le Pirate Forum

Quelques explications :

http://www.vlaanderenstemt.be/blog/we-laten-ze-hangen

  
En omdat ook wij vinden dat er niks mis mee is, en omdat een slordige 75 % van Vlaanderen achter ons staat: we laten ze hangen!

Effectivement, ça va mieux en lisant ces explications !
:D:

  
:shock2:
C'était donc bien un cours de néerlandais (j'ai besoin d'une mise à niveau, moi :mrgreen: )

  
Merde alors !
Je viens de tomber du bateau...
Y a même pas eu d'avertissement et hop, me voilà revenu dans la vraie vie...
:D:
Je voulais juste dire bonne nuit à marielle.
ça le fait quand même ici, non :D:
:bise:
A bientôt à tous.
:cool:

  
Merci, cher Tromer !

Pour retomber dans la vraie vie, ce lien.

Mais quel est ce monde qui soumet la moitié de sa population à la volonté de l'autre moitié !
Quelle chance d'être née femme en France ! Mais j'ai mal pour toutes ces femmes qui n'ont pas eu cette chance.

A voir ici (coeurs sensibles, accrochez-vous). J'ai honte pour ces hommes, je souffre pour ces femmes, je suis en colère devant notre immobilisme coupable (mais que faire ?)

  
je partage ta révolte, marielle
  • Message par insoL, vendredi 3 avril 2009 à 12h49
    citer

Ça continue ! :twisted:

D'après Le Soir :
"Deux ministres Israéliennes effacées de la photo
vendredi 03.04.2009, 13:09
Deux femmes au gouvernement israélien, c’est deux de trop pour certaines publications juives ultraorthodoxes, qui ont retouché la photo du nouvel exécutif pour faire disparaître mesdames les ministres. Les « haredim » (en hébreu : « ceux qui craignent Dieu ») jugent en effet immodestes les représentations féminines. L’hebdomadaire « Shaa Tova » a donc noirci les silhouettes de Limor Livnat et Sofa Landver, tandis que le quotidien « Yated Neeman » a carrément joué de la palette numérique pour remplacer ces deux ministres par deux de leurs collègues masculins. Les sollicitations de l’Associated Press auprès de ces deux titres sont restées sans réponses."

http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_i ... tml#699293
Rien ne peut être pensé sans son contraire.
Héraclite

Staline ne faisait ou pas mieux, ou pas autrement pour les photos officielles.

  
dans le journal Le Monde du samedi 4 avril 2009

"Plusieurs députés afghans ont tenu à prendre la défense d'un projet de loi accusé de phallocratisme, vendredi 3 avril. Ce texte prévoyait initialement qu'"il est de la responsabilité de l'épouse d'être prête à satisfaire sexuellement son mari et de ne pas quitter la maison sans autorisation, sauf en cas de besoin ou de difficulté", selon l'AFP. Destiné à s'appliquer uniquement à la communauté chiite, qui représente entre 15 et 20 % de la population afghane, le projet de loi adopté au Parlement n'a pas encore été promulgué officiellement. Mais, face aux vives critiques de la communauté internationale, des députés ont assuré que le projet avait été amendé par le président Hamid Karzaï, dans un sens moins restrictif"

  
Les (ultra)religieux ne valent décidément pas mieux les uns que les autres, quelle que soit leur religion...
Coin.

Serait-ce la faute à Napoléon?

N'ayant pas fait des études très poussées en histoire, je rattrape petit à petit mon retard. Il y a quelques semaines, à l'occasion de la Journée de la Femme, j'avais entendu parler de ça:

"Le code Napoléon affirme l'incapacité juridique totale de la femme mariée qui passe de la tutelle de ses parents à celle de son mari.

Interdiction d'accès aux universités et lycées.
Le mariage est soumis au consentement du père :
Pour le fils, jusqu'à 25 ans
Pour la fille, toujours.
Obligation de suivre son époux à son domicile.
Les époux se doivent fidélité, mais pas au même degré.
La femme adultère est passible d'un emprisonnement de 3 mois à 2 ans.
L'homme adultère est passible d'une simple amende, et seulement s'il amène sa concubine au domicile conjugal.
Le divorce n'est autorisé que dans les cas suivants :
Adultère, condamnation à une peine infamante, sévices et injure grave.
Interdiction de signer un contrat, de gérer les biens communs.
La femme ne peut disposer de ses biens personnels, ni les gérer sans l'autorisation de son époux, même en cas de séparation de corps.
Exclusion totale des droits politiques.
La femme ne peut accomplir aucun acte juridique.
Interdiction de travailler sans l'autorisation de son mari.
Interdiction de toucher elle même son salaire.
Contrôle du mari sur sa correspondance et ses relations.
Interdiction de voyager a l'étranger sans autorisation.
Les filles mères et les enfants naturels n'ont aucun droit.

Napoléon définit sans ambiguïté la place de la citoyenne dans la société à l’article 1124 qui précise :
Les personnes privées de droits juridiques sont les mineurs, les femmes mariées, les criminels et les débiles mentaux.
Le code civil sera complété par la suite :
En 1910 : le "devoir conjugal" est une obligation (il n’existe pas de viol entre époux) :
La femme et ses entrailles sont la propriété de l’homme, il en fait donc ce que bon lui semble.
En 1916 : l’interdiction de divorcer !

« Le code civil français de 1804, qui a inspiré les droits civils dans de nombreuses démocraties, rédigé sans que les femmes aient leur mot à dire, a ensuite fait de la femme mariée une "mineure civile" - de la célibataire une étrangeté. Cette inégalité des personnes en vertu du sexe déclaré à l’état civil, a été à l’origine de mouvements, qui à partir de la fin du XIX°s, ont été désignés sous le terme de féministes. Les luttes issues de ces mouvements ont, progressivement, fait reculer la domination masculine dans le droit. »
(Françoise Gaspard, Les enjeux internationaux de la parité)
"

Edifiant!

Certaines sociétés en sont encore là mais dans nos régions, il n'y a pas si longtemps que ça a été changé...
Et pourtant, il y a encore du boulot!

  
Philippe VDD qui ne se contente pas d'être bon au son et à la plume nous fait remarquer :
Et pourtant, il y a encore du boulot!

C'est vrai, y en a même qui continuent à faire des bébés toutes seules...
:mrgreen:

Philippe VDD
En 1916 : l’interdiction de divorcer !


Tu es sûr de toi pour les dates, y compris pour le devoir conjugal (là je n'ai pas d'info) mais pour le divorce, c'est en 1816 que le divorce est supprimé par la restauration.
Il est rétabli en 1876 avec la loi Naquet
Ibergekumene tsores iz gut tsu dertseylin
(C'est un plaisir de raconter les ennuis passés)
Proverbe yiddish

  
regardez la courte vidéo "Women protest in Kabul" qui montre le courage des femmes afghanes
édifiant


http://www.nytimes.com/2009/04/16/world/asia/16afghan.html?ref=world

  
Terrible, en effet. Et terrifiant.
Il doit leur en falloir, du courage, pour affronter ces hommes haineux.
Je les admire, et les soutiens. Mais comment les aider, depuis mon petit statut de femme occidentale libre et privilégiée ?

  
Lu sur le site de LCI :
L'ayatollah Mohamed Asef Mohseni, à l'origine de la loi, précise qu'elle ne reconnaît pas le viol marital et qu'elle a été mal interprétée. "Cela ne doit pas être une obligation pour la femme de dire oui tout le temps, parce que certains hommes ont plus de désirs sexuels que d'autres", indique-t-il. En revanche, "si une femme dit non, l'homme a le droit de ne pas la nourrir".

  
Une solution comme une autre pour faire un bon régime... avant l'été, ça l'fait non ?
:cool:
:arrow2: :arrow2: :arrow2:

  
Juste ce matin, j'apprends ceci :

interdit en cas de mariage

avoir moins de 15 ans pour les femmes, et moins de 18 ans pour les hommes

:shock:

Vous avez dit égalité des droits ?
    "La femme réduite au chimpanzé" (E. Badinter)

  
En droite ligne avec l'ouverture de ce sujet, un livre à paraître d'Elisabeth Badinter, le conflit. La femme et la mère, chez Flammarion ce vendredi.
E. Badinter s'intéresse au modèle en développement qui fait de la maternité la base de l'identité féminine.

Dans un entretien à Libération de ce jour, elle écrit : « Les femmes sont les premières touchées (par la crise), elles ont fait des études, cherchent du travail, sont sous-payées et jetables comme des Kleenex. C'est l'origine du bouleversement. [...] Dans le même temps, on a assisté à la remise en cause du consumérisme. L'idée s'est imposée qu'on faisait fausse route dans la course aux ambitions inutiles et qu'une autre vie, plus conforme à la nature, était possible. Beaucoup de femmes ont été sensibles à ce discours. »

Elle s'intéresse ensuite à la montée de l'individualisme. Elle voit dans cette conjonction —crise, anticonsumérisme, individualisme— un terreau complexe propice à un recul du féminisme égalitariste. Mais il y a des résistances qui ont un impact sur l'ensemble de la société.
Elle écrit par exemple : « De la montée de l'individualisme et de l'accroissement des devoirs maternels naît ce conflit interne aux conséquences sociales fantastiques. Car les sociétés oublient que les femmes possèdent une petite bombe atomique : celle de ne pas faire d'enfant. En Allemagne, Italie, Espagne, quand la société fait peser sur les épaules de la femme tout le poids de la maternité sans l'aider, les femmes font moins d'enfants ou pas du tout. »

  
Aujourd'hui, un article dans le Monde à la suite de la parution du livre Le conflit. La femme et la mère, en réaction à une polémique qui nait déjà.
Par exemple, dans le JDD, Edwige Antier, pédiatre et députée UMP écrit :

« Elisabeth Badinter est une archéo-féministe qui connaît mal les aspirations des jeunes mères d’aujourd’hui. Elle est dans un déni de la maternité. ».

Plus nuancée, Nancy Huston écrit dans La vie :
« Pour Élisabeth Badinter, le militantisme pro-allaitement de la Leche League constituerait le principal danger pour l’émancipation féminine. Ici, comme dans ses autres livres, elle minimise les problèmes comme la violence domestique, la prostitution, la pornographie ; surtout, elle passe sous silence la question gravissime de la violence utilisée, y compris par les mères, dans l’éducation des garçons. Si les pères étaient plus impliqués dans les soins des tout-petits, la misogynie pourrait peut-être commencer à s’atténuer.

Élisabeth Badinter a raison d’affirmer qu’il existe un conflit femme-mère. Comme elle, je reconnais la culpabilité qui pèse sur les mères ; comme elle, je plaide pour la diversité des modèles de réalisation des femmes. Je suis tout à fait consciente, aussi, de l’ambivalence de l’amour maternel : c’est même un de mes thèmes romanesques de prédilection : mes romans regorgent de “mauvaises mères” ! Mais pourquoi s’acharner à démontrer que l’instinct maternel est pure invention idéologique ? Tout le monde s’accorde pour dire qu’il existe un instinct sexuel. Pourtant, il est de fait sublimé par de nombreuses personnes, notamment des religieux. L’humain, parce qu’il est un être de langage, peut échapper au programme de la nature. Les hormones de l’allaitement existent mais on peut ne pas allaiter. Voilà ce qu’il faut dire : nous sommes l’espèce qui peut changer sa nature, et c’est tant mieux !
»

Interrogée dans le Monde du 13 février, Elisabeth Badinter répond :
« "Le Conflit" suscite des polémiques. On considère ce livre comme un pamphlet, alors que vous vous appuyez sur des études, des statistiques. Et on vous traite d'"archéoféministe".
Cela me fait sourire. C'est une attaque ad hominem qui se veut efficace car dans une société ou le mot féministe est déjà presque une insulte, une femme archéoféministe... c'est une superringarde. La pire des insultes ! J'attends plutôt des arguments, je pense qu'il y en aura.
(…)

Ce que je veux montrer, c'est qu'on est à la croisée des chemins. Eliette Abécassis, dont je ne partage pas l'approche de la maternité, dit une chose juste : il y a deux sortes de femmes, celles qui aiment à se retrouver en femelles mammifères, et celles qui détestent cela, ne veulent pas en entendre parler.

Je lutte pour qu'on cesse d'avoir une idée unique de la gent féminine, comme si on était un troupeau. On a des désirs, un inconscient, une histoire différente. Si l'on accepte ce discours naturaliste, tel celui de La Leche League (association pour la promotion de l'allaitement), alors toute femme doit allaiter, et y trouver sa jouissance. Aucune excuse n'est recevable pour ne pas le faire. C'est la fin de la liberté de choix, mais aussi celle de la lutte contre l'inégalité des sexes.
»

Enfin elle conclut :
« Au-delà du problème des femmes, la société actuelle est très régressive. On est dans une mouvance d'angoisse, on met en avant le principe de précaution, on a peur de tout, on est dans des positions de repli.

Quant au féminisme, il est vraiment coupé en deux, et depuis les années 1980, le féminisme naturaliste, différentialiste, victimaire, s'est peu à peu imposé à la société occidentale. Le thème de l'indépendance économique des femmes n'est plus tenu. Et le féminisme de conquête, celui qui défend l'égalité, est en sommeil.
»

Je vous livre la polémique toute nue.
J'ai bien sûr un avis personnel, qui se résume fort simplement : liberté, liberté, et égalité, égalité !
  • Message par insoL, samedi 13 février 2010 à 16h02
    citer

Nous sommes tous des chimpanzés, en un peu plus compliqué.
D'où le sempiternel débat de l'acquis et de l'inné.

http://bibliobs.nouvelobs.com/20100212/ ... h-badinter
Rien ne peut être pensé sans son contraire.
Héraclite

  
J'ai également lu l'interview d'Elisabeth Badinter dans Le Monde d'aujourd'hui. Curieux, la rapidité de la polémique avec un livre qui vient à peine de sortir. Certains lisent vraiment très rapidement à moins qu'ils n'aient reçu le livre avant sa sortie en librairie. N'ayant pas lu (encore) son livre, je ne donnerai aucun avis, d'ailleurs je ne suis pas certain d'être compétent. Elisabeth Badinter est une personne que je respecte beaucoup. Bien que connue sur la scène publique, elle ne se montre pas dans l'arène médiatique ayant des commentaires sur tout et n'importe quoi.

coignet
Juste ce matin, j'apprends ceci :

interdit en cas de mariage

avoir moins de 15 ans pour les femmes, et moins de 18 ans pour les hommes

:shock:

Vous avez dit égalité des droits ?


Il me semble, c'est à vérifier, que la loi a été changée récemment et maintenant c'est 18 ans pour tout le monde
Ibergekumene tsores iz gut tsu dertseylin
(C'est un plaisir de raconter les ennuis passés)
Proverbe yiddish

  
Un autre commentaire sur ce blog.
Je n'ai pas lu le bouquin ni les interviews. Difficile de donner un avis dans ces conditions.

Je peux simplement dire que le train productivisme économique, alimenté par la pensée judéo-chrétienne et récemment tiré par la locomotive de l'école de Chicago, a précipité l'avènement de la société du risque décrite par U. Beck, société qui reporte ses contradictions sur les individus, en particulier les femmes.
Contradictions du travail salarié intensif, de la maternité et du développement démographique, enfin bref de la croissance de tout sauf du bien-être...
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

Flickr
  • Message par HB, jeudi 18 février 2010 à 9h21
    citer

  
Peu importe la pensée judéo-chrétienne ou autre la condition des femmes et même des hommes est sacrifié pour la pseudo croissance de toute façon :wink:
Les hommes d'aujourd'hui sont les femmes de demain :bla:
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