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Message Publié : mercredi 6 novembre 2013 à 14h54
J'ai mis un verre de visée avec stigmomètre sur mon Canon 5D, ça change la vie pour la MAP manuelle, mais ça décale un peu l'exposition. Il faut penser à sous exposer d'environ 2/3 d'IL.

Message Publié : mercredi 6 novembre 2013 à 15h59
par Tromer
Ergonomie à l'ancienne ... Glop ou pas glop ?


Message Publié : mercredi 6 novembre 2013 à 19h02
Cette vidéo tend à laisser penser que peut-être cela ne l'est pas tant que cela, car l'opérateur semble peiner à utiliser les trucs et les machins :yx:

Message Publié : mercredi 6 novembre 2013 à 19h18
par Tromer
En effet. Je pense surtout que nous (quand je dis "nous", c'est surtout les autres, les jeunes) avons oublié le délicat maniement de ces accessoires venus d'un autre temps où il fallait être capable, tout à la fois, d'appuyer sur un minuscule bouton pour débloquer la roue crantée qu'il s'agissait de tourner en visant juste pour que le bon chiffre s'arrête bien face au petit repère que nos yeux aquilins n'avaient, alors, aucun mal à discerner ... quant à appuyer sur un petit bouton pour soulever une autre petite roue tout en la faisant tourner... cela semble être devenu quasi impensable pour les élevés au tactile et autre effleurement .... Le "vintage" a sans doute des limites ; à en croire certaines réactions sur d'autres forums le bel objet serait surtout destiné aux bobos nostalgiques :cry:
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C'est pas parce que c'est la saint Léonard qu'il faut faire passer les anciens pour des connards nanars :twisted:

Message Publié : mercredi 6 novembre 2013 à 21h55
par paga
coignet a écrit :
Cette vidéo tend à laisser penser que peut-être cela ne l'est pas tant que cela, car l'opérateur semble peiner à utiliser les trucs et les machins :yx:



L’opérateur semble nantis de mains énormes... ou bien le prototype qu'il utilise n'est pas produit à la bonne échelle :lol:

Message Publié : mercredi 6 novembre 2013 à 21h59
Tromer a écrit :
à en croire certaines réactions sur d'autres forums ...
Il y a toujours des râleurs...

... le bel objet serait surtout destiné aux bobos nostalgiques :cry:
L'objet, par son prix et ses spécifications, n'est a priori pas exactement grand public.
Mais je suis certain qu'il y a un public pour ce genre d'appareil.
Jacques, pote a bien résumé la stratégie de Nikon, qui fait en même temps des boîtiers compacts, légers, semi-légers, pro légers, et pro tout court, avec des spécifications parfois très proches, en piochant ça et là dans sa banque d'organes plutôt de très bonne qualité (il a parlé de boîtiers à la carte, c'est en effet presque cela).
Cela leur permet, de manière rentable, d'utiliser une même électronique dans plusieurs boîtiers, idem pour les capteurs, les viseurs, et de panacher.
Celui-ci est exactement cela : viseur et chambre reflex et capteur du plus beau boîtier pro actuel, habillé plus léger mais robuste, avec une électronique moins chère et plus lente, et sans gadgets (ou alors amovibles), pour ne pas prendre d'embonpoint, et ne pas trop consommer d'énergie, ces derniers points lui permettant d'utiliser une petite batterie et d'être pas trop lourd.

On peut toujours se dire qu'il auraient pu faire différent : il y aura ceux qui le voudraient plus techno, d'autres plus sobre. Je trouve que tel qu'il est c'est une belle proposition.
Pourtant, je fais partie de ceux qui souhaiteraient le même sans AF, sans automatismes d'exposition multizone, encore plus simple, mais avec verre de visée à la carte et stigmomètre. Peut-être faut-il attendre que Nikon le produise dans un an ou deux ?

Message Publié : jeudi 7 novembre 2013 à 0h48
par paga
coignet a écrit :
Pourtant, je fais partie de ceux qui souhaiteraient le même sans AF, sans automatismes d'exposition multizone, encore plus simple, mais avec verre de visée à la carte et stigmomètre. Peut-être faut-il attendre que Nikon le produise dans un an ou deux ?


Je suis un peu de cet avis aussi, on peut rêver d'un Df-P "a la carte"... Qui peut le plus peut le moins, et souvent "less is more" :kl:

Fides et Ratio

Message Publié : jeudi 7 novembre 2013 à 10h58
Cette discussion résonne avec les problématiques d'innovation auxquelles je m'intéresse par ailleurs, au plan professionnel.

Nos objets familiers ont une fonction anthropologique autant que de service, et c'est souvent dans cette dimension que se projette le marché.
Par exemple dans un smartphone, la véritable course à l'innovation au sens de création de technique réside dans les tréfonds des machines (more than Moore, …). Les entreprises japonaises sont les meilleures dans cette course - tant que l'on reste loin des technologies duales. Mais en termes de marché, c'est la fonction anthropologique/sociale qui fait les chiffres de vente, du moins qui capte une bonne partie de la valeur.
Apple c'est une véritable innovation sociale qui tourne grâce à des brevets japonais et un assemblage chinois. La performance de Nike est essentiellement sociale, et ainsi de suite.

Si l'on regarde l'horlogerie, force est de constater que les montres mécaniques - technologies très anciennes - tirent tout le marché, et que les montres à quartz à aiguilles sont la norme, alors que la présence des aiguilles est plutôt une complication inutile.
Idem avec les voitures électriques : la plupart ressemblent à une voiture thermique.

Et de là j'en vient aux appareils photo. Ce Nikon DF, c'est un peu une montre à quartz à aiguilles.
La véritable innovation est à l'intérieur.
Pourtant l'incroyable innovation technique et anthropologique amenée par le numérique conserve encore, chez certains du moins, ses ressorts de rappel : un capteur doit être 24x36 pour être smart, un appareil doit comprendre des fonctions rendues inutiles par la technologie (MAP et exposition manuelles, réglage de la sensibilité, …), on récupère des marques traditionnelles (Carl Zeiss par exemple alors que les allemands n'ont plus rien à voir là-dedans), …
L'industrie japonaise domine ce marché de la tête et des épaules, mais a encore besoin de ce rappel de la tradition pour susciter l'envie d'acheter (tout comme la société japonaise, d'ailleurs - tradition et innovation).

Je suis frustré de ne plus faire suffisamment de photo argentique, mais je n'en n'ai plus ni le temps ni "l'usage social". C'est pourquoi j'ai conservé un appareil à film, 24x36 en l'occurrence, et du coup j'ai fini par acheter "le même en numérique" pour limiter la dépense et amortir l'investissement déjà consenti. Je ne suis pas pour autant spécialement enthousiasmé par les résultats obtenus (j'ai encore des photos floues, ou mal exposées, ou mal cadrées car je n'avais pas le temps de changer d'optique, et je passe des heures à développer avec CR).

Mais je ne vois aucune autre "raison rationnelle" à se doter d'un appareil numérique 24x36 "manuel". La dimension du capteur n'est pas vraiment déterminante, oui une mesure multizone est plus performante que la cellule merdique de nos chers télémétriques, oui l'AF s'il est bien maîtrisé est un plus indéniable (pour preuve le Nikon DF l'utilise pour la MAP manuelle), et tout cela tient désormais dans des appareils de 200 ou 300g hybrides ou compacts qui sortent des jpeg impeccables.

Ce Nikon Df est donc en un sens un rappel de notre condition d'humains, soumis au désir mimétique, condition totalement irrationnelle mais qui est notre réconfortante maison commune ! Je lui souhaite donc longue vie !

N'Etre ou n'avoir

Message Publié : jeudi 7 novembre 2013 à 12h07
par Tromer
Très intéressante réflexion qui nous est livrée ici par le pote, Jacques ; merci.

Toutes ces réflexions à propos d'un nouveau matériel ( ce qui n'est pas ici fréquent), permettent au moins de resituer bien des choses. Plutôt que d'alimenter plus avant ce fil qui pourrait fort vite devenir obèse, je m'en vais réfléchir sur le recyclage des objets qui ont eu une âme et la façon de, qui sait, leur redonner une vie.

je vous ai fait des petits dessins

Message Publié : jeudi 7 novembre 2013 à 13h45
Jacques, pote a écrit :
Ce Nikon DF, c'est un peu une montre à quartz à aiguilles.

Tout à fait.
La disposition des organes telle que nous la connaissons sur les matériels 24x36 argentiques est directement issue du mécanisme nécessaire, avant toute considération esthétique.

Lorsqu'Oskar conçoit sa petite boîte à photos, il la dimensionne en fonction d'impératifs techniques :

    • un rouleau de film, qui doit défiler devant la chambre et pouvoir être enroulé à nouveau de l'autre côté ;
    • les rideaux de l'obturateur qui doivent aussi pouvoir s'enrouler à gauche et à droite de la chambre ;
    • un mécanisme de réglage de la vitesse.


Rapidement, l'épure sera adoucie, pour être plus jolie et plus douce en main, certains préférant chanfreiner les angles (Zeiss), d'autres les arrondir (Leitz).


Jusqu'à la fin des années 50, l'intégralité de la production mondiale se contente de décliner des variations autour de ce modèle, en lui ajoutant divers perfectionnements.

Ce qui se passe sur le capot est, tant que les commandes sont mécaniques, le reflet exact de ce qui est dedans.
À gauche, un bouton pour rembobiner le film ;
à droite, un autre pour l'avancer ;
le déclencheur est sur l'axe de l'obturateur ;
le barillet des vitesses sur l'axe du mécanisme d'horlogerie.

Seul point supplémentaire, il faut un dispositif pour viser.
Il est au début un simple cadre. Puis il intègre des éléments pour mesurer la distance et prend de l'embonpoint.

Un jour, vient l'idée de créer un mécanisme permettant d'avancer le film et armer l'obturateur de manière plus confortable, avec un levier (Leica M3, viseur-télémètre et levier d'armement, 1953).

La première rupture avec le modèle est la diffusion du reflex. Malgré tout, en dehors de la greffe du mécanisme du miroir, le reste ne connait aucune évolution.
Dans le même esprit que celui qui a présidé jusque là, le modèle emblématique, le Nikon F (1959), arbore un capot qui, suivant fidèlement la forme du pentaprisme utilisé pour redresser la visée à hauteur de l'œil, reflète dehors ce qui est dedans.

Deuxième rupture, chez Nikon : l'idée audacieuse de créer un mécanisme permettant de déplacer le déclencheur qui n'est plus sur l'axe de l'obturateur. Mais l'ensemble est encore totalement mécanique (F2, 1972).

À partir des années 80, on commence à découpler ce qui est sur le capot de ce qui est dessous, et à intégrer des commandes électroniques, qui permettent de disposer la plupart des commandes à peu près n'importe où. Cela permet de faire des regroupements plus ergonomiques, de supprimer certaines tringleries et de réduire le format, pendant que certains éléments enflent pour permettre d'intégrer des circuits électroniques, microprocesseurs, piles, batteries, etc.


À partir de là, petit à petit, à part le dispositif de visée, la présence de l'optique, de l'obturateur et du film, l'ensemble des commandes migre à la surface de boîtiers qui cessent de refléter le contenu, pour se conformer plutôt à l'encombrement des nouveaux éléments embarqués, de plus en plus nombreux, et à celle de la main.
Il en résulte une esthétique totalement nouvelle, qui arrive à son aboutissement lorsque disparaît le film et son mécanisme d'entrainement.

Je crois qu'on peut dire que l'appareil photographique classique n'est pas le reflet d'une analyse de nos gestes, mais de son contenu.
Mais il est simple, parce qu'il possède peu de commandes, et il a modelé nos mémoires et réflexes.

Vouloir faire comme si un boîtier d'aujourd'hui était le même qu'hier amène à faire ce que fait Leica avec ses M : un produit relativement aberrant, qui a ses adeptes.

Concernant les commandes elles-mêmes, sont-ce nos cerveaux qui ont du mal à intégrer la nouveauté, ou une certaine analogie entre geste et lecture de ses conséquences aide-t-elle à intégrer ce geste ?
Je trouve que tourner un barillet gradué est plus pratique et intuitif que pousser sur un petit bouton en regardant un écran d'affichage.
Les gens de chez Nikon, avec ce boîtier, tentent de répondre à cela.

Mais, très probablement, il tentent aussi de surfer sur la vague du vintage, bien que le contenu et le programme de ce nouveau matériel ne le soient pas du tout.
Et là, Jacques, pote a raison : c'est une montre à quartz à aiguille.

Prise en main

Message Publié : vendredi 8 novembre 2013 à 9h32
par Piga
Hier au salon de la photo j'ai pu (brièvement) prendre en main le Df ; première surprise, il semble léger, en tous cas ne donne pas la sensation de densité des premiers "F", question de répartition des masses peut-être, ou est-ce dû à son épaisseur. Une fois cette surprise passée c'est un boîtier qui tient bien en main (cela dit mes paluches doivent représenter la dimension maximale pour que ce soit confortable) et qui donne une impression de sérieux. Les commandes sont assez intuitives - du moins pour moi : j'ai vu des malheureux qui pestaient contre le fait qu'il faille appuyer sur le petit bouton central pour débloquer certaines molettes, ou qui ne comprenaient pas qu'il faille soulever la molette de réglage des programmes pour en sélectionner un autre (tiens, cela me rappelle vaguement quelque chose...).

Cela dit, il y a un pas avant de le considérer comme un F3 modernisé. Si certains dessins du capot rappellent vaguement le F3, le viseur n'a rien, absolument rien à voir avec celui du F3 HP. Pour tout dire, il semble étriqué - y compris par rapport à celui du F2. Notez que ces impressions sont totalement subjectives et peut-être contredites par des mesures objectives, mais c'est le sentiment que j'ai eu (et je dois être très subjectif, le Df noir m'a semblé plus lourd et dense que le Df chromé argent...).

Côté technique je me suis hasardé à poser deux questions au démonstrateur (?) du stand Nikon : la première à propos de la mesure de la lumière avec des optiques non AI. Réponse : il suffit de soulever l'ergot sur la monture d'objectif et la mesure à pleine ouverture se fera (sans aucun couplage ? Bravo Mr. Nikon d'avoir inventé ça !). La seconde, à propos de l'incompatibilité signalée dans sa fiche avec certains PC-Nikkor. Réponse : "c'est quoi, un PC-Nikkor ?". Je n'ai pas posé d'autres questions...

Au retour j'ai retrouvé avec plaisir mon F2...

Message Publié : vendredi 8 novembre 2013 à 10h08
Les démonstrateurs ne semblent pas très formés.
La mesure ne peut évidemment se faire qu'à diaphragme réel sans couplage mécanique ou électrique.

Concernant le problème de compatibilité avec certains PC, comme il n'y a aucune raison que celle-ci soit mécanique, je suppose qu'il s'agit de la fiabilité de la mesure de lumière. En effet, les versions les plus anciennes de ces optiques ont une lentille arrière très petite et du vignettage, et peut-être la mesure de lumière en mode multizone ne peut-elle pas être fiable.
Avec le D700, lorsque j'utilise mon PC-28, je fais soit une vérification avec un premier cliché dont je regarde ensuite l'histogramme sur le moniteur arrière, soit une mesure à la cellule à main (décidément le plus pratique).

Ce que tu dis du viseur étriqué est étonnant, mais peut s'expliquer par les données techniques :
grossissement de l'image dans le viseur "normal", type F, F2, et F3 non HP (viseur DE2) : 0,8 X avec 50mm sur ∞
grossissement de l'image dans le viseur HP DE3 : 0,75 X avec 50mm sur ∞
grossissement de l'image dans le viseur du DF1 : 0,7 X avec 50mm sur ∞.
Pourquoi ?

________________
1. et des D3, D4, D800

Message Publié : vendredi 8 novembre 2013 à 10h58
Piga a écrit :
il y a un pas avant de le considérer comme un F3 modernisé.

C'est en référence à son format et son poids que je me suis amusé à parler dans le titre de ce sujet d'un F3 modernisé avec capteur : il fait exactement la largeur d'un F3, ainsi que le même poids. Je suppose que c'est voulu, et qu'ils ont dû, pour l'étudier et le développer, se donner cette contrainte.
Et cela m'a immanquablement rappelé la période où Leica annonçait que le R10 serait comme un Leica R compact avec capteur, et donnait comme publicité à cela l'image d'un R7...

Message Publié : vendredi 8 novembre 2013 à 11h21
par Piga
Il y a aussi une incompatibilité mécanique de certains PC-Nikkor avec les boîtiers tels que le FM3A dont l'ergot ne peut pas se relever et empêche l'optique de bien se mettre en position - problème réglé sur les PC récents. Mais là, puisqu'on peut relever l'ergot, cela ne doit pas être ça. Mesure de la lumière certainement, mais il suffit (à défaut de cellule à main) de faire la mesure avant décentrement et de mémoriser (ou plutôt, de la conserver en manuel).

C'est curieux qu'il fasse la même largeur que le F3, à la prise en main il m'a paru plus trapu. Peut-être parce que le "grip" est plus volumineux que celui du F3 ? Ou, plutôt, parce qu'il est plus épais ? Mais la comparaison avec le F3 est valable, c'est un peu le même design.

Quant au viseur, le DE-3 grossit en effet moins que le DE-2 mais offre une visée plus "panoramique". Celui du Df grossit moins et donne un peu l'impression d'être au fond d'un trou. Cela présente au moins l'avantage, pour les porteurs de lunettes, de ne pas avoir besoin de bouger l’œil pour voir les indications en bas du dépoli.

Certainement un bon boîtier. Pas forcément pour moi...

Message Publié : vendredi 8 novembre 2013 à 12h28
Il y a plein de raisons pour que cela ne soit pas forcément pour nous. J'ai un D700 qui marche fort bien et semble robuste : je le garde.
S'ils avaient proposé celui-ci à l'époque, ça aurait été lui.

Message Publié : dimanche 10 novembre 2013 à 22h41
J'ai tripoté un peu ce boîtier aujourd'hui.
Je l'ai trouvé très plaisant, léger et d'une taille agréable, au déclenchement doux et beaucoup moins bruyant que le D700, au viseur excellent, lumineux et contrasté, vraiment, à mon goût, parfait.
    J'ai trois réserves :
  • je regrette la disparition sur ce boîtier de la très grosse poignée comprenant un déclencheur, si confortable et pratique sur les derniers boîtiers récents, disparition qui me surprend car elle me semblait être devenue la norme et constitue un progrès ergonomique évident ;
  • qu'on ne puisse plus mettre un protecteur d'écran sur le moniteur arrière qui risque de se rayer ;
  • et, la localisation aberrante de la carte mémoire.
    Le boîtier est présenté comme dédié avant tout à la photo, mais pourtant, là où sur le D700 il y a une petite porte d'accès à la carte mémoire, très pratique et maniable, on trouve sur ce DF des prises d'accessoires inutiles à la photo... et on n'accède à la carte que par la semelle dans le même logement que la batterie. Ce n'est pas très ergonomique, non ?

Message Publié : mardi 12 novembre 2013 à 17h19
par paga
coignet a écrit :
  • qu'on ne puisse plus mettre un protecteur d'écran sur le moniteur arrière qui risque de se rayer ;


J'ai loupé un épisode, pourquoi ne peut on plus protéger l’écran arrière?

:cool:

Message Publié : mardi 12 novembre 2013 à 17h37
Il n'y a pas les crantages existant sur les autres boîtiers numériques pour adapter un protecteur rigide.
On peut mettre à la place un film collé à la manière de ce qui se fait sur les smartphones.

Il ne reste alors plus que deux récriminations. :kl:

Message Publié : mardi 12 novembre 2013 à 17h53
par Tromer
... c'est mieux que rien :mask:

Message Publié : mardi 12 novembre 2013 à 18h14
par paga
coignet a écrit :
  • et, la localisation aberrante de la carte mémoire.


Pour un appareil qui ne prend que des photos, pas de vidéo, il faut shooter pas mal avant de remplir une carte mémoire normale (disons 16MB)... donc a priori personnellement je m'en cogne un peu de la ou elle se trouve cette carte, j'en change rarement en dehors de quand je veux la mettre dans le lecteur de carte de mon Mac. De plus cette construction s’avère peut être plus fiable (étanche?) a long terme et moins propice aux pannes plutôt qu'une porte sur le coté.

:cool:

Message Publié : mardi 12 novembre 2013 à 18h31
Le plus souvent je sors la carte bien avant de l'avoir remplie.
Pire, je fais parfois des photos sur pied, et sors la carte sans retirer l'appareil du pied, pour la remettre ensuite après avoir vu la ou les photos sur mon ordinateur.
Cela reste faisable, mais de manière moins maniable.

J'attends maintenant ta réponse à ma dernière critique... :mask:

Message Publié : mardi 12 novembre 2013 à 18h48
par paga
coignet a écrit :
J'attends maintenant ta réponse à ma dernière critique... :mask:


Ce boitier semble léger, (tu l'as dit toi-même ci-dessus) bien plus léger que les gros machins a poignées du genre D3, D4 etc...
Donc on s'en passe peut-être bien de cette ergonomie grossie en plastique et récente, comme on s'en passait sur les anciens F

Tout baigne quoi! :marteau:

Message Publié : mercredi 13 novembre 2013 à 8h17
À cause de toi, j'ai échoué à lui trouver de vrais défauts. Il est vraiment bien ce nouveau boîtier...

Il reste à attendre la version sans AF avec verre de visée à stigmomètre, et sans écran arrière pour qu'il soit encore plus simple, tout en sachant que cela est illusoire, car l'écran arrière sert aussi à nettoyer le capteur, régler le type de fichier (conversion jpeg), paramétrer l'attribution des molettes selon ses préférences (très pratique).

Message Publié : mercredi 13 novembre 2013 à 12h53
par paga
coignet a écrit :
Il reste à attendre la version sans AF avec verre de visée à stigmomètre...


Un jour peut-être... un modèle "a la carte" :D:

les défauts du Nikkormat numérique ?

Message Publié : jeudi 14 novembre 2013 à 10h37
Je vais chercher et lui trouver d'autres défauts, ça ne devrait pas être difficile.

J'ai évoqué dans mon titre le F3. Je réalise que la comparaison n'est pas juste car le F3 était en son temps le vaisseau amiral de la marque. Aujourd'hui c'est le D4 qui joue ce rôle.
Le DF comporte des éléments importés de ce dernier, dans un boîtier simplifié et moins cher, mais de haute qualité. Autrefois les Nikkormat jouaient ce rôle de substitut simplifié du F puis du F2.
Ce nouveau boîtier est en quelque sorte un Nikkormat numérique.