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Du Photojournalisme hier et aujourd'hui

Message Publié : mardi 4 septembre 2007 à 12h52
Dans LFI un article sur Visa, Jean-François Leroy déclare:

>>Photographes ces jours semblent avoir oublié comment prendre des images des sans domiciles, des activistes, combattants, soldats, victimes de viols >>ou enfants abusés, parents de victimes, communités rurales, boxeurs, prostitués; transsexuels, orphelins, migrants, drogués ou toute autre catégorie >>-sociale, professionnelle, culturelle, religieuse ou politique. Aussi que font-ils ? Ils font des portraits. Et nous en avons assez.


http://www.lfi-online.de/ceemes/page/show/issue_6_07

Message Publié : jeudi 6 septembre 2007 à 7h33
par nel
Je pars pour Perpignan samedi, non que j'apprécie particulièrement ce festival, (je préfère Arles, mais j'en ai été privée cette année), mais c'est agréable d'aller là bas en septembre, comme une petite rallonge d'été.

De Perpignan je reviens généralement en colère et déprimée, parce que je trouve la direction artistique et éditoriale un peu juste. Parmi d'excellentes choses on peut voir des boulots mal ficelés, l'ensemble est mal accroché, mal légendé. C'est un empilement de faits de sociétés ou d'actualités graves, dont on n'a pas entendu parler et dont on n'entendra plus parler. Mais que font ces images sur des murs alors qu'elles sont destinées à la presse, comment la rebellion de ceux qui produisent ces sujets avec tellement d'énergie, de prise de risque n'est-elle pas plus visible ? Où sont ces nouveaux moyens de diffusion dont on nous parle ? De quoi notre espace visuel est-il plein (oui je sais Nicolas en Vacances) ? Pourquoi acceptons nous aussi facilement de ne pas affronter la réalité entière du monde ? Pourquoi si peu de sujets sur nos sociétés ?

L'information, le journalisme, l'ouverture à l'autre, l'utopie d'un monde meilleur sont-ils morts ?

Pourtant après avoir assisté à l'ultra concentration des agences photo, la disparition des photographes d'agence, puis à la multiplication des collectifs, à la création d'agences nouvelles sur des modèles économiques légers, de nouveaux moyens de diffusion, de l'émergence d'individus déterminés, consolidation des agences à projets forts (magnum, vu) même si c'est dur pour elle.

La presse court de plus en plus vers sa pipolisation, et nos consciences s'allègent.

Voilà histoire de nourrir le débat et ce fil. Je vous dirai de quoi Perpignan était fait la semaine prochaine !

Message Publié : jeudi 6 septembre 2007 à 12h59
nel
L'information, le journalisme, l'ouverture à l'autre, l'utopie d'un monde meilleur sont-ils morts ?

Pourtant après avoir assisté à l'ultra concentration des agences photo, la disparition des photographes d'agence, puis à la multiplication des collectifs, à la création d'agences nouvelles sur des modèles économiques légers, de nouveaux moyens de diffusion, de l'émergence d'individus déterminés, consolidation des agences à projets forts (magnum, vu) même si c'est dur pour elle.

La presse court de plus en plus vers sa pipolisation, et nos consciences s'allègent.

Voilà histoire de nourrir le débat et ce fil. Je vous dirai de quoi Perpignan était fait la semaine prochaine !



Parfaitement bien résumé pour la situation actuelle. Nous verrons ce que donne le projet NOOR.

Reste, quel espace de diffusion ? Presse absente. Editions idem en fait.

Je ne parle même pas de la remarquable incompétence de Hachette avec la braderie de son "Pôle Image", 600.000 euros pour six agences à un fond d'investissement.

Et le modèle économique de Getty Images rachetant iStocks.

Message Publié : jeudi 6 septembre 2007 à 14h05
Pour ma part, je participerai normalement au jury du "Prix du Public", catégorie photo, du Prix Bayeux des Correspondants de Guerre, le 6 octobre prochain.

J'en saurai donc plus à ce moment-là (du moins j'espère).

Message Publié : dimanche 9 septembre 2007 à 21h15
Dans le Temps [ch] une suite d'articles sur la question, par Luc Debraine qui couvre Visa pour l'Image

Le Triomphe de l'info people

http://www.letemps.ch/template/tempsFor ... cle=214390

et "On pique désormais les photos au Botox"

http://www.letemps.ch/template/tempsFor ... cle=214389

dont voici l'ouverture :

Luc Debraine
Samedi 8 septembre 2007

• Philippe Desmoulins, éditeur de l'hebdomadaire Choc: «Cette peopolisation de l'information est le signe que les vieilles hiérarchies journalistiques ne sont plus pertinentes. Les politiques glissent dans le champ des célébrités et inversement. Le succès de notre magazine montre qu'il y a un besoin d'information divertissante, spectaculaire, amusante, surtout bien inscrite dans le réel. L'heure est à l'info-entertainment.»

Message Publié : dimanche 9 septembre 2007 à 21h25
Cherchant l'agence Pixsil, faute de frappe Pixil je tombe sur Pixel-Agence qui indique une tendance sur la question des droits d'auteur, qui à aussi quelques liens avec le photojournalisme:

Copie de l'écran de bienvenue:


Bienvenue sur Pixel-agence.com
Ce site de vente en ligne a été conçu par des photographes professionnels pour les professionnels de l'image et des médias.

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Conditions générales de Vente.

Des images d'auteur :
Pixel-agence.com travaille avec les meilleurs photographes dans chaque spécialité proposée, vous offrant ainsi un choix d'image d'une grande qualité tant esthétique qu'informative, tout en préservant l'originalité et "le regard" de chaque auteur. Prise de vue sur commande par nos photographes, selon leur spécialité (devis shooting).

Je suis curieux de voir si ce type de licence se généralise, et pour des photos d'une autre qualité que celle de cette agence.

Message Publié : lundi 10 septembre 2007 à 17h22
par nel
petit compte rendu de Perpignan 2007 :



Ci-dessus et ci-dessous le samedi après midi, on piétine l'un derrière l'autre face à un mur d'images absolument linéaire, dans le dos on a un autre mur d'images, quand on arrive dans les angles on se rentre dedans, dans la salle suivante, c'est pareil mais c'est un autre photographe, une autre misère, ainsi de suite ...



Le lendemain matin à l'ouverture c'était un peu plus calme :



A voir absolument le travail en couleur de JE Atwood sur Haïti et celui d'un photographe Palestinien en noir et blanc qui s'appelle Raed Bawayah.
Mais aussi Bollendorf sur les travailleurs déplacés en Chine, Hadj sur la cité de la forestière seul sujet sur nos sociétés, Stanmeyer sur la malaria dans le monde, voilà ce qui me reste.

Et la question que je me pose c'est combien parmi ces milliers de spectateurs sont abonnés à un journal, ou prêts à s'abonner pour être informés, et que les photographes aient les moyens de continuer à témoigner. Les gens ont ils consciences que la chaine de production de l'information est rompue et qu'ils, que nous, en sommes responsables en ne donnant pas à la presse les moyens de son indépendance.

Voila de quoi alimenter le débat j'espère !

Message Publié : lundi 10 septembre 2007 à 17h59
Nel : merci pour ce compte-rendu et tes questions.
Je ne suis pas très outillé pour répondre. Ce n'est pas du tout mon domaine.
Comme toi, je suis sensible au fait qu'on puisse présenter des sujets forts comme dans une sorte de hall, sans préparation.
Mais il n'est pas évident de faire autrement, et on peut penser que le public qui vient là est sensibilisé à la fois aux sujets traîtés, et aux questions soulevées par l'existance d'une presse fragilisé et en danger.
Que ce n'est pas tout-à-fait comme au super-marché.

On peut espérer qu'il y a là plus de lecteurs de la presse qu'ailleurs.

Autrefois, j'ai adhéré à la société des lecteurs du Monde, quand le journal était en danger, et appelait à une soucription pour garantir son indépendance.

Il y a un an, j'ai fait de même avec Libération… Quelle amertume, de voir que si peu l'ont fait, et que le journal est maintenant débarrassé de la plus grande partie de ses journalistes, de ses photographes : il est devenu illisible.

Message Publié : mardi 11 septembre 2007 à 18h15
par nel
Moi aussi j'ai fait ça l'année dernière, pour Politis, qui est resté très lisible d'ailleurs.

Message Publié : mercredi 12 septembre 2007 à 16h27
On peut lire avec intérêt -au premier et au second degré- le Webblog de Digital Journalist, par Beverly Spicer et Jim Colburn conscré à Visa:

http://digitaljournalist.org/blog/

Dans ce numéro de septembre 2007 de Digital Journalist deux articles sur l'usage professionnel du Leica M8.

http://digitaljournalist.org/issue0709/ ... nment.html

http://digitaljournalist.org/issue0709/ ... ca-m8.html

Message Publié : mercredi 12 septembre 2007 à 17h08
Dannyves :
vous donnez toujours de nombreux liens.
Pourquoi pas ?
Mais un forum fonctionne mieux, à mon avis, si on écrit des contributions personnelles, plutôt que de donner tant de liens.
De plus, il me semble également qu'ils sont plus ou moins en relation avec le sujet.
Par exemple, que viennent faire ici des liens concernant le M8 ?

Ce n'est qu'un avis personnel.

Message Publié : mercredi 12 septembre 2007 à 17h18
Le M8 est en relation parce que utilisé en photojournalisme en Iran, avec entretien avec phtographies en close-up de Mahmoud Ahmadinejad

Message Publié : mercredi 12 septembre 2007 à 17h23
A mon sens, ce qui est intéressant, c'est que Ahmadinejad soit interrogé, qu'on sache ce qu'il mène comme politique, que les journalistes puissent diffuser leur travail, que le public puisse avoir accès à ces informations. Pas que les photos soient faites au M8.

Quel est le rôle de la presse, quels sont ses moyens ?
Quel y est la place de la photo ?
A quoi servent des manifestions comme Visa pour l'image à Perpignan…
Voilà sur quoi j'aimerais être éclairé, ou tout au moins discuter, avec Nel ou d'autres.

Ici, il faut le dire franchement, le M8, on s'en contrefout un peu…

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 8h17
par nel
Je suis un peu étonnée que ce fil ne démarre pas qu'il ne s'alimente pas. Le reportage photographique est une discipline dans laquelle la photographie excelle.
En photographie on peut raconter une histoire, tout en laissant au spectateur sa liberté de lecture, d'interprétation, le spectateur se retrouve face à l'image comme le reporter face à la situation qu'il photographie : seul.
Enfin normalement parce que beaucoup d'images d'actualité chaude ou officielle sont réalisées par des pool de photographes agglutinés, parqués, contrôlés, accrédités. Et qu'une fois publiées on ne fait aucune différence entre ces images et celles des photographes qui enquêtent, restent sur le terrain, se comportent en sociologues ou en ethnologues, ou travaillent même avec des spécialistes de sujets qu'ils cherchent à illustrer.
Le reportage à la Eugène Smith que j'affectionne souffre beaucoup du reportage spectacle qui trouvera le chemin de la presse.

Voilà quelques réflexions en vrac !

Danyves t'en penses quoi au fond de tout çà ?

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 9h10
Je pense la même chose. C'est pour cela que j'ai démarré ce fil; donné quelques liens qui permettent de se faire une idée de la situation.

Je n'ai pas disposé de suffisament de temps pour développer. J'ai suivi ces questions de très près ces années. Au ça de la FAPC dans les années 70 entre autre.....

Sur le site de Steve Raymer, diaspora indienne dans Digital Journalist, ses borchures des ses cours sur le photojournalisme à l'Université d'Indiana, donnent une image du photojournalisme contemporain américain sous l'angle de la formation. Sa bio est intéressante.

L'école de journalisme de Sciences Po n'est à ma connaissance pas à ce niveau.

Lors de la parution du livre de W.Eugene Smith sur Minamata, j'ai échoué à le faire publié en France: en voyant alors à plusieurs reprises Gérard Worms qui dirigeait Hachette, Georges Herscher au Chêne et Hervé de la Martinière qui y arrivait pour lui succéder. Christian de Bartillat, Stock, était prêt à le publier si le Ministère de la Culture le prenait en charge. L'idée était de compléter avec un banc-titre également. Le département audio-visuel faisait alors les protuits pour l'UDF !

Ce qui me frappe pour VISA est le poids croissant des américains. Jean-François Leroy aurait dû mettre en place une structure de publications. Par ailleurs vu les sujets traités, c'est au minimum quelque peu schyzophrénique et ambigu.

Pour l'agence NOOR on doit noter l'absence d'un département Corporate, que même VII comporte. Ce qui n'est pas sans influence sur le type de photos faites en photojournalisme. Au lieu de cela NOOR comporte un département Books, qui financièrement ne pèse pas le même poids.

Les pools de photographes correspondent à la pratique des années 50 aux USA des photographes de presse aux SpeedGraphic.

Eugène Smith à payé très cher son indépendance. Lorsqu'il à quitté Life, il en avait parlé au préalable à Romeo Martinez, qui lui a dit qu'il se suicidait.

Cela dit Eugene Smith mettait en scène ses reportage, A Spanish Village, un après midi pour la photo de la place en organisant cela comme au cinéma. Mais il le faisait si bien.

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 9h41
Un exemple des profils de ou de certains photojournalistes américains (en anglais) sur le site de David Bathgate


David Bathgate studied anthropology and journalism at the Pennsylvania State University in the U.S., earning a doctorate and master's degree, respectively, in those two disciplines. Thereafter, university teaching and visual journalism followed as parallel career pursuits.

First photographing and writing for local magazines and newspapers, David eventually took his co-careers to Australia and worked on photographic projects in Indonesia and Southeast Asia. In 1993 he closed the door on academia to become a full-time visual story-teller, covering social and environmental topics he knows best.


Today, David works regularly in Asia and the Middle East for magazines like Time, Newsweek, Geo, Stern, Focus and The London Sunday Times Magazine. In addition, he regularly conducts workshops and seminars on photography, photojournalism and visual communication in places like Dharamsala, India and Ladakh and at institutions like, Pathshala - South Asian Insitute of Photograpy, in Dhaka, Bangladesh and AINA in Kabul, Afghanistan.



Articles

Nine Lines From the Front; Digital Journalist; July 2006

On peut noter une formation en anthropologie, la pratiques de séminaires et ateliers; ce que fait l'agence VII aussi, séminaires de luxe outre-mer.

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 9h52
par nel
moi ça m'interesse de discuter du reportage, tu as l'air de bien connaitre le milieu et les pratiques.
Tous les jours je m'interroge sur ma position, ma posture, ma légitimité, mon intégrité face à ce que je photographie et je ne travaille que pour une institution territoriale.
Le reportage serait-il en refondation, dans quelle direction chercher ?

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 9h52
Voir le fil complementaires sur l'autre forum, sur l'Observatoire des Professions de l'Image


http://www.summilux.net/forums/viewtopic.php?t=14669


Voir notamment la page 15 du rapport sur la photographie professionnnelle notamment le passage sur la vente du Pôle Image de Hachette:

Enfin, la vente annoncée au fonds de
retournement Green Recovery du pôle
image d’Hachette-Filippacchi par le
groupe Lagardère aura tout début 2007
provoqué l’inquiétude de tous les photographes,
compte tenu des fonds photographiques
en jeu. Ce pôle réunissantLe passage des professionnels au tout
numérique leur apportait un surcroît
d’efficacité en prise de vue. Avec l’arrivée
de logiciels d’editing, le gain de productivité
s’applique désormais à la
post-production. Entre hyperqualité et
productivité, les photographes se sont
repositionnés pour créer de la
valeur ajoutée. Pourtant, les trois
principales organisations professionnelles
qui défendent leurs
intérêts s’inquiètent et constatent
le manque de reconnaissance
du métier auprès des
acteurs économiques. Un paradoxe
au moment où ce métier
joue un rôle majeur dans l’économie
de l’immatériel dont les économistes
vantent aujourd’hui les mérites

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 10h14


Leica M3 Summicron 2/50mm 1979 Romeo Martinez

Romeo Martinez en 1979 " je vois pour l'avenir des photojournalistes un long tunnel noir sans fin"

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 11h18
Malheureusement en anglais, le discours de James Nachtwey pour le TED prize, Technology, Entertainement, Design, de $ 100.000 ou il exprime sa conception du photojournalisme, et de ses possibiliés d'initier des changements.

http://www.ted.com/index.php/talks/view/id/84

Nachtwey takes us back to his memory of the Vietnam War, when he decided to become a documentary photographer. We journey with him from Northern Ireland in 1981 to Darfur today. His theory is simple: "The front lines of contemporary wars are right where people live." In his work, he says that when a photo catches our attention, it can bring about change.

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 12h44
Sur le photojournalisme citoyen comme le pratique Reuters et Yahoo voir la note de Ron Steinman

http://digitaljournalist.org/issue0704/ ... ncies.html

I am naturally suspicious of citizen journalism on all levels. I don't believe it is the answer to our survival as a craft or profession. I do not believe it is an answer -- especially with its lack of professionalism and training -- to what some call "the elites," those among us who supposedly govern and guide professional journalism. For me the reliance on citizen journalism is a lazy excuse for not improving what we as professionals already do. From what I have seen on file-sharing sites, Magnum and other agencies that pride themselves on quality from superior professionals should not worry about losing their place in the photojournalism pantheon.


Une page du photojournalisme, DDD, David Douglas Duncan a Khe Sanh qui amena la publication de

I protest

http://digitaljournalist.org/issue0405/burrows_ddd.html

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 13h14
Sur la creation de VII

John Stanmeyer puts it more succinctly when he describes the make up of the partnership:

"It's seven individuals with seven perspectives that also wonderfully unite."

http://digitaljournalist.org/issue0111/seven_intro.htm

Chris Morris puts it this way:

"We're not photographers who are in need or in constant search of work. If one of us needs to go to Israel or one of us needs to do a story on Indonesia we can get there. We don't have to use the agency's resources to get there. We are constantly producing stories because we are constantly on assignment. Right away that separates our agency."

Cela dit James Nachtwey a bénéficié un temps du support de Magnum, comme Eugene Richards qui a rejoint VII.

Ce photojournalisme ne durera que le temps que pourront durer les versions papiers des magazines, principalement anglo-saxons

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 15h08
par nel
Tu sais moi l'anglais, j'ai jamais réussi à être à l'aise avec !
Su tu pouvais nous résumer tout çà en un "digest", on pourra continuer à discuter ...

Message Publié : jeudi 13 septembre 2007 à 15h26
Bon, cela va prendre quelque temps.

Message Publié : mercredi 7 novembre 2007 à 22h41
Repris de fil summinet, quelques sites de photojournalistes anglo-saxons.

James J. Lee

Des photographies fortes, une biographie qui ne l'est pas moins

http://www.jamesjlee.com/


Ramin Rahimian

Photographe iranien, passé par la Suède, puis les USA, Californie, UC Berkley.

Boomtown est un essai en NB sur une ville de pionniers du Wyoming.

Ramin Rahimian est passé des photos de copains en skateboard au très bon photojournalisme.

http://www.captureimages.com/Boomtown/Boomtown.html


Moises Saman

Site de grande qualité, remarquables photographies.

http://www.moisessaman.com/index.html

Le moteur du site

http://www.slideshowpro.net/

des commentaires

http://www.lightstalkers.org/new_website06

Le meilleur du photojournalisme contemporain est en train aussi de se faire en dehors des agences photo traditionnelles,
les meilleurs incluses, amha.


Sans doute un soupçon encore plus lourd, mais montre aussi une même grande qualité. Toutefois toujours avec les malheurs du monde. En plus Podcast.

Marcus Bleasdale

http://www.marcusbleasdale.com/

Sur ce site notamment le podcast "Congo the Forgotten War"

Le concepteur du site de Marcus Bleasdale est

Ed Massey

http://edmassey.co.uk/

Les nouveaux outils du photojournalisme.