en même temps tellement faciles d'accès, qu'ils ont conquis le monde. Ne serait-ce pas le cas de l'orchestre classique européen, puis du jazz et de ses avatars ?
En même temps, lorsqu'on connaît la musique de film japonais, après en avoir vu et entendu une certaine quantité, on s'aperçoit qu'il y a une atmosphère, et un mode d'écriture, qui leur est propre. Il est vrai que ce n'est pas immédiatement frappant lorsqu'on découvre les premières fois, étonné que l'on est que la référence soit ainsi quasi totalement occidentale.
Le cinéma d'Ozu me semble une bonne entrée dans l'univers cinématographique classique japonais, facile d'accès, et si abouti esthétiquement.
Pour en revenir au commentaire de Peppino, je me demande si ce qu'il dit de la différence de perception entre les photos de la ville japonaise en noir et blanc et les photos en couleur n'est pas dû au fait que sans couleur, l'on perd le repère du monde contemporain exprimé par les couleurs des vêtements par exemple, pour ne plus voir que la spécificité japonaise qui, même dans la ville d'aujourd'hui, est reconnaissable.
C'est la réflexion que je me suis faite en travaillant la photo ci-dessous : cette rue n'a pas dû beaucoup changer depuis Ozu, mais les habits des gens, si !
La ville japonaise, c'est aussi des foules de gens qui déambulent calmement et gaiement, dans de petits quartiers dont tous les rez-de-chaussées sont ouverts et dégorgent de bonnes choses à manger.
Miyajima, île d'Itsukushima, une fin de journée de février