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Dites donc, vous n'êtes pas très gais vous non plus sur ce chapitre là. Je souhaite ardemment depuis longtemps que le vote blanc soit comptabilisé, et pas mis dans le même panier que le vote nul, non exprimé (le vote débile), et surtout l'abstention. Avoir pris la peine de se déplacer, couper un papier blanc aux normes électorales sans signe distinctif, pour le déposer dans l'urne, devrait être un geste reconnu. Ainsi, on ne dirait plus que le président de la R. (je n'ose plus dire le mot) a été élu à 50,5% des voix, mais par exemple à 36%. J'ai l'habitude de dépouiller lors des soirées électorales. Il y a toujours des papiers stupides, prétextes à rire : le nom de quelqu'un qui ne s'est pas présenté (en 2007, il y avait dans mon bureau de vote quelques bulletins Jacques Chirac), des gribouillages, des bulletins déchirés, ou doubles, même parfois des insultes, mais très peu de vrais bulletins blancs. Lorsqu'il y en a, nous vérifions qu'ils sont corrects : aux bonnes dimensions, sans marques et les comptons à part. Mais malheureusement, ensuite cela rejoint la masse des non exprimés et n'entre pas dans la comptabilité sérieuse. |
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 Photographe japonais |
Oui, mais, vote blanc, va falloir trouver un nom plus politiquement correct. |
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 hédoniste nihiliste |
Je ne suis pas en désaccord avec la plupart des arguments ci-dessus, notamment ceux qui expriment le désenchantement grandissant vis a vis de la soi-disant alternance gauche/droite... personnellement je ne fais pas confiance aux partis depuis bien longtemps, d'aucuns ne représentent mes idées (qui sont sans doute trop riches et complexes  ) mais je me demande si c'est vraiment utile de voter blanc, en particulier puisque les votes vraiment blancs sont en fait rares et non comptabilisés (en tout cas pas honnêtement). J'observe le même manque d'alternance réelle dans mon bled, ou la différence entre Républicains et Démocrates se trouve essentiellement sur des questions de société et de morales, questions dont le rôle semble être avant toutes choses d'antagoniser les gens (sur la peine de mort, l'avortement, la religion, le mariage gay, etc...) mais une fois au pouvoir la politique de fond, en particulier économique, n'est pas fondamentalement si différente qu'elle n'en avait l'air, et les vrais problèmes ne sont jamais vraiment débattus honnêtement et à fond puisque les débats sont centrés sur se monter le chignon à propos de questions morales et de choix dont la plupart devraient probablement être individuels, et les décisions finales sont remises bien souvent aux juges via la cour suprême (mariage gay, avortement, etc...) et non pas aux gens via referendum ou votes... et ça c'est dans le meilleur des cas, c'est à dire quand ils ne sont pas pré-occupés de savoir si tel ou tel dirigeant s'est fait faire une pipe par une ou un stagiaire... Bref, la politique, si on pouvait s'en passer?!  |
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