Publié : mercredi 28 novembre 2012 à 23h23
Dans mon petit village des Hautes-Alpes, le week-end du 1er novembre est tout entier dédié à la fête du pain
Face à la Meije, le village se retrouve dans le four banal avec les gestes ancestraux de la fabrication du pain, appris des anciens, et transmis aux petits.
Autrefois, du fait de l'isolement hivernal de ces villages, la fabrication du pain était une nécessité pour passer l'hiver avec assez de victuailles. Le pain noir (ailleurs appelé pain bouli), fait de 100 % de seigle, pétri pendant plusieurs heures selon un savoir faire bien précis, et cuit toute une nuit dans le four banal du village, était la base de l'alimentation de ces paysans à la vie particulièrement rude. Chaque famille faisait son pain pour la saison à venir.
La modernité a permis le désenclavement de ces villages, et la fabrication du pain — après avoir disparu pendant plusieurs décennies — a été remise à l'honneur par la jeune génération, sous les indications des anciens. Elle est devenue maintenant une fête à laquelle je suis gentiment accueillie comme photographe officielle...
Plusieurs étapes. Plusieurs fournées. Plusieurs types de pains (en plus du pain noir, les ginades, 50 % seigle, 50 % froment). Des tartes, des pâtés de choux...
La fête dure 3 jours et 2 nuits...
Ce sera donc un feuilleton photographique
_____________________________
Les panières, qui serviront à laisser lever la pâte des ginades avant d'enfourner, attendent, suspendues dans de grands sacs de jute depuis l'année dernière, à l'abri des rongeurs.
La farine est, bien évidemment, locale !
Le four est chauffé pendant des heures, avec de gros fagots de bois coupé dans les environs. La voûte du four doit devenir blanche.
Pendant ce temps, les panières sont déballées, prêtes à l'emploi.
Les deux pétrins sont remplis de farine, de sel et d'eau. Le levain a été fabriqué avec de l'eau bouillie, faisant éclater les grains de farine, ce qui donnera un léger goût de pain d'épices au pain noir.
On ajoute de l'eau selon l'aspect général de la pâte. Le dosage n'est pas vraiment précis, mais c'est l'habitude qui fera que la fournée sera réussie, ou non...
Face à la Meije, le village se retrouve dans le four banal avec les gestes ancestraux de la fabrication du pain, appris des anciens, et transmis aux petits.
Autrefois, du fait de l'isolement hivernal de ces villages, la fabrication du pain était une nécessité pour passer l'hiver avec assez de victuailles. Le pain noir (ailleurs appelé pain bouli), fait de 100 % de seigle, pétri pendant plusieurs heures selon un savoir faire bien précis, et cuit toute une nuit dans le four banal du village, était la base de l'alimentation de ces paysans à la vie particulièrement rude. Chaque famille faisait son pain pour la saison à venir.
La modernité a permis le désenclavement de ces villages, et la fabrication du pain — après avoir disparu pendant plusieurs décennies — a été remise à l'honneur par la jeune génération, sous les indications des anciens. Elle est devenue maintenant une fête à laquelle je suis gentiment accueillie comme photographe officielle...
Plusieurs étapes. Plusieurs fournées. Plusieurs types de pains (en plus du pain noir, les ginades, 50 % seigle, 50 % froment). Des tartes, des pâtés de choux...
La fête dure 3 jours et 2 nuits...
Ce sera donc un feuilleton photographique
_____________________________
Les panières, qui serviront à laisser lever la pâte des ginades avant d'enfourner, attendent, suspendues dans de grands sacs de jute depuis l'année dernière, à l'abri des rongeurs.
La farine est, bien évidemment, locale !
Le four est chauffé pendant des heures, avec de gros fagots de bois coupé dans les environs. La voûte du four doit devenir blanche.
Pendant ce temps, les panières sont déballées, prêtes à l'emploi.
Les deux pétrins sont remplis de farine, de sel et d'eau. Le levain a été fabriqué avec de l'eau bouillie, faisant éclater les grains de farine, ce qui donnera un léger goût de pain d'épices au pain noir.
On ajoute de l'eau selon l'aspect général de la pâte. Le dosage n'est pas vraiment précis, mais c'est l'habitude qui fera que la fournée sera réussie, ou non...
... à suivre