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L’actrice iranienne Marzieh Vafamehr a été condamnée à un an de prison et 90 coups de fouet pour avoir joué dans un film évoquant les difficultés faites aux artistes dans la République islamique.
A Oslo on décerne des prix Nobel, à Teheran on fouette, on lapide, on pend, on décapite, ... |
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Il y a encore tellement de chemin à parcourir, en luttes armées et en combats pacifiques tels que ceux récompensés par le Nobel 2011...
Il faudrait, plus que jamais, une véritable Internationale Féministe. |
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| Édité 1 fois par Nickname mercredi 18 janvier 2012 à 10h24 | ||
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Elles sont terrrribles, et devaient être bien contentes d'avoir trouvé un photographe... | |
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 hédoniste nihiliste |
@nickname: terribles en effet, et la photo n'est pas mal non plus... j'espère que tu leur envoies un tirage oeuf corse?
@marielle: des progrès à faire en occident, mais oh que oui il y a des endroits bien connus où tout reste à faire  “Be guided by beauty. Everything I’ve done has had an aesthetic component to me. Building a company trading bonds, what’s aesthetic? ... If you’re the first one to do it right, it’s a terrific feeling and a beautiful thing to do something right, like solving a math problem.” (James Simons) |
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Concernant les femmes-femmes en Occident, on peut voir Portrait d'une enfant déchue de Jerry Schatzberg, film de 1970 qui est ressorti récemment à Paris. Photographe de mode connaissant bien le milieu, Schatzberg a fait ce film en référence à l'histoire du mannequin Ann Sainte Marie, internée après avoir connu la gloire éphémère des couvertures de magazines de mode. L'actrice et complice Faye Dunaway est elle-même ancien mannequin, photographiée par Schatzberg au cours de cette première carrière. Comment la société masculine construit l'image de l'autre sexe, au risque qu'il se perde, tel est le simple thème de ce film superbe et brillant, thème peut-être encore difficile à entendre (ou voir) vu la faible quantité de salles diffusant le film en France (trois à Paris, trois en province, Bordeaux, Toulouse, Lyon). Construction du récit passionnante, photographie superbe, c'est aussi un film qui devrait réjouir les photographes. Le personnage de la femme photographe, pourtant contre-modèle féminin assumé, exploite l'image des autres femmes comme les autres hommes. Le sérieux avec lequel les jeunes femmes modèles jouent le rôle qui leur est assigné est aussi tout à fait intéressant. Extrait vidéo de la scène de la première séance de prise de vue de l'héroïne, particulièrement ironique et cruelle : film distribué par Carlotta films, autres extraits et bande annonce ici. |
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Du bon vieux cinéma comme on aime et qui nous change de la grosse artillerie cinématographique actuelle*. Cet extrait est un régal.
*Néanmoins je serai curieux de voir ce que donne le fameux 'The artist" dont la promo est certes un peu lourde mais qui, tout de même, me donne envie de voir la performance des acteurs et surtout de retrouver la fameuse couleur des films en noir et blanc de notre enfance ... fin du hors sujet. J'ai oublié de féliciter notre ami Nickname qui a pu délicieusement saisir un moment de complicité avec ces jeunes femmes du fan club de M. Arnaud de Montebourg .... |
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Les Monologues voilés au Petit Théâtre de Paris
Le simple fait que la pièce existe est un succès. Pour le reste je ne sais pas, je ne l'ai pas vue 
Désolé c'est encore à Paris, mais peut-être que la pièce tournera en France. Gilles |
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Tromer
... M. Arnaud de Montebourg .... 
"Arnaud Montebourg" sera suffisant, la particule est de trop, c'est son boulet.  Gilles |
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photoman2040
... la particule est de trop, c'est son boulet. Si ce n'est que ça  |
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 rendent-elles les hommes stupides ? |
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Dans Le Monde, édition du 24/12 (accessible sur le Net uniquement aux abonnés), Pierre Barthélémy tente de répondre à cette question cruciale : "Les femmes rendent-elles les hommes stupides ?"
Le sexisme serait donc une des conséquences de l'instinct de survie de l'espèce, un peu genre DSK ? En termes scientifiques, la question est reformulée ainsi : les performances cognitives de l'Homo sapiens mâle diminuent-elles après une interaction avec un membre du sexe opposé ? La boulangère est si charmante que Robert (pardon d'avance à tous les Robert) sort de la boutique avec ses croissants mais en a oublié de commander son bâtard bien cuit. Traduit par Tex Avery, c'est l'effet "ferme la bouche, idiot, tu marches sur ta langue". Des études de psychologie ont montré que les messieurs hétérosexuels réussissaient moins bien des tests cognitifs après avoir discuté avec une dame qu'avant. L'inverse n'est pas vrai. Pourquoi ? En moyenne, les hommes ont, davantage que les femmes, la faculté de "sexualiser" les situations de la vie courante. "Bonjour voisine, que vous êtes belle en descendant votre poubelle..." Etc. Selon les biologistes, cette capacité à surinterpréter les signaux envoyés par les personnes de l'autre sexe est un biais que l'évolution a imposé à l'espèce pour que les mâles ne ratent pas une occasion de s'accoupler. Mais cet instinct de chasse de tous les instants a un coût - qui se traduit par de moins bons résultats aux tests - car l'homme "s'épuise" mentalement, consomme ses ressources cognitives (on n'ose dire "intellectuelles") en évaluant sans cesse sa partenaire pour déterminer sa valeur en tant que reproductrice, en contrôlant ses émotions, en se concentrant sur l'image qu'il désire offrir et en surveillant l'autre pour voir s'il lui fait bonne impression. Il y a donc un effet après la rencontre. Mais y en a-t-il aussi un avant ? La seule anticipation d'une interaction avec une femme fait-elle perdre une partie de ses moyens cognitifs à l'hétérosexuel moyen ? Dans les premières pages d'Anna Karénine, Tolstoï met en scène un propriétaire terrien, Levine, sur le chemin menant à un lac gelé servant de patinoire, où il s'apprête à rencontrer la jeune femme dont il est amoureux : "Tout en suivant le sentier, Levine se parlait à lui-même : "Du calme ! il ne faut pas se troubler ; que veux-tu ? qu'as-tu ? tais-toi, imbécile." C'est ainsi qu'il interpellait son cœur. Mais plus il cherchait à se calmer, plus l'émotion le gagnait et lui coupait la respiration. Une personne de connaissance l'appela au passage, Levine ne la reconnut même pas." Pauvre garçon. Pour savoir s'il existe un "effet Levine", une équipe de psychologues néerlandais a imaginé un test dont elle a publié les résultats, en novembre, dans les Archives of Sexual Behavior. Sous le faux prétexte d'une expérience sur le langage, les chercheurs ont fait passer un test sémantique à quatre-vingt-dix hommes et femmes en les prévenant qu'un(e) observateur(trice) se connecterait ensuite à la cabine dans laquelle ils étaient isolés pour leur donner le top-départ d'un second exercice, où ils devraient lire un texte devant une webcam. Chacun était informé du prénom de l'observateur(trice) et pouvait en déduire son sexe. Le stratagème avait pour but de créer l'attente d'une interaction à venir. Dans ces conditions, alors que, chez les cobayes féminins, aucune différence significative n'était notée selon le sexe de l'observateur, les hommes anticipant un contact avec une femme ont nettement moins bien réussi l'exercice sémantique que les autres. Le plus drôle, c'est que, l'expérience étant automatisée, la femme en question n'existait pas. Pierre Barthélémy est journaliste et blogueur (Passeurdesciences.blog.lemonde.fr) |
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Je n'ai pas lu l'article. Si les hommes sont cons, ce n'est pas par les femmes, c'est qu'ils sont déjà cons à la naissance  |
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HB a écrit :
Je n'ai pas lu l'article. Si les hommes sont cons, ce n'est pas par les femmes, c'est qu'ils sont déjà cons à la naissance Peut-être, mais certains font des efforts pour évoluer dans le bon sens: |
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(et là, si je voulais repartir dans un débat long et chiant, je soulignerais l'importance de l'orthographe dans la société et montrerais du doigt la photo de cet homme, qui n'a apparemment pas compris qu'une "déclaration" ne devrait pas être acceptable avec autant de fautes, un "grave" et un "JTM")
Mais la photo est jolie et l'acte, dans le fond, mignon comme tout. Alors je ne dirai rien.  « - Voulez-vous me prendre en photo avec mon chapeau ? - Ce serait plus facile avec un appareil photo ! »
Philippe Geluck |
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Solange sors du corps de Jul59 |
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| Édité 1 fois par Tromer mercredi 11 janvier 2012 à 10h17 | ||
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| Édité 1 fois par Nickname mercredi 18 janvier 2012 à 9h53 | ||
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Je confirme!
Et j'en profite, puisqu'il est question de l'accès à la connaissance, pour faire l'article d'un film que j'ai vu très récemment dans le cadre de mon marathon césarien. Il s'agit de "La source des femmes". Je vous le recommande. |
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| Édité 2 fois, dernière édition par Nickname mercredi 18 janvier 2012 à 9h53 | ||
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Nickname a écrit :
Jul59 a écrit : (et là, si je voulais repartir dans un débat long et chiant, je soulignerais l'importance de l'orthographe dans la société et montrerais du doigt la photo de cet homme, qui n'a apparemment pas compris qu'une "déclaration" ne devrait pas être acceptable avec autant de fautes, un "grave" et un "JTM") Cette photo a été prise dans un lointain pays étranger où les francophones essaient de passer incognito, ceci explique cela   Alors si c'est belge, on comprend tout de suite mieux... « - Voulez-vous me prendre en photo avec mon chapeau ? - Ce serait plus facile avec un appareil photo ! »
Philippe Geluck |
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Enfin quelque chose de positif qui émane de notre gouvernement actuel : "Au revoir, mademoiselle" .
Même s'il s'agit très certainement d'un appel du pied électoraliste appuyé en direction des féministes, je ne peux m'empêcher de m'en réjouir, tout simplement. |
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Hé bien... Outre le caractère complètement anodin de cette décision, surtout relativement aux problèmes que connait la société actuelle, il existe, pour ce que je peux en voir au quotidien, un certain nombre de manifestations de machisme qui sont largement plus dommageables aux femmes que celles-ci.
Pour ma part, je continuerai à appeler les femmes dont j'ignore l'état matrimonial "mademoiselle". Pas par machisme, mais par galanterie. Désolé si je parais "vieille France", mais je vois une immense différence entre les deux. (Et ce n'est pas demain la veille que j'arrêterai de tenir la porte aux femmes, ni de leur laisser ma place assise dans les transports en commun.) Cela dit, je comprends que l'usage du "mademoiselle" cesse pour les formulaires administratifs. Je comprends, mais je le trouve dommage : ça les rend juste plus administratifs, et donc moins humains, qu'avant. Coin. |
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Ô combien anodin, certes !
Mais, quel que soit le gouvernement, il n'est pas illogique que se fassent, côte à côte, de petites et grandes choses, et s'agit là bien sûr d'une petite chose. Je pense qu'il faut distinguer l'appellation administrative de la politesse que nous nous faisons les uns et les autres dans la vie courante. Je tiens la porte autant aux hommes qu'aux femmes, et je la tiens d'autant plus volontiers et avec d'autant plus d'empressement qu'il s'agit d'une femme qui me plaît. Et je me prends à regretter l'époque où l'on m'appelait naturellement jeune homme, lorsque j'avais encore cet âge auquel on donne du mademoiselle aux femmes…  |
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Souriceau lurkant a écrit : C'est gentil de nous imposer ta galanterie (n.f 1535 "mauvais tour", du sens de galer "s'amuser", de galant participe présent de l'ancien verbe galer, issu du gallo-romain wallare "se la couler douce") in "Dictionnaire historique de la langue française" edition "LE ROBERT", 1992. ... mais par galanterie... 
...et il m'arrive aussi de tenir la porte à la personne qui me suit, même lorsqu'il s'agit d'un vieux monsieur qui a une tête à sussurer des "mademoiselle". En fait, à part les documents administratifs, les vieux messieurs et les vendeurs de voiture, ce titre de civilité n'est guère utilisé. |
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Solange qui savoure avec marielle une grande révolution administrative de ce début du XXIéme siècle nous écrit :
... En fait, à part les documents administratifs, les vieux messieurs et les vendeurs de voiture, ce titre de civilité n'est guère utilisé. Comme cela sent le vécu 
Pour ma part je continue ( et continuerai) d'utiliser le mademoiselle dès que je sens qu'il peut faire plaisir, ou qu'il n'a pas d'équivalence. Mais il est vrai que le changement est davantage lié aux documents et leurs délicieuses petites cases ... si donc cela peut faire plaisir à nos chères et tendres ... Une fois récente j'ai néanmoins pris un rateau : tenant la porte ouverte pour la personne qui me suivait, j'accompagnait le geste d'un "je vous en prie mademoiselle" et m'entendis répondre : "Non, non, c'est monsieur !"  |
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Tromer a écrit : Il y a effectivement des circonstances où il peut être utile de savoir faire la différence ...Une fois récente j'ai néanmoins pris un rateau : tenant la porte ouverte pour la personne qui me suivait, j'accompagnait le geste d'un "je vous en prie mademoiselle" et m'entendis répondre : "Non, non, c'est monsieur !"  |
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| Édité 1 fois par Solange mercredi 22 février 2012 à 10h03 | ||
