Le Pirate

Non, je n'ai pas du tout cessé de prendre le train.
J'ai cessé d'y faire Kim, par constat d'incapacité à renouveler.

Je prends toujours le train et la dernière fois, je n'avais pas assez pris garde à ma destination et je me suis retrouvé en Allemagne.
Je vous convie à descendre du train avec moi à la découverte de cette ville impériale allemande.










réconciliation franco-allemande

Il est grand temps que le site devienne bilingue

Ach so ! (de sécurité)

Et bien, en passant par là, avec ou sans sabots, il faut mieux éviter les allusions trop explicites à la période teutonne Ceci dit, le centre de cette ville est assez intéressant, l'ambiance plutôt très agréable et les habitants sont très attachés à l'architecture bien typée.

Je constate, avec bonheur, que tu connais Metz. Je suis en accord avec ton analyse. Quant aux allusions à la période teutonne, je pense qu'il n'y a plus de problème maintenant. La municipalité actuelle en relais de la précédente battue aux dernières élections cherche à tirer partie du quartier baptisé "impérial" bâti durant l'annexion de 1870 à 1918.

très belle ville...METZ !

je me balade sur ce beau fil et qui vois-je? une tête bien connue ;-)

marielle, je replace donc avec plaisir qques clichés au regard malicieux...
bye bye faisions nous sur le quai....dernier clin d'oeil par la fenêtre....et je ne voyais plus que l'arrière de ce train...
j'ai toujours aimé les émotions des quais de gare ;-)

Ah dis donc !
Je découvre seulement maintenant ces photos de Lino...
Comme le temps passe !
Et comme les bagues aux dents changent visages et sourires... J'avais oublié !

J'avais longtemps espéré qu'en m’échappant de la ville et de ses noirs tumultes me serait donnée l'opportunité, cette fois peut-être, de le croiser à nouveau.
Le sachant volontiers matinal je n'avais pas hésité à me lever tôt matin ... la gare sentait bon le café et le chocolat chaud.
Près de moi une famille de japonais, dans un langage exquis mais à moi totalement hermétique, semblait entre deux rires se raconter les joies passées dans la capitale ... avant sans doute d'en rejoindre une autre.
Quand l'heure fut venue et annoncée je me dirigeai vers le quai C me frayant le passage au milieu des valises à roulettes qui vont rarement là où l'on voudrait qu'elles aillent, évitant habilement la dame qui dans une main tenait le sac où se lovait craintivement cet affreux chien qui font la gloire des stars et dans l'autre son billet comme s'il allait lui servir de coupe fil pour mieux et plus vite atteindre sa voiture et sa place... Une fois encore j'avais gagné la voiture la plus lointaine. Avant d'y monter je reconnu l'homme devant moi. Il avait attiré mon attention au point presse où il venait d'acheter un SAS ; je m'étais fait la réflexion "tiens, ça existe encore ?"
Puis à l'heure, comme c'est souvent le cas, le train quitta la gare ... les hauts-parleurs en hurlant nous distillèrent quelques conseils habituels et autres propositions de ravitaillement.

Je crois que je me suis endormi.



J'ai appris le lendemain que l'auteur des SAS venait de décéder