Le Pirate

Après une préparation de plusieurs mois nous décidons de nous attaquer à un sommet digne de nous.
Ce sera donc la roche de Solutré.



Après une longue marche d'approche, nous voici au pied de l'imposant sommet. Signe du réchauffement climatique, les neiges éternelles ont disparu.



Dans les éboulis rocheux, l'ascension devient pénible



Nous progressons mètre par mètre, mais l'oxygène se fait rare



Nous touchons au but, mais le temps se fait menaçant et nous avons présumé de nos forces



La mort dans l'âme nous devons nous résoudre à retourner au camp de base



Nos fidèles sherpa nous préparent rapidement une petite collation



Petit à petit nous reprenons des forces



Puis nous gagnons l'abri qui nous est réservé





Chacun choisi l'endroit où il va passer la nuit





Après un repos bien mérité, il faut maintenant rejoindre la vallée. Nous ne sommes pas au bout de nos peines !

Excellent !

Il faut parfois plus de courage pour renoncer que pour poursuivre l'ascension dans des conditions très risquées. Et dites vous que c'est arrivé même aux plus grands (François M. en 1995).

Peut-être aviez-vous présumé de vos forces en attaquant d'emblée par la face la plus escarpée (et, autant que j'aie pu en juger, non équipée de cordes fixes) ?

J'espère qu'une nouvelle tentative (impérativement avant la mousson) vous permettra de rapporter des photos prises depuis ce sommet - et d'y planter fièrement le drapeau piratien !

Un projet ambitieux que cette ascension!
Il faut parfois savoir renoncer. La sagesse l'a emporté.
J'ai été rassuré d'apprendre qu'une collation vous attendait au camp de base

L'Ascension pour Pentecôte...
Après, on s'étonne qu'il n'y ait plus de saison, ma bonne dame

Regarde les exifs

admirable :

Je dirai même plus "divin" !

Merci pour vos encouragements .
Mais tout n'est pas perdu !

Avis aux amateurs : le château (900 m2) cherche un investisseur mais les WC sont à rafraîchir.

A mon tour j'ai voulu me mesurer à cette imposante montagne


Plusieurs jours de grand beau temps avaient débarrassé la roche des séquelles des orages de la mousson toute récente


Les cordes fixes laissées par l'expédition Orville ont facilité le franchissement des premiers escarpements


Mais bientôt seule une trace peu marquée permit de rester sur la voie


En approchant du col Sud la pente s'est heureusement adoucie


Mais après le col Sud le passage le plus dangereux restait à franchir : cet étroit couloir escarpé qui canalise toutes les avalanches de pierre vomies à intervalles réguliers par la montagne


Heureusement nous échappâmes à la catastrophe et parvînmes au sommet après de rudes efforts


Du sommet la vue est impressionnante ; la principale divinité locale, Bah-Khus, est très honorée par les populations indigènes qui lui dédient des plantations qu'elles appellent Charh-Dhonnay


Quelques courts instants de repos - l'air se raréfie à une telle altitude - et il fallut attaquer la descente


Sous le sommet nous avons rencontré les survivants des chevaux abandonnés là par une expédition précédente


Après quelques rappels nous avons rejoint des zones moins escarpées


Et c'est enfin avec la satisfaction d'une belle et grande victoire sur cette roche chèrement conquise que nous avons achevé notre expédition !

IMPRESSIONNANT !!

Un reportage photographique à la hauteur de l'engagement physique développé par Piga

Bonjour

Deux beaux récits donnant envie de tenter l'aventure, bravo!

Cette roche, vue de loin n'est pas sans me rappeler l'étrange montagne tronquée servant de décor à une rencontre du troisième type!...

Emmanuel

As-tu trouvé, parmi les vignes, quelques restes d'ossements préhistoriques ?

Pour moi, la roche de Solutré est définitivement liée à un cours d'histoire de l'école primaire pendant lequel notre maitresse nous avait expliqué comment les hommes préhistoriques chassaient : faisant une battue, acculant l'animal vers le précipice, et allant récupérer la viande en bas de la falaise...
Je ne sais si c'est vrai, mais peut-être, désormais, après des décennies de Pentecôtes présidentielles, y trouve-t-on aussi des ossements d'éléphants.
Ok, je