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Qu'avez-vous de pourri à montrer ?
Moi, les étages d'immeubles de centre ville, en secteur commerçant, cet après-midi… ……[1] Leica R4 - 3,5/15 - Fuji Press 800 |
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……[3] ……[4] ……[5] Leica R4 - 3,5/15 (3 premières) et 2,8/24 (dernière) - Fuji Press 800 |
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piratilux.net |
Qu'ai-je de pourri à montrer ? Vaste question. Mes neurones qui prennent de l'âge peuvent-ils être montrés ici ? Délicat, je risque de choquer les jeunes pirates et - de plus - je n'en ai aucun cliché. Alors peut-être des sub-primes ? Hélas, des milliards virtuels les effacent avant même que je n'arrive à les saisir. Reste à faire comme Coignet en montrant quelques coins pourris. Ou même un coing pourri.
Leica R9/DMR - 2,8/100 Macro |
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Laurent je trouve le papier peint de ta chambre à coucher quelque peu défraîchi !
Par contre ton vide-ordures ne doit jamais être obstrué. |
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Je trouve le rendu de ces photos absolument superbe.
J'espère aussi que tu nous montreras la suite et l'évolution de la réhabilitation de ces logements ! Pour ma part, j'ai voulu aller voir ce que l'architecture du XXe siècle nous a laissé : la nouvelle BNF, vue depuis le Pont de Bercy... La Seine à l'entrée de Paris recèle des trésors incroyables. La Ville de Paris veut en priver les touristes !!! Heureusement, une télévision a réussi à passer les barrières de sécurité et s'en va vers la haute mer ! A nous deux Paris Leica M8 + 2/35 & 2,5/75 |
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Gautier : très bien, j'adore le coing : bien cuit ainsi, il doit être excellent.
Marielle : très beau ! Mais ceci ne signifierait tout de même pas que la télévision est pourrie ? Hier, j'ai continué, et voici pour Line un beau papier peint : ……[6] Leica R5 - 3,5/15 - Fuji Press 800 |
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Coignet,
Continue cette série dans le détail. Fort belles couleurs. Archéologie sociale. |
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Très beau le papier peint de la chambre des enfants ! | |
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Années 20 ? | |
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piratilux.net |
coignet Et tu l'accompagneras bien d'un peu de vin ? J'ai retrouvé une grappe de raisin
Gautier : très bien, j'adore le coing : bien cuit ainsi, il doit être excellent. Photo (d'une grappe) pourrie |
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Oui, j'adore le madère !
……[7] Leica R5 - 3,5/15 - Fuji Press 800 |
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……[9] …………[10] ……[11] ……[12] Leica R5 - 3,5/15 - Fuji Press 800 (détails avec 2/50 ; appui de fenêtre avec 2,8/24) |
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Où est-ce ? | |
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C'est là :
dans un quartier central d'une ville moyenne du Vaucluse. En guise d'explication la plus simple possible : depuis les années 1950, les commerçants abandonnent leurs habitations étroites de centre ville au-dessus des boutiques, pour faire construire une "villa" dans la campagne. Comme les parcelles sont étroites (ici 3,50 m de largeur moyenne) et que l'escalier qui dessert les étages est en fond de commerce, ils abandonnent purement et simplement les étages, continuant parfois à utiliser le premier comme stock et éventuellement petit bureau ou atelier. Au-dessus, c'est la ruine qui s'installe petit à petit ; parfois, pour agrandir le commerce, l'escalier a purement et simplement été démoli, et certains commerçants n'ont plus mis les pieds dans leurs étages depuis plusieurs décennies. Comme depuis une trentaine d'années le petit commerce vit une recomposition d'ampleur, dans laquelle d'une part le nombre de commerces des centres villes est diminué au moins par deux, et d'autre part, les commerces survivants souhaitent des emprises plus généreuses que celles qu'offraient ces petites parcelles d'origine médiévale, ce sont des rues entières qui se trouvent abandonnées parfois à plus de 80%. Dans certaines villes, ces espaces abandonnés sont même loués par des marchands de sommeil peu scrupuleux, comme dans cet exemple photographié en 2006 : derrière la porte existant encore, une chambre habitée… Leica M6 - Voigtländer 15mm - Fuji Press 1600 Ici, dans le secteur que j'étudie en ce moment, la Municipalité veille à ce que ce genre de chose n'arrive pas. Il s'agit dans ce cas de faire une sorte de remembrement après acquisition des immeubles, pour créer, en réhabilitation, des commerces de surfaces plus adaptées aux besoins actuels en regroupant les petites emprises actuelles, et des cages d'escalier communes pour plusieurs parcelles, en vue d'aménagement de logements indépendants dans les étages. Concrètement, la Ville, par l'intermédiaire d'un opérateur foncier public (groupe Caisse des Dépots et Consignations), achète les parcelles abandonnées, puis, sur la base d'études fines, opère une recomposition des propriétés, éventuellement en accord avec les propriétaires restant occupants qui peuvent tirer bénéfice de la restauration de leur quartier, pour revendre l'ensemble à un maître d'ouvrage qui réalisera l'opération, soit pour la commercialiser, soit pour la louer — à l'échelle de la ville, certaines opérations se font avec un opérateur de logement social, d'autres avec des promoteurs qui commercialiseront, pour répondre aux divers besoins d'une part, et pour être cohérent avec le marché par rapport au type de logements qui peuvent être réalisés. L'étude sert bien entendu également à identifier les époques de construction, inventorier ce qui a de la valeur architecturale, soit pour comprendre la constitution du quartier (voir par exemple les intéressantes piles de pierre des photos [10]), soit pour tout simplement ne pas détruire des éléments intéressants susceptibles de donner plus de chaleur au projet futur. Pour terminer sur une note optimiste : on devine à droite sur la photo ci-dessous, la partie en cours d'achèvement qui va bientôt revenir à la vie : Leica R5 - 3,5/15 - Fuji Press 800 |
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J'aime beaucoup les 1, 2, 5, 6, 8, 9, très picturales et expressives !
Ça me fait penser aux décors du film de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet : Délicatessen. Georges Rousse a aussi beaucoup utilisé et transformé ce type de lieux. J'avais d'ailleurs créé il y a 2 ans "un petit décor clin d'oeil" pour la pochette de l'album "Superstar à domicile" de Thierry Blanchard : http://www.thierryblanchard.com/images/ ... aradom.jpg (en écoute ici) |
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Depuis la maison a été restaurée dans le cadre d'un PIG (?) "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
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C'est le temps qu'est pourri !
Alors je reste au chaud Edith : Heureux de rassurer tous les amis inquiets Tromer a retrouvé ses pantoufles |
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Édité 1 fois par Tromer mardi 6 janvier 2009 à 16h56 | ||
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C'est un pub pour les chaussons Isotomer | |
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Non c'est "GIESSWEIN" ! C'est zuper bienchauddedans
A voir ici |
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Impec | |
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Les chaussons de Tromer n'ont pas du tout l'air pourris…
Quel hors sujet scandaleux. Les murs de ton séjour sont en bois ? Je suis épaté par le napperon… |
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Magnifique !
La fenêtre de 'nel'. Mieux qu'au cinéma ! Faut, faudra, faudrait … Il aurait fallu. |
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coignet
Les chaussons de Tromer n'ont pas du tout l'air pourris… Quel hors sujet scandaleux. Coignet partir de quel moment changes-tu tes chaussons toi ? Les miens sont vraiment pourris Quant à mes murs ils sont en bois provisoirement car je pense bientôt les mettre dans la cheminée rapport au temps, pourri Le napperon qui est joli est, lui, une copie chinoise d'un ouvrage bien connu d'Alençon mais vu que me mon compte en banque est aussi pourri... J'en profite pour dire ici que le jour où tu te débarasses de tes objets allemands qui ne te servent plus, les "monstres" passent chez moi tous les deuxièmes mardis du mois... P.... de dimanche pourri. |
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Les miennes aussi, elles sont pourries, mais comme je les ai ramenées de Timimoun je ne peux me résoudre à les jeter. Il va falloir ouvrir un fil pantoufles sinon le grand chef pirate va se fâcher si on continue à lui pourrir celui-ci. "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
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