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Avec bon sens (« rationalité sociale » - v.plus loin….) on en vient assez facilement à l’analyse de Dupuy : le principe de précaution est un artifice de langage qui ne conduit à aucune action concrète. On trouve dans le texte de Larrère et Larrère la plupart des germes d’autoréfutation du principe de précaution. Le « droit des générations futures » est une impasse intellectuelle et pratique, là encore un artifice de langage. Il ne peut y avoir de droit en l’absence de transaction, entre autres, et quelques philosophes ont montré que cette terminologie ne peut conduire qu’à la paralysie.
Notre morale est classiquement montrée comme guidée soit par la foi, ce qui ne s’explique pas, soit par la rationalité (en termes savants la métaphysique). Dans la société moderne cette rationalité est hélas souvent réduite à sa dimension « scientifique ». Hors il existe d’autres rationalités beaucoup plus importantes, la rationalité sociale par exemple. En effet, la démarche scientifique étant fondée sur le doute, il serait illusoire pour la société d’en attendre des certitudes. Par malheur, certaines formes d’opposition à des technologies se sentent obligées, pour paraître crédibles sans doute, ou pour « jouer à se faire peur », de se parer d’une sorte de « faux-nez » scientifique, inventant des pseudos-faits et des pseudos-certitudes, aux risques de basculer dans la contradiction caricaturale. Par exemple, on subit avec joie et soulagement radiographies et scanners, on voyage en avion et l’on bronze sur les plages, on se réjouit du gsm et du wifi, mais on redoute les effets quasi-magiques de doses radioactives infimes ou d’antennes téléphoniques. Il serait certainement plus utile d’analyser tout cela par le crible de la rationalité sociale : de quoi avons-nous besoin pour être heureux, comment redistribuons-nous les richesses ? Sommes-nous plus déterminés à agir contre la pauvreté ou contre les antennes téléphoniques ? Un avatar évolué de cette attitude conduit à supposer que l'on pourrait quantifier le risque en situation de doute, ce qui est évidemment impossible et non fondé. Beck résume ainsi : dans cet affrontement des "charpentiers de l'argumentation", "l'efficacité sociale des définitions du risque ne dépend pas de sa validité scientifique". L’attitude pseudo-scientifique existe dans le cas des OGM. Elle est totalement contre-productive, dans la mesure où la rationalité sociale, économique et politique peut suffire à fonder l’action de manière beaucoup plus légitime (ce que fait J. Bové). Certains OGM sont incontestablement utiles (production de médicaments à bas prix, par exemple), et d’autres incontestablement nuisibles (résistances aux herbicides permettant d’augmenter l’usage de ces derniers en dépit de leur toxicité par ailleurs « scientifiquement » prouvée). Mais comment agir ? Un moratoire national en bloc, dans un petit pays isolé, serait une méthode archaïque d’autodafé, et précisément le moyen le plus sûr de fuir toute instruction et donc toute responsabilité globale. Je n’arrive pas à concevoir que la réconciliation de l’homme avec la nature doive passer par des méthodes liberticides, autoritaires et punitives (« privés de retraites »). De l’autre côté, un blanc-seing aux industriels conduit tout droit à des excès irrémédiables. Pas facile. Orwell a déjà écrit Big Brother, tout est dedans. Et je vous conseille vivement la lecture de U. Beck, « la société du risque » si vous êtes courageux. La petite métaphysique du tsunami, de JP Dupuy, est une bonne introduction à sa pensée, facile à lire. En conclusion je dirais qu’il y a beaucoup à accomplir, par la réflexion, l’éducation et le dialogue plus que par la terreur et la contrainte. Je conseille à tous la lecture gratuite et rapide de l’interview de D. Bourg dans Research EU n° 52. Bref je pense qu’il faut travailler avant de se former quelque opinion que ce soit, travailler le fond et travailler la méthode de décision. Toute opinion mimétique n’est que fleur au fusil avant la boucherie de 14-18. J’arrête là ma contribution à ce fil. PS Platon, l'analogie du prophète de malheur est un outil classique de la philosophie de la catastrophe dans l'école de Heidegger (G. Anders, H. Jonas) |
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ce soir ( dans quelques minutes en fait ) sur ARTE un documentaire sur Monsanto !!
je vais voir ça ... |
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Ne sachant pas où poster cette question, je sors de terre ce fil assoupi pour demander si quelqu'un(e) pourrait m'aider à identifier cette drôle de plante dont j'ai vu cet été des dizaines de spécimen pousser un peu n'importe où, même sur les trottoirs d'une ville bas-normande (non Souriceau, ce n'est pas Caen  ) dans le moindre petit espace de terre lui permettant de grandir. Les feuilles sont larges, bien vertes, un peu poilues un peu et tendres (non Coignet ça ne se fume pas  ). Différentes personnes interrogées sur place ne savent rien me dire à son sujet. Je lance donc un appel aux Pirates qui passeront bien par ici... Danyves c'est pas loin de Mortagne-au-Perche, tu en as peut-être fait des photos 
C'est quoi ça donc ?  |
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A faire de l'ombre aux coccinelles ! "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
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coucou nel :D: merci d'être passée et pour ta réponse !
Mais ce n'est pas la question...  |
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Tromer : après avoir bien observé ta plante, je crois pouvoir être en mesure de t'aider :
quand on regarde attentivement les feuilles, leur couleur verte, le tronc, l'habitat citadin alentour, il faut bien se rendre à l'évidence qu'il s'agit là d'un marronnier normand 
(pas la peine de me remercier, entre pirates, c'est tout naturel de s'aider !) |
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"Bon sang mais c'est bien sûr !"  Rien ne peut être pensé sans son contraire. Héraclite |
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J'ai fait aujourd'hui cette trouvaille, réduisant à néant mes conclusions précédentes.
Car ces photos ont été prises à Lyon, qui, comme chacun sait, ne se trouve pas en Normandie. Ce ne peut donc pas être un marronnier normand (QED) ! La question est donc encore ouverte à votre botaniste sagacité : Quelle est cette plante ??? 
Pour vous aider : après la vue recto qui n'inspire visiblement pas grand monde, la vue verso  |
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FAUT-IL COMMENCER A S'INQUIETER ?
Si la chose est arrivée aussi à Lyon, qui sait où elle va s'arrêter ? Nos amis de Toulouse auraient-ils aussi remarqué cette étrangeté ? Et la Belgique, que peut-elle nous dire afin de nous rassurer ? La Bretagne aurait-elle des informations ? Ce matin j'ai entendu des voisins reconnaître qu'ils commençaient à avoir peur...certains ont même débuté des stocks de provisions. Quant aux paroles du président N.S. "Le monde a peur..." C'est pas un signe, ça ! |
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 piratilux.net |
Est-ce que ça sent fort si tu froisses une feuille ? Cela pourrait être l'indice d'un catalpa. | |
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Merci Gautier pour ton aide. Je n'ai pas eu le loisir de me pencher pour vérifier l'odeur mais ta piste est intéressante. |
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Après enquête Gautier avait vu juste. De la famille des Catalpa il s'agissait en fait d'un Paulownia...
Cette année encore il est apparu mais sur les conseils d'un connaisseur il a fallu l'arracher car paraît-il son système de racines est très envahissant et donc assez dangereux à proximité des habitations... 
Trois mois de croissance seulement ! L'arbre, pas le papy ! EDIT : (cf messages ci-dessous) Paulownia, sur le site lesarbres.fr |
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 et bien, merci aux   de lancer de tels sujets.... je suis captivé (silencieusement)...
Keep on  "Et c'est comme cela que j'y parvins, en grimpant lentement, en m'accrochant aux brindilles qui poussaient entre le bonheur et moi."
Emily Dickinson |
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Tromer Après enquête Gautier avait vu juste. De la famille des Catalpa il s'agissait en fait d'un Paulownia... Bravo pour l'enquête Gautier ! Il y aura mis le temps, Tromer, malgré tout, mais il n'a pas laché prise (comme certains juges américains) Tromer
Trois mois de croissance seulement ! L'arbre, pas le papy ! Et voici Tromer au pied de son Paulownia l'année prochaine : 
Photo empruntée à Wikimedia sur la touale |
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Il y a de bien beaux documents sur la twale de nos jours ! | |
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Woui, c'est ben vrai
Mais l'an prochain, marielle, je tenterai de rester à l'ombre... _____________________________________ Au pied de mon arbre je vivais heureux... |
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Pour revenir aux OGM
Quada Phi
ce soir ( dans quelques minutes en fait ) sur ARTE un documentaire sur Monsanto !! je vais voir ça ... hein, c'était vachement bien ce documentaire, on en apprend de belles
par ailleurs, je suis toujours étonné comme les discussions sur ce genre de sujets sont confisqués par les "spécialistes", on n'a pas le droit d'en parler si on n'a pas fait math sup 
et bien je trouve que les OGM sont avant tout une opération pognon, il n'y a qu'à voir, je crois que c'était en Haïti, où Monsento donnait les plans gratuits pour "aider" les haïtiens, et l'an prochain, c'est payant, comme c'est stérile ! ou comment se faire des clients captifs 
il y a eu une étude où des chenilles avaient été nourries que sur des OGM, les résultats étaient tellement catastrophique que l'étude a été étouffée. à l'occasion prenez le temps de voir ce docu sur Monsanto, là au moins vous en saurez un peu plus, c'est édifiant, même la Food and Drug Administration, par lobying a changé une définition concernant la nocivité des produits, pour permettre la mise sur le marché de certains OGM manifestement nocifs, il faut dire qu'une ancienne dirigeante de Monsento y avait un poste à responsabilité à ce moment là, une coïncidence !  |
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Tromer
Étymologie : "Paulownia" vient de Anna Paulownia, fille du tsar Paul Ier. "tomentosa" rappelle le dessous tomenteux (soyeux) de la feuille. Origine : Nord de la Chine, Corée ; introduit en France en 1834. Habitat : Le Paulownia se développe très bien en milieu urbain, où l'air est pollué, le sol compacte et mal drainé et où la sécheresse est fréquente. Mais il préfère un sol profond, humide et bien drainé. Exposition : il ne tolère pas de situation ombragée. Rusticité : zone 6 (il supporte le froid jusqu'à -23°). Taille : 10-12 m. Il fleurit en mai. Ses fleurs sont regroupées en panicules dressés. Elles ont une forme de doigt de gant, comme la fleur de la digitale. Utilisations : en Chine, son bois est utilisé en menuiserie, en saboterie et en tabletterie. En Europe, le Paulownia est un arbre d'ornement, mais il résiste plus ou moins bien à la pollution urbaine. Bonjour en faisant une recherche sur google j'ai trouvé votre site parmi les 78 qui ont copié des extraits complets de ma page (écrite en 2000) sur le paulownia : http://www.lesarbres.fr/paulownia.html Même wikipédia, qui a l'époque n'avait pas cette page, a copié la mienne sur cet arbre. C'est mieux quand on respecte l'auteur, même si le forum s'appelle justement "pirate". Il se peut que vous ayez copié une autre source qui est à l'origine du plagiat mais mon site n'est pas dans le domaine public et, écrit en 2000, alors qu'aucun site n'existait sur les arbres, je n'apprécie pas d'être constamment copié, ou piraté. cdlt le webmaster de http://www.lesarbres.fr |
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Bonjour lesarbres.
Je prends connaissance de votre message. Je suis désolé de cet oubli, si j'en suis responsable. Il est donc bien que la mise au point soit faite comme il se doit. On a beau être Pirates nous sommes tout de même gentleman. Bienvenue à bord ! |
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Bonjour,
en tant qu'auteur de ce site, et responsable légal de son serveur, je suis assimilable à un éditeur. En tant que tel, je suis responsable et tente de faire en sorte que les sources soient citées. Ceci m'avait échappé. Veuillez recevoir mes excuses. |
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