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Nikon D700 - 1,8/85 F |
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Y pleut tout le temps  |
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La banlieue est une de mes interrogations récurrentes. Il faut dire que j'y vis.
J'ai longtemps essayé de la photographier, sans vraiment réussir. La banlieue est à la fois une absence et un présence, celle de la ville. Elle est un ancien lieu de villégiature et de retraite, colonisé par les actifs. Elle est la cause et le symptôme de l'étalement urbain. Pas vraiment territoire, mais totalement lieu de vie. Lieu de communautés, mais aussi lieu de passage. J'avais démarré une série de micro-paysages sur flickr, mais j'ai arrêté de l'alimenter, pas convaincu. ... |
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Finalement j'ai chargé une série d'images sur ma galerie zenphoto.
Le cas échéant, si discussion, j'en transférerai quelques unes ici... |
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Intéressante série.
On y voit des détails d'architecture pavillonnaire, d'architecture "moderne", des lieux de petits plaisirs, délaissés, empreintes rurales en souvenirs, des grands axes, des déplacements. Nos banlieues sont en effet un peu de tout cela. À l'origine, dans les années d'après 14-18, une expansion urbaine sans précédent, sans plan, sans assainissement, sans projet, autour de centres urbains denses, qui construisent à travers ces quartiers de grands axes planifiés : rocades, périphériques, lignes de trains express. La banlieue a vu l'espace rural repoussé par les petites et grandes industries, la croissance des nouveaux quartiers, de petits oasis paisibles voisinant avec des lieux d'enfer, les quartiers privés de maisons individuelles jouxtant les grandes opérations publiques. Ces quartiers se sont trouvé des places entre les grands axes préexistants. Ici, c'est la ligne de chemin de fer PLM :  ……
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Photographie presque automatique, assis derrière la fenêtre du train, dans le sens banlieue —> centre. Nikon F2AS - 1,4/50 Ai - Agfa Vista-100 - tout à 1/30 de sec. |
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Je trouve que cette dernière série rend particulièrement bien le sentiment de profond malaise que je ressens à l'approche de certaines villes. J'essaie souvent d'imaginer la vie des personnes dans ces environnements. Lorsque je quitte la ville j'attends la campagne avec impatience...lorsque je rentre ça me fiche un vrai cafard ! | |||||||||||||||
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Pour continuer autour du chemin de fer et explorer l'idée de banlieue, il me semble qu'on peut dire que cette dernière s'articule fréquemment autour de délaissés, ceux des lignes de chemin de fer abandonnées, ou ceux créés par la présence d'une ligne qui irrigue des activités économiques peu propices au développement de l'habitat, constituant souvent l'épine dorsale de ces quartiers, ou constituant des sortes d'obstacles imposés à leur développement qui va tenter de les contourner, ou de les phagocyter.
Nikon F2AS - 1,4/50 - Agfa Vista-100 |
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Bon travail Laurent, à continuer, j'aime  |
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Interessante série de Laurent
J'aime bien la présentation en petit format sur deux colonnes qui permet d'avoir une vue d'ensemble Des vues que l'on retrouve presque à l'identique en arrivant dans bon nombre de gares La série de Jacques, pote est très variée et très riche, nécessitant plusieurs lectures |
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C'est ce que l'on voit depuis le train quand traverse la banlieue. Du bon !
J'ai lu, il y a quelques années, le bouquin; Les passagers du Roissy-Express. Francois Maspero et son amie photographe, Anaïk Frantz, ont passé plus d'un mois a faire toute la ligne du RER qui va de Roissy jusqu'à Saint Rémy les Chevreuse. Ils sont resté un jour à chaque gare. Intéressants, aussi, leurs regards. touche pas à mon hamac !
http://barnackla404.blogspot.com/ |
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La banlieue, c'est aussi ces cours d'immeubles anonymes où les enfants jouent au ballon le samedi après midi
Nikon F3 + 1,4/50 Ais - APX 100 in Rodinal |
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Qu'il est blème mon HLM ! |
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Toujours dans cette même idée de saisir ce que sont les abords des grands axes de banlieue.
Après l'urbanisation déjà ancienne des abords des lignes de chemin de fer, voici celle qui se développe depuis quarante ans près des grands axes routiers. Le centre commercial du Pontet est l'un des plus grands d'Europe :  ……
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Photographie toujours presque automatique, en voiture. Remarquez le premier plan occupé par la bande de béton qui borde la plupart de nos grands axes depuis une décennie. Nikon F2AS - 1,4/50 Ai - Agfa APX-100 - tout à 1/30 de sec. |
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Et toujours cette merveilleuse montre qui a tellement fait fantasmer ailleurs en banlieue rouge  |
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A ces espaces péri-urbains déserts, j'ai autrefois opposé, si l'on peut dire, une banlieue peuplée de jeunes, aujourd'hui moins jeunes car ces images datent de 1992-93, creuset de diversité et de middle class, à l'époque plein d'espoir en un avenir meilleur.
Des valeurs héritées du rêve américain... 
Aujourd'hui je vois moins de gaîté, de fêtes, une banlieue d'où l'espoir cède du terrain, où le rêve bon marché remplace peu à peu la promesse de citoyenneté... 
A suivre... PS images Canon EOS1, focales fixes (28 surtout), inversible (probablement Kodak), un coup de flash par ci par là, la dernière image leica M |
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Jacques, ô notre pote, je savais que tu apporterais un regard complémentaire sur ce sujet qui m'intéresse à plus d'un titre.
Comment fabrique-t-on le cadre de vie de ces dernières décennies, comment y vit-on ? Les faubourgs d'autrefois étaient faits de constructions légères et généralement non pérennes, ils pouvaient s'apparenter aux bidonvilles que le pouvoir central pouvait faire démolir. Ils sont remplacés par les banlieues, qui sont administrativement des villes à part entière, souvent résultats de l'absorbtion de petits centres pré-existants dans la sphère d'activité et de vie d'un centre plus important qui les englobe dans son développement, les enchassant dans ses espaces servants. On y trouve côte à côte de petits havres de paix semblant avoir échappé au temps, de grandes opérations d'habitat et d'urbanisme volontaires, de l'autoconstruction, se frayant une place entre les grandes infrastructures. On y trouve aussi les grands quartiers pavillonnaires qui concentrent, maison après maison, les rêves de leurs habitants. Il me semble intéressant de constituer, au hasard des envies, découvertes, et compréhension de ce qu'est la banlieue, de petits séries thématiques dont l'ambition serait de donner, par des regards croisés et complémentaires, une image de ce que sont nos banlieues françaises en ce début de XXIe siècle. |
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J'aime beaucoup cette vision Jacques-Potienne de la banlieue : la vie qui s'y passe, avec ses espoirs, ses "vies ensemble", ses rêves d'Amérique.
La photo des footballeurs américains est superbe. Que notre  urbaniste ne s'en offusque pas : j'aime mieux la banlieue habitée, vivante, humaine de Jacques, pote que la seule vision des grands ensembles urbains déshabités.
Même si, à l'instar de la dernière photo du Pote, on a l'impression que la banlieue, depuis quelques années, s'est vidée, déshumanisée, justement. |
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Quelque part dans la banlieue Est de Lyon, un dimanche de printemps, au sortir des urnes européennes (peu de monde, hein ?)
Nikon F3 + 1,4/50 AIs - APX 100 in Rodinal |
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Jolie gamme de gris et bel instant de vie d'un dimanche matin bien calme 
J'aime bien le mouvement de jambe élégant de cette jeune maman qui semble retenir la poussette sur une de ces fameuses pentes lyonnaises... ______________________________________ J'irai bien refaire un tour du côté de chez Swan... |
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Je relance ce fil par un lien que je trouve très intéressant.
mathieupernot.com L'auteur y explore l'univers des grands ensemble par plusieurs voies : en particulier les cartes postales telles qu'on les publiait dans les années de construction de ces quartiers, et les photos des dynamitages de ces dernières années, raccourci saisissant. À voir aussi ses séries de pignons dégagés après des démolitions d'immeubles accolés, et ses séries de chambres, qui me font terriblement penser à ce que j'ai cherché à faire là. |
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En quittant la gare de l'Est, direction Metz par le TGV
M6ttl, summicron 35/2 série IV, Kodak portra 160 NC |
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Ciel, voilà que Michel se met à la Kimfoto :shock: | |||||||||||||||
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coignet
Ciel, voilà que Michel se met à la Kimfoto :shock: L'esprit de Kim flotte sur le forum
Ces photos datent de l'automne dernier. Elles étaient restées en souffrance dans le boîtier, la pellicule n'étant pas terminée  Que je sois pardonné pour ce manque de respect à ce boîtier argentique Leica 
J'ai effectivement pensé à toi en prenant ces photos. N'y vois pas du plagiat  mais le travail d'un élève qui fait ses gammes |
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Bon élève  |
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La banlieue c'est aussi des artistes qui y vivent et y puisent l'inspiration..
Ici quelques photos lors du tournage d'un clip d'un jeune rappeur du 92 Canon Ftb 400TX 
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