Le Mémorial comporte un musée présentant de manière très didactique la montée en guerre du Japon qui a mené les alliés à envisager l'usage de la bombe atomique. Les massacres en Chine sont largement évoqués, ainsi que la situation économique et culturelle du Japon à partir des années 1930.
En 2005, l'ensemble est complété par le Musée de la Paix, réalisé également par Kenzo Tange, qui accueille un centre de recherche et la totalité de la documentation concernant tous les disparus.
C'est vrai, et ça m'a énervé un peu lorsque j'ai découvert les négatifs…
J'ai fait plusieurs prises avec des réglages de diaphragme et de vitesse différents, en raison de la nécessité de poses très longues (4 s. pour celle-ci), pour être certain d'avoir un négatif avec la bonne densité.
Toutes sont ainsi un peu décadrées.
Et cette salle du Musée de la Paix, qui reproduit en mosaïque la vue panoramique de la ville détruite, où chaque tesselle (140 000 au total dans la mosaïque) correspond à un mort.
J'aime beaucoup la simplicité de cette série qui montre, en peu de clichés, l'énormité du désastre.
Ces arbres du Mémorial sont fascinants et on se demande vraiment s'ils ont été victimes également de l'horreur pour avoir conservé ces formes étonnantes jamais vues ailleurs en ce qui me concerne.
Ce soir encore des images du Japon et des fouilles dans les lieux dévastés tournent en boucle sur nos chaînes d'infos.
Les arbres montrés par Marielle me fascinent également ; sont-ils sculptés par un jardinier inspiré ou est-ce naturel ?
Dans ce dernier cas, ce serait extraordinaire et ils auraient pu inspirer Miyazaki pour le personnage « sans visage » dans « Le voyage de Chihiro ».
Rien ne peut être pensé sans son contraire. Héraclite
Cette image est épouvantablement belle. Lu en début d'année le récit d'enfance dévoyée de James Graham Ballard, Empire du soleil (1984), dont Spielberg avait tiré un film. Livre magistral, soit dit en passant... De Shanghai à Longhua, sous le grand éclair de Nagasaki, cette fois-ci...
Marielle
cette salle du Musée de la Paix, qui reproduit en mosaïque la vue panoramique de la ville détruite, où chaque tesselle (140 000 au total dans la mosaïque) correspond à un mort
Livre épouvantable, extraordinaire, écrit au lendemain de la bombe, d'après le récit de survivants, et complété après le récit fait 40 ans plus tard par les différents protagonistes encore en vie en 1985 :
Origami de grues En 1955, la jeune Sasaki Sadako âgée de 11 ans développa une leucémie. Elle décida de réaliser 1000 grues en papier plié , convaincue qu'en atteignant son objectif elle pourrait guérir. Elle mourut avant d'y parvenir mais se camarades de classe réalisèrent les pliages manquants.. L'histoire provoqua au Japon au vague de pliage de grue en papier qui continue aujourd'hui.