le Pirate Forum

  
Révélateur LC-29 :
La fiche que tu cites est celle éditée par Fuji : ils communiquent les éléments qu'ils veulent, et pas forcément tout ce qui est faisable !
Tu trouveras ta réponse dans la fiche du révélateur LC29 accessible depuis cette page (fichier à télécharger Ilford révélateurs liquides), page 7 : dilution 1+19, temps de développement 4,30 mn.

Cette indication est aussi présente dans nos tables qui sont une simple compilation de l'ensemble des documentations publiées.
On y trouve aussi les temps pour l'Ilfosol, autre révélateur liquide.

Fixateur :
Le temps de fixation est le même quel que soit le film. Les indications sont données par le fabricant du fixateur.
Par exemple, dans cette documentation d'Ilford (documentation générale tous films et toutes chimies Ilford-Lumière) p. 41 du PDF (numérotée 34 sur l'exemplaire imprimé), il est indiqué d'utiliser suivant les films des temps allant de 2 à 5 mn avec une dilution de 1+4. Applique un temps de 5 minutes et tu seras tranquille.

Concernant les informations données ici :
Nous avons mis en place deux manières de trouver les informations :
Les documents pdf téléchargeables qui sont une simple réunion sur une même page de ce qui a été publié par les fabricants
La table de développement qui est une synthèse de ce qui est publié, pour en rendre l'accès plus aisé.
Nos tables comportent rigoureusement les indications des fabricants.
Les tables de reeltime sont parfois fantaisistes.

Concernant les temps de moins de 5 minutes :
en effet, des temps trop courts sont en théorie déconseillés, car les risque de résultats hétérogènes sont plus elevés qu'avec des temps longs.
Dans ce cas précis, il y a deux manières de faire : calculer par déduction un temps plus long avec une dilution plus élevée, ou faire ce qui est indiqué en considérant que le fabricant du révélateur n'est pas fou, et en étant très soigneux.
Je fais le deuxième choix, en agitant 30 secondes, puis 5 secondes toutes les 30 secondes, et j'ai de bons résultats.

Je te remercie infiniment pour ta patience au niveau des réponses. Pour voir si j'ai bien compris,

1) révélateur : LC29. Dissolution 1+19. Tps : 4min30sec dans la cuve. Ma cuve est une cuve Patterson de 290ml. Donc je prends 1/20 de LC29 et 19/20 d'eau. J'agite 30 sec et 5 sec toutes les 30 sec durant le temps indiqué.

2) Je rince avec de l'eau remplir et vider la cuve 3 à 4x de suite avant de fixer.

3) Je fixe avec un fixateur. Dissolution 1+4. Donc 1/5 de cuve pour le fixateur ilford et 4/5 d'eau durant 5 minutes. Je mélange comme pour le révélateur.

4) Rinçage final. Avec du courage, on peut remplir, retourner deux fois sur elle-même puis vider sa cuve une vingtaine de fois, l'ensemble devant durer environ 15 minutes.

5) Agent mouillant que j'achète chez un photographe. 2 mn dans un bain d'eau du robinet avec agent mouillant ; je vide et remplis avec de l'eau distillée (bidons de 5 litres en droguerie ou supermarché), bain d'une minute.
Puis je suspends les films.

Voilà je pense être dans le bon.

Pour l'agent mouillant tu as une marque que tu préconises ou je fais au feeling du vendeur ?

Encore un grand merci.
Lecteur et voyageur de l'image, passionné de photo, rédacteur pour Focale Alternative Magazine.
http://www.focale-alternative.be/

  
Voilà : exactement comme ça !
Prends l'agent mouillant qu'il aura, la marque n'a pas d'importance tant qu'il est conçu pour film et donc pur ne comportant pas d'agents additifs qui pourraient avec le temps détériorer l'émulsion.

Tu verras que la seule chose à vraiment apprendre est le bobinage sur la spire.
Tu as certainement intérêt à le faire auparavant une ou deux fois à la lumière avec un film à massacrer pour l'occasion (périmé par exemple, ou déjà exposé mais que tu avais l'intention de jeter…). Ce n'est pas difficile du tout, mais la première fois dans le noir sans répétition préalable, je ne suis pas certain qu'on y arrive (je fais cela depuis l'âge de 10 ans, indication pour dire que ce n'est pas sorcier).

Dans le noir, penser à l'avance à ceci :

disposer de manière à savoir les retrouver sans hésitation :
- spire dans le bon sens pour ne pas avoir à réfléchir à l'orientation de l'entrée du film ;
- cuve ouverte avec son axe central en place et couvercle à proximité ne risquant pas de tomber au moment où tu l'attrapes ;
- paire de ciseaux pour couper le papier collé au film en fin d'enroulage sur la spire.

Dans le noir tu devras : dérouler le papier qui entoure le film, et repérer le début du film ; enrouler le film sur la spire ; couper la fin du film pour ne pas enrouler le papier sur la pire ; engager la spire sur laxe ; refermer la cuve.
  • Message par HB, mercredi 3 novembre 2010 à 12h07
    citer

  
Moi, j'ai un truc noir avec 2 manches :wink:

Ok un grand merci à vous. Je fais cela demain et vous tiendrai au courant des avancées ou erreurs :-)
Lecteur et voyageur de l'image, passionné de photo, rédacteur pour Focale Alternative Magazine.
http://www.focale-alternative.be/

  
Même avec le truc noir avec deux manches, il faut tester au moins une fois à blanc (si j'ose dire) l'enroulement du film dans la spire, ne crois-tu pas ? Pour éviter de tartiner son précieux premier film d'empreintes digitales sur l'émulsion et de pliures sauvages.

Voici une vidéo trouvée sur YouTube, début pour le film 120 à 2,40 mn.



Il n'est pas d'une phénoménale habileté, mais ça a le mérite de permettre de bien voir les étapes à ne pas rater.
Je conseille de couper en fin de bobinage plutôt que de décoller : on risque de froisser le film, même s'il m'arrive aussi de faire ainsi.

Pour bien engager le film dans la spire au tout début, ne pas hésiter à saisir l'amorce entre les doigts et à bien l'engager, car il n'y a pas de vue exposée sur les deux premiers cm et les empreintes digitales ne posent dont pas de problème :



(c'est moi, avec du film 135 ; mais c'est à peu près pareil avec du 120)

Couper les deux angles au début du film, 2 à 3mm de coupe.

Pour éviter les empreintes de ses petits doigts sur la précieuse émulsion, on peut aussi se laver les mains ou mettre de jolis gants blancs en coton "special photo" :mrgreen:
Pour les films 120, j'utilise les mêmes spires que pour le 35 mais je cafouille toujours un peu pour l'engagement du film. Après, au lieu d'effectuer une rotation alternative sur les joues de la spire, j'ai trouvé qu'il est plus facile de pousser le film qui s'enroule alors bien sagement. Intéressant, nan? :wink:

danyves
Couper les deux angles au début du film, 2 à 3mm de coupe.
Ah, oui! Fort juste! ...et en prenant soin, au prix de plusieurs essais si nécessaire, de ne pas couper dans les trous :marteau:

  
Quelques remarques :
  • avec du film 120 il n'y a pas de risque de couper dans les trous…
  • ces petites coupes peuvent se faire sur le film 135 à la lumière, puisqu'il est dans son chargeur et qu'on a pris soin de ne pas le rembobiner intégralement ;
  • le film 120 est très court, et la petite facilitation éventuelle procurée par le léger abattement des angles est moins nécessaire ; si je le fais toujours avec le 135, je ne le fais jamais avec le 120 ;
  • enfin, la méthode de Solange est intéressante. Voici ce que je fais personnellement : alternativement, j'appuie légèrement le pouce sur le film du côté qui l'enroule, pour aider à son avancée, puis je le soulève et appuie l'autre pour maintenir le film enroulé et qu'il ne ressorte pas lors du mouvement inverse. Me fais-je comprendre, ou dois-je ce soir faire des photos ou des dessins ?

L'action des pouces est lumineusement expliquée. :D:

La coupe des angles vaut quand même aussi pour le 120.
  • Message par HB, mercredi 3 novembre 2010 à 15h02
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Merci pour les coupes de biais, ça doit être la raison qui me rend plus difficile la mise en place des 135 :wink: Les 120 sont plus faciles à enrouler, du fait aussi par la largeur plus importante. C'est plus facile à la lumière :lol:

Ah! Que ce sujet est passionnant et que je suis contente de passer par là, alors que le temps m'invite à me consacrer à quelques bienfaisantes et nécessaires occupations cérébrales...
coignet
...Voici ce que je fais personnellement : alternativement, j'appuie légèrement le pouce sur le film du côté qui l'enroule, pour aider à son avancée, puis je le soulève et appuie l'autre pour maintenir le film enroulé et qu'il ne ressorte pas lors du mouvement inverse. Me fais-je comprendre, ou dois-je ce soir faire des photos ou des dessins ?
Oui, oui, un dessin, j'ai rien compris :oops:

En cadeau, mon labo idéal et obligé (c'est le seul endroit où je peux obtenir le noir total) :

Tu peux charger dans un manchon, seulement faire attention de ne pas en couper le tissu.

J'ai chargé ainsi des cuves Paterson de 5 et 8 spires parfois.

  
Alors dessins ou photos ce soir…

Pour couper l'amorce d'un film 135 :

1. couper la languette en laissant l'arrondi (côté gauche sur le dessin)
2. abattre l'angle restant d'un coup de paire de ciseaux.



Autre chose, après avoir vu ton décapsuleur sur ta photo :

ouvrir une cartouche sans outil, par l'exemple :
(à faire dans le noir…)










C'est astucieux de profiter ainsi de l'arrondi mais avec ta méthode d'ouverture, les ongles doivent ressortir en triste état :wink: (j'aimerais bien récupérer mes ciseaux, stp!)
J'ai vu dans un atelier photo où je portais des boitiers à nettoyer qu'ils utilisent un petit outil pour ressortir l'amorce de la cartouche...

  
Le petit outil est utile si on a totalement rembobiné un film qu'on n'avait pas terminé…
On peut se faire un petit outil jetable maison en collant un morceau de scotch double-face sur un ticket de métro. Introduire le ticket ainsi habillé entre les lèvres de la cartouche, tourner l'axe de la cartouche pour amener le film au contact du scotch et doucement tirer le ticket vers l'extérieur en continuant à tourner l'axe dans le sens inverse de celui du bobinage.

L'outil extracteur ne sert qu'en prise de vue après une fausse manipulation.

Pour le développement, on décapsule la cartouche.
  • Message par HB, mercredi 3 novembre 2010 à 17h14
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Architecte, c'est un bon boulot :wink: :bise:

  
danyves
L'outil extracteur ne sert qu'en prise de vue après une fausse manipulation.

Pour le développement, on décapsule la cartouche.


J'utilise l'extracteur pour pouvoir couper l'amorce à la lumière puis dans le noir j'ouvre la cartouche avec un décapsuleur.
  • Message par HB, mercredi 3 novembre 2010 à 18h36
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ça ouvre aussi les bières et sodas :lol:

  
Pour ne pas avoir à utiliser ces deux petits outils, je ne rebobine pas mes films et laisse dépasser la languette. Il suffit de cesser de tourner la manivelle lorsqu'on sent que le film lâche l'axe de l'entraineur.

Voici donc la coupe de l'amorce d'un film 135 : en haut à droite, coupe au-dessus de l'arrondi du départ de l'amorce ; en bas à droite, angle abattu d'un coup de ciseaux.



Solange a dit :
Oui, oui, un dessin, j'ai rien compris

Alors à défaut de dessin (nous sommes sur un forum de photo, non ?) voici les photos promises cet après-midi, faites exprès pour toi tout à l'heure, avec un film périmé, un appareil photo sur pied et retardateur !

Engagement du film dans la spire en le tirant avec les doigts


le pouce de la main gauche maintient le film d'une légère pression en tournant vers l'avant la partie gauche de la bobine


le pouce de la main gauche est soulevé et celui de la main droite maintient le film d'une légère pression en tournant vers l'avant la partie droite de la bobine


et retour au premier geste


et inverse


et retour


etc.

  
HB
Architecte, c'est un bon boulot :wink: :bise:

C'est pour cette image que tu dis ça :?:

Tu as raison de le souligner, car en effet, Laurent a, pour l'occasion, sorti de ses cartons à dessins l'esquisse d'une proposition d'étude concernant un immeuble à rénover, pour lequel le choix a été de ratiboiser les étages supérieurs qui tombaient un peu en ruine :pique: .
Il faut lui reconnaître la parfaite adaptation de ses travaux d'architecture aux questionnements des Pirates sur le site :gaga2:

____________________________________

Question (très) sérieuse à :pic : tu mets tes (gros) doigts (sales) sur le film ??? :shock2:

  
Incrédule et peut-être scandalisée :del s'exclame (on l'entend crier à travers la toile) :
Question (très) sérieuse à :pic : tu mets tes (gros) doigts (sales) sur le film ??? :shock2:

Oui ! Je me lave les mains, et applique les pouces sur le dos du film, pas sur l'émulsion !

Laurent, je suis confuse par ta gentillesse et ton efficacité. :cool: (si, si!)
Bon, je me dis que tu travailles aussi pour la Gloire qui te le rendra bien un jour et pour la Postérité, ce qui devrait te plonger dans une douce et longue béatitude?

...et je vais essayer cette drôle façon de ne pas totalement rembobiner le film, bien que cela me soit parfois bien utile pour identifier les bobines exposées.
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