(centrale nucléaire de Coupart-en-Pierly)
Publié : mardi 1 mars 2016 à 11h00
Bonjour,
La Presse n'en a pas encore parlé, car l'affaire est trop grave. Mais elle ne pourra pas rester longtemps muselée : hier soir le réacteur n° 3 de la centrale de Coupart-en-Pierly a explosé, entraînant sa fusion. Je me trouvais par hasard sur place et ai pu prendre quelques photos de la centrale peu après l'accident, et du village qui lui donne son nom dans les minutes suivant son évacuation totale et définitive.
Le réacteur n° 3 était celui du centre. L'accident a entraîné l'implosion de sa tour de refroidissement. Les autres réacteurs ne semblent pas avoir été arrêtés. Le réacteur avait été mis en service en 1982, il n'avait pas encore 35 ans
La circulation fluviale a été immédiatement interrompue. Vaine précaution car le fleuve est désormais zone interdite, et toutes les localités situées à moins de 20 km de ses rives vont être évacuées (un million de personnes, à la louche)
Le service local d'incendie et de secours a payé un lourd tribut à la catastrophe. Détail navrant : les pompiers ont refermé les portes du SIS, comme s'ils savaient ne jamais y revenir
La plupart des habitants, en partant, ont fermé leurs volets. Dérisoire protection contre les radiations...
Ce jardin, minutieusement entretenu, est désormais à l'abandon
La rue principale de Coupart-en-Pierly ne verra plus passer que les équipes chargées du démantèlement de la centrale
Panneau désormais inutile : aucun cycliste, dans les siècles à venir, ne se risquera ici.
Note infrapaginale : Amis piratiens rassurez-vous : tout ceci n'est pas vrai. Du moins, pas encore : cela finira bien par se produire chez nous, comme cela s'est déjà produit aux États-Unis, en Ukraine et au Japon (et peut-être dans d'autres pays).
Disons qu'il s'agit de ma protestation citoyenne contre la décision aberrante de prolonger de dix ans la vie de nos centrales...
La Presse n'en a pas encore parlé, car l'affaire est trop grave. Mais elle ne pourra pas rester longtemps muselée : hier soir le réacteur n° 3 de la centrale de Coupart-en-Pierly a explosé, entraînant sa fusion. Je me trouvais par hasard sur place et ai pu prendre quelques photos de la centrale peu après l'accident, et du village qui lui donne son nom dans les minutes suivant son évacuation totale et définitive.
Le réacteur n° 3 était celui du centre. L'accident a entraîné l'implosion de sa tour de refroidissement. Les autres réacteurs ne semblent pas avoir été arrêtés. Le réacteur avait été mis en service en 1982, il n'avait pas encore 35 ans
La circulation fluviale a été immédiatement interrompue. Vaine précaution car le fleuve est désormais zone interdite, et toutes les localités situées à moins de 20 km de ses rives vont être évacuées (un million de personnes, à la louche)
Le service local d'incendie et de secours a payé un lourd tribut à la catastrophe. Détail navrant : les pompiers ont refermé les portes du SIS, comme s'ils savaient ne jamais y revenir
La plupart des habitants, en partant, ont fermé leurs volets. Dérisoire protection contre les radiations...
Ce jardin, minutieusement entretenu, est désormais à l'abandon
La rue principale de Coupart-en-Pierly ne verra plus passer que les équipes chargées du démantèlement de la centrale
Panneau désormais inutile : aucun cycliste, dans les siècles à venir, ne se risquera ici.
Note infrapaginale : Amis piratiens rassurez-vous : tout ceci n'est pas vrai. Du moins, pas encore : cela finira bien par se produire chez nous, comme cela s'est déjà produit aux États-Unis, en Ukraine et au Japon (et peut-être dans d'autres pays).
Disons qu'il s'agit de ma protestation citoyenne contre la décision aberrante de prolonger de dix ans la vie de nos centrales...