A insoL : ces tés vendus autrefois par le regretté Jourde, rue des Beaux-Arts à Paris, sont très stables, et, si on est rompu à leur usage, on travaille de manière parfaitement rigoureuse. J'en ai longtemps utilisé en taille 120, et même plus.
Aujourd'hui, je reviens au papier calque et au té chaque fois qu'il me faut mettre au point une esquisse. La rigidité du dessin informatique n'autorise pas la nécessaire dose de souplesse, accessible avec la gomme et le crayon à papier, et permettant de marier croquis, feutre, encre de chine, superpositions d'approximations, essais, et mise au point rigoureuse.
Ensuite, lorsque l'esquisse est "propre" et calée, je passe à l'ordinateur.
J'ai de beaux tés comme celui-là, sans collant sur la tête en bois, mais celui-ci étant légèrement cintré, je l'ai rectifié provisoirement ainsi, avant de demander à un menuisier de donner un coup de rabot électrique dessus...
(les beaux tés sont encore en attente d'arrivée dans mon nouveau bureau)
À Garotinho : merci de nous faire partager ton environnement de travail, et bonjour à tes collaboratrices.
Chez nous, c'est aussi comme ça :