"...la démocratie est d’essence évangélique, et qu’elle a pour moteur l’amour" (Bergson)
La formulation est un peu violente, et à mon avis réductrice, étant adaptée en particulier à nos institutions de monarchie républicaine. Il me semble que c'est un peu la même chose que ce que le journaliste Salmon du Monde appelle la tyrannie du culcul.
paga a écrit :
AMHA c'est extrêmement hypocrite et une perte de temps que flamby s'en préoccupe ne serait-ce qu'une minute [...]. Au boulot les bizounours [...]
Hypocrite et bisounours ?
Je suis totalement en désaccord avec toi.
Il est tout à fait normal qu'une structure se mettant en place adopte des règles de fonctionnement, et, s'agissant de représentants de l’État nommés par un élu et devant ensuite répondre devant le parlement, qu'ils les fassent connaître est bien la moindre des choses.
OK, donc modifier la loi: si on est ministre ou secrétaire d’état, on ne peut pas se présenter pour un mandat quelque-part tant qu'on est en poste, fin de la discussion.
Maintenant, au boulot... les dossiers vraiment importants attendent, le changement ne va pas se faire tout seul.
Puisque semble vouloir être l'outsider de cette élection, nous dira-t-il son palmarès ?
En vrac,
Pierrot le fou, de JL Godard Cléo de 5 à 7, d'Agnès Varda 8 1/2, de Fellini Love Streams, de J. Cassavetes Lola, une femme allemande, et Le mariage de Maria Braun, de RW Fassbinder L'homme qui aimait les femmes, de F. Truffaut Le crime de monsieur Lange, Les bas-fonds et Boudu sauvé des eaux de Renoir Tous les Marx Brothers Tout le plaisir est pour moi, d'I. Broué Uccelacci e uccelini de PP Pasolini, avec Totò, et, du même, les Contes de Canterbury et les Mille et une nuits L'Île nue, de Kaneto Shindô La source thermale d'Akitsu, de Kijû Yoshida Tu vas rire mais je te quitte, de P. Harel La dernière Piste, de Kelly Reichardt Mon 'Beau' Légionnaire, The Last Remake of Beau Geste, de Marty Feldman Les Vestiges du jour de James Ivory Les Mel Brooks …
et probablement bien d'autres.
Je suis évidemment ouvert à toutes suggestions pour améliorer cette énumération, dans le but de communiquer aux électeurs une liste qui nous représente bien tous.
C'est vraiment étonnant, j'aurais fait à peu près la même liste
J'y ajouterais quand même;
L'Avventura, d'Antonioni
La Voie Lactée, de Luis Buñuel
La bataille du Chili, de Patricio Guzman
et pour un peu d'humour,
A shot in the dark, avec Peter Sellers (je ne connais pas le réalisateur)
J'avais vu l'Île nue au cinéma à Paris il y a fort longtemps, et en avais conservé un souvenir ébloui. Récemment, je l'ai revu en vidéo et peut-être l'ai-je encore plus fortement ressenti. Peut-être parce que je suis père, un peu plus photographe qu'autrefois, et que je connais mieux le Japon.
Je n'ai aucunement oublié 8 1/2.
Garotinho, je ne suis pas vraiment étonné que nous aimions les mêmes films.
Pour mieux le vérifier, il faut que je vois les trois derniers que tu cites, que je ne connais pas (L'Avventura, La Voie Lactée, La bataille du Chili).
Le parachutage de ce Mr Lefebvre (inconnu ici dans mon bled) est énervant, quelle arrogance! Une fois n'est pas coutume, je vais voter pour la candidate PS au second tour, contre ce monsieur qui n'en a clairement rien a faire de me représenter a l’assemblée nationale... Elle est gentille et tout, un peu verte (jeune, inexpérimentée... peut-être?), mais elle au moins semble avoir de bonnes intentions et elle connaît un peu la vie des expatriés; en dehors des salons d’embrassades et de consulats, et sa campagne a été exemplaire.
paga, que je sens quelque peu chafouin, a néanmoins évoqué une jeune femme qui :
... elle au moins semble avoir de bonnes intentions et elle connaît un peu la vie des expatriés; en dehors des salons d’embrassades et de consulats, et sa campagne a été exemplaire.
Ah, les salons d'embrassades, voilà bien qui manque à nos ébats politiques
Hollande aurait du faire appel aux Pirates pour sa photo officielle
Au premier coup d’œil, je ne suis pas emballé par cette photo: la pose paraît peu naturelle, il ne semble pas savoir quoi faire de ses mains, le contraste ombre-soleil de l'arrière plan ne me paraît pas très judicieux
Bref pour faire court, ce portrait ne me plaît pas
Je ne sais pas si peux être objectif, mais j'aime beaucoup cette photo, ainsi que son commentaire par l'auteur.
Ce qui est sûr c'est que ça n'est pas une photo de photographe. Certains commentaires ici et là m'évoquent...!
L'importance et donc la force des mains dans l'image, le mouvement, le format, le plan... Tout est en rupture. Il y a une vraie force sans ostentation dans cette prise de vue.
En revanche je trouve que la photo de Giscard va bien avec le reste (les repas "chez les gens", l'accordéon, ...). Il faut dire que je n'ai jamais aimé une seule photo de Lartigue, je ne vais pas commencer avec celle-là.
Elle est efficace par ce qu'elle dit : mouvement, simplicité, attributs du pouvoir en arrière plan.
Elle est également relativement impersonnelle, n'étant pas vraiment un portrait de François Hollande, mais plutôt une mise en perspective d'un président (normal ?) à l’Élysée.
En ce sens, elle est réussie.
Mais je ne l'aime pas, même si je pense qu'elle passera la rampe, supportera d'être vue et revue, ce qui est loin d'être le cas de celle de son prédécesseur, probablement bâclée et vraiment ratée.
J'apprécie celle de Giscard par Lartigue pour son audace, remplaçant les symboles de la fonction utilisés jusque là (grand collier, queue de pie) par les couleurs du drapeau, et la silhouette posée traditionnelle par un portrait.
Même reprenant le chemin de la bibliothèque, celle de Mitterrand qui a suivi est aussi un portrait (les yeux dans les yeux), ainsi que celle de Bettina Rheims pour Chirac.
Ce dernier posait dans le jardin en conquérant des lieux ; Hollande n'y est que de passage.
À part celle de Sarkozy, toutes portent ainsi un symbole ou un message clairement exprimé.
Photographier le corps en mouvement en plan américain étant risqué, car le mouvement ne peut être que mesuré, Hollande ne pouvant tout de même pas se mettre à danser et faire des claquettes.
C'est à mon avis là que se situe le problème de cette mise en scène, qui aurait gagné à trouver plus de spontanéité : il me semble que c'est soit trop figé, soit pas assez en mouvement, et je n'y trouve pas mon compte.
Je ne sais pas si peux être objectif, mais j'aime beaucoup cette photo, ainsi que son commentaire par l'auteur.
Je ne peux pas être vraiment objectif, car je trouve le bâtiment de l’Élysée vraiment tarte, ainsi que les costumes que portent les hommes politiques...
... J'apprécie celle de Giscard par Lartigue pour son audace, remplaçant les symboles de la fonction utilisés jusque là (grand collier, queue de pie) par les couleurs du drapeau, et la silhouette posée traditionnelle par un portrait. ... C'est à mon avis là que se situe le problème de cette mise en scène, qui aurait gagné à trouver plus de spontanéité : il me semble que c'est soit trop figé, soit pas assez en mouvement, et je n'y trouve pas mon compte.
C'est sûr que ça n'est pas une pose à la David. En fait cette mise en scène est expressionniste, elle me rappelle même certaines attitudes de personnages de Munch.
Giscard avait supprimé toute référence à l'institution présidentielle, et donc au respect des institutions nationales, impression renforcée par l'absence des mains ou de la silhouette ("moi je"). En ce sens, il incarnait la personnalisation égotiste de la fonction que nous avons également connue ces dernières années. Or le président n'est pas un patron de pme, il doit valoriser les institutions en leur faisant jouer pleinement leur rôle.
D'où l'importance de la présence de l'Elysée, lequel même s'il est un peu pompier est une illustration de l'institution présidentielle : ça n'est pas "chez le président", c'est le contraire : il en est dépositaire pour la nation.