On peut voir cela comme Marielle mais, pour ma part, je le vois autrement.
Il est vrai que "conformément aux exigences de notre civilisation" je suis devenu (plus ou moins) "un homme".
Personnellement, je privilégie la prise de vue par rapport au "post-traitement" mais d'autres font l'inverse et cela me semble, nécessairement, être le cas ici.
J'imagine qu'il s'agit d'une photo mi-volée mi-consentie mais cela ne justifie pas pour autant le cadrage bâclé, à moins de vouloir décrire de manière triviale un décor médiocre, et il n'y a pas d'avantage de maîtrise de la lumière, trop inégale sur le corps du sujet.
Si j'avais commis un tel cliché, je ne me serais pas permis de le présenter tel quel à la dame, qui semble ne pas manquer de coquetterie et, contrairement à mes principes, j'aurais donc tenté d'améliorer son image sans espérer pour autant y parvenir aussi bien.
Car, c'est bien la même dame (malgré ce qu'en dit le texte joint, et rédigé par un goujat, il ne me semble pas qu'on ait tenté de modifier ses rondeurs comme ce fut fait, il y a peu, pour un certain président), le décor à perdu une part de sa trivialité et le corps parait éclairé normalement, comme il se doit.
Je ne vois rien de mal à cela, bien au contraire, et je suppose que la dame serait, relativement, satisfaite de l'image d'elle que lui offre le photographe.
Ceci, parce que je pense que les personnes qui m'ont demandé de leur présenter leur image ne m'ont pas demandé de leur mentir ou de travestir le réel, mais de maîtriser le procédé.
Ce que, en simple amateur (si si), je préfère faire dès la prise de vue.