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Le Rocher d'Or, Kyaik-Hti-Yo, est un haut lieu de pèlerinage du bouddhisme birman. Situé à 190 kilomètres à l'est de Yangon, il est perché à 1000 mètres d'altitude.
1 Pour y arriver, deux solutions s'offrent aux pèlerins : l'ascension à pied qui prend 6 heures ou l'utilisation d'un camion-bus suivie d'une courte grimpette d'une heure. Tout comme la majorité des visiteurs du site, nous avons opté pour la deuxième solution. Le camion-bus est des plus rustique : d'étroites planches de bois à l'assise précaire permettent d'entasser une cinquantaine de personne. La route sinueuse, pentue et parsemée de trous rend le trajet pittoresque mais peu confortable. 2 3 L'ascension est raide et se termine pour certaines (et certains) en palanquin. Mais le pirate en mission est allé au bout. 4 Nous empruntons le chemin qui mène à l'esplanade. Il faut avouer que le premier coup d’œil sur le Rocher d'Or est décevant : il parait petit, perdu au milieu de cette vaste esplanade. 5 6 7 Mais en se rapprochant, ce rocher d'Or devient imposant et mystérieux. 8 Selon la légende, au XIe siècle, un ermite conservait un cheveu de Bouddha dans son chignon. Il le donna au roi Tissa à la condition que le roi trouve un rocher ayant la forme de sa tête et construise dessus une pagode pour abriter le cheveu. Le roi trouva ce rocher au fond de la mer et l'amena sur ce site. S'il tient en équilibre, c'est grâce au cheveu de Bouddha qui le retient. 9 Seuls les hommes sont autorisés à venir coller des feuilles d'or sur le rocher. 10 11 12 Les femmes et les enfants vénèrent le Rocher d'Or depuis une terrasse. 13 Scènes de vie sur la terrasse. Des pèlerins dorment à même le sol sur des matelas. 14 15 En s'éloignant d'une centaine de mètres, une rue commerçante permet de se restaurer et d'acheter des babioles. 16 17 18 19 Nous sommes revenus sur le site à la nuit tombée. Les prières, le tintement des cloches, l'odeur d'encens confèrent au site une ambiance religieuse très prenante. 20 21 22 23 Le lendemain matin, nous redescendons et croisons des moines demandant les offrandes et des pèlerins gravissant la côte. 24 25 26 27 28 |
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| Édité 1 fois par Proteus dimanche 10 juin 2012 à 19h55 | ||
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De belles images accompagnées de commentaires sobres mais suffisants pour nous faire partager la joie de la découverte de ce bel endroit.
Très beau reportage. Merci  |
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Ce reportage est enrichissant car bien ciblé, bien construit, illustré de photos agréables et accompagné des explications nécessaires.
Merci Docteur  |
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Que dire ?
Lorsque Proteus donne les premiers signes d'un retour de voyage, j'attends toujours avec intérêt (et parfois impatience) de découvrir ses grands récits richement illustrés. J'avais beaucoup aimé la galerie de portraits Visages du Myanmar. J'ai suivi aujourd'hui avec étonnement la découverte de ce site incroyable, dont j'ignorais tout. Proteus aime la narration par l'image, et le fait bien. |
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Très beau reportage comme notre voyageur Proteus sait en faire.
On y voit toute la magie des voyages, qui est de découvrir avec étonnement et admiration parfois, ce qui nous était inconnu et qui représente pourtant le quotidien de milliers d'êtres humains. Ce rocher d'Or, en équilibre improbable au somment d'une colline, est un lieu tout à fait étonnant, et on comprend bien que des générations d'hommes, dont la religion les rend humbles vis-à-vis de la Terre et de la Nature, en aient fait un lieu de pèlerinage. Les photos de Proteus rendent bien compte de ce mélange de ferveur et de mercantilisme autour des lieux saints. J'aime particulièrement, outre la photo n°10, les photos 22 et 23 des prières du soir. Peux-tu nous en dire davantage sur ces enfants-moines ? Sont-ils confiés par leurs parents (but religieux ? but économique ? but social ?) destinés à rester moines pour être moines définitivement. Par ailleurs, tu dis que seuls les hommes ont le droit de déposer des feuilles d'or sur le rocher. Les femmes ont-elles cependant l'accès au rocher lui-même, ou doivent-elles rester à l'écart ? En tous cas, bravo. Tes photos donnent envie de voyager ! |
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Merci pour vos commentaires auxquels je suis toujours très sensible
Marielle a écrit :
J'aime particulièrement, outre la photo n°10, les photos 22 et 23 des prières du soir. Peux-tu nous en dire davantage sur ces enfants-moines ? Sont-ils confiés par leurs parents (but religieux ? but économique ? but social ?) destinés à rester moines pour être moines définitivement. Par ailleurs, tu dis que seuls les hommes ont le droit de déposer des feuilles d'or sur le rocher. Les femmes ont-elles cependant l'accès au rocher lui-même, ou doivent-elles rester à l'écart ? Les enfant passent une semaine au monastère vers l'âge de 10-12 ans. Ils y reviennent vers 20 ans pour une période plus longue. Bien que n'ayant pas creusé le sujet, je pense qu'au delà du but religieux, les monastères ont un rôle social et éducatif dans ce pays négligé jusqu'à présent par ses dirigeants. Les femmes n'ont pas accès direct au rocher et le regardent depuis une proche terrasse comme le montre la photographie 13. Cette distinction choque un peu venant de cette religion connue pour sa grande tolérance. |
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