Publié : vendredi 8 juillet 2016 à 20h51
Dans le cadre d'une mission humanitaire avec Mécénat-Chirurgie Cardiaque, j'ai eu la chance d'aller une semaine au Rwanda, "le pays des mille collines."
L'objectif de la mission, qui était une mission de découverte, était de créer une collaboration avec les autorités sanitaires du pays, de comprendre leurs besoins dans la prise en charge des enfants porteurs de malformations cardiaques (ou maladies cardiaques acquises) et d'organiser une éventuelle prise en charge de ces enfants par l'association, en les faisant venir en France se faire opérer.
Le lien s'est fait sur place grâce à une jeune infirmière française bénévole, travaillant au sein d'une association dans une zone rurale de la province de l'Est du Rwanda (Village de Karembo).
En arrivant au Rwanda, je connaissais très peu de choses de ce petit pays. J'avais surtout en tête mes lectures de ces derniers mois, axées sur le génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda de 1994, et je dois dire que j'y allais avec quelque appréhension, d'une part de la réaction des gens par rapport à nous, français, et d'autre part de ma réaction vis-à-vis des gens en âge d'avoir été adultes en 1994...
Je ne connaissais du Rwanda que ce que j'avais lu ici ou là : petit pays d'Afrique de l'Est, région des Grands Lacs, grand comme la Bretagne, situé entre la Tanzanie à l'Est, l'Ouganda au Nord, la République Démocratique du Congo à l'Ouest et le Burundi au Sud. Le climat y est idéal : 26-28 ° toute l'année, des pluies suffisantes pour que la nature soit luxuriante (bananeraies, caféiers, manguiers, ananas, patates douces, ignames, etc) , une saison sèche pas trop longue, un paysage vallonné de collines qui s'enchaînent à perte de vue, des couchers de soleil équatoriaux, mais aussi (hélas !) des moustiques véhiculant le paludisme du fait de marécages étendus avec des papyrus à perte de vue.
Pendant une semaine, nous avons sillonné le pays, de la capitale Kigali jusqu'aux provinces rurales les plus reculées, rencontré les plus hautes autorités (Ministre de la Santé) comme les gens les plus humbles. Mon rôle premier était d'être cardiologue, avec mon appareil d'échographie. Je n'ai sorti mon appareil photo qu'au bout de quelques jours - ou alors, plus simplement pris des iPhotos à la volée.
Ce reportage sera à plusieurs étapes.
1) Kigali, la capitale
Le contraste de la ville est saisissant. Les collines de la ville sont couvertes de petites maisons basses, en terre et toits de tôles, chemins de terre. Mais les quartiers récents sont en construction permanente, d'édifices modernes, centres de congrès de verre, routes asphaltées, trottoirs peints, pelouses et jardins balayés par les employés municipaux... En 20 ans, depuis le génocide après lequel le pays était exsangue, le pays d'est redressé pour être désormais un des pays d'Afrique avec la plus grande croissance.
L'ambiance y est néanmoins africaine, avec les marchés animés, les flots de motos-taxis, les habits colorés, la musique dans les rues.
Vue depuis la colline du Centre des Congrès vers une colline plus populaire
Vue depuis le Ministère de la Santé (remarquez le terrain de foot - ils soutenaient la Belgique, pas la France...)
En marchant vers la gare routière
Marché en plein air
Les Taxis-Motos (le moyen de transport le plus pratique à Kigali)
Vue depuis les beaux quartiers
Employés municipaux (dimanche compris), qui balaient et nettoient la poussière et les feuilles mortes dans les espaces publics
Le dimanche 3 juillet était une "journée sans voiture", pour promouvoir le sport familial. Ici, une famille devant le Convention Center
La salle de réunion au Ministère de la Santé, avec le portrait de Paul Kagamé, à la tête du Rwanda depuis la fin de la guerre, post-génocide. Nous y avons été reçus par Agnès Binagwaho, ministre de la Santé, pédiatre, d'une efficacité impressionnante.
Enfin, qui va au Rwanda ne peut passer à côté de la Primus : bière brassée au Rwanda, la moins chère, servie uniquement en grandes bouteilles. "Partager une Primus" signifie "boire une bière ensemble".
L'objectif de la mission, qui était une mission de découverte, était de créer une collaboration avec les autorités sanitaires du pays, de comprendre leurs besoins dans la prise en charge des enfants porteurs de malformations cardiaques (ou maladies cardiaques acquises) et d'organiser une éventuelle prise en charge de ces enfants par l'association, en les faisant venir en France se faire opérer.
Le lien s'est fait sur place grâce à une jeune infirmière française bénévole, travaillant au sein d'une association dans une zone rurale de la province de l'Est du Rwanda (Village de Karembo).
En arrivant au Rwanda, je connaissais très peu de choses de ce petit pays. J'avais surtout en tête mes lectures de ces derniers mois, axées sur le génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda de 1994, et je dois dire que j'y allais avec quelque appréhension, d'une part de la réaction des gens par rapport à nous, français, et d'autre part de ma réaction vis-à-vis des gens en âge d'avoir été adultes en 1994...
Je ne connaissais du Rwanda que ce que j'avais lu ici ou là : petit pays d'Afrique de l'Est, région des Grands Lacs, grand comme la Bretagne, situé entre la Tanzanie à l'Est, l'Ouganda au Nord, la République Démocratique du Congo à l'Ouest et le Burundi au Sud. Le climat y est idéal : 26-28 ° toute l'année, des pluies suffisantes pour que la nature soit luxuriante (bananeraies, caféiers, manguiers, ananas, patates douces, ignames, etc) , une saison sèche pas trop longue, un paysage vallonné de collines qui s'enchaînent à perte de vue, des couchers de soleil équatoriaux, mais aussi (hélas !) des moustiques véhiculant le paludisme du fait de marécages étendus avec des papyrus à perte de vue.
Pendant une semaine, nous avons sillonné le pays, de la capitale Kigali jusqu'aux provinces rurales les plus reculées, rencontré les plus hautes autorités (Ministre de la Santé) comme les gens les plus humbles. Mon rôle premier était d'être cardiologue, avec mon appareil d'échographie. Je n'ai sorti mon appareil photo qu'au bout de quelques jours - ou alors, plus simplement pris des iPhotos à la volée.
Ce reportage sera à plusieurs étapes.
1) Kigali, la capitale
Le contraste de la ville est saisissant. Les collines de la ville sont couvertes de petites maisons basses, en terre et toits de tôles, chemins de terre. Mais les quartiers récents sont en construction permanente, d'édifices modernes, centres de congrès de verre, routes asphaltées, trottoirs peints, pelouses et jardins balayés par les employés municipaux... En 20 ans, depuis le génocide après lequel le pays était exsangue, le pays d'est redressé pour être désormais un des pays d'Afrique avec la plus grande croissance.
L'ambiance y est néanmoins africaine, avec les marchés animés, les flots de motos-taxis, les habits colorés, la musique dans les rues.
Vue depuis la colline du Centre des Congrès vers une colline plus populaire
Vue depuis le Ministère de la Santé (remarquez le terrain de foot - ils soutenaient la Belgique, pas la France...)
En marchant vers la gare routière
Marché en plein air
Les Taxis-Motos (le moyen de transport le plus pratique à Kigali)
Vue depuis les beaux quartiers
Employés municipaux (dimanche compris), qui balaient et nettoient la poussière et les feuilles mortes dans les espaces publics
Le dimanche 3 juillet était une "journée sans voiture", pour promouvoir le sport familial. Ici, une famille devant le Convention Center
La salle de réunion au Ministère de la Santé, avec le portrait de Paul Kagamé, à la tête du Rwanda depuis la fin de la guerre, post-génocide. Nous y avons été reçus par Agnès Binagwaho, ministre de la Santé, pédiatre, d'une efficacité impressionnante.
Enfin, qui va au Rwanda ne peut passer à côté de la Primus : bière brassée au Rwanda, la moins chère, servie uniquement en grandes bouteilles. "Partager une Primus" signifie "boire une bière ensemble".
à suivre....