C'est tout simple... Entre la vie parisienne et un durcissement de la législation peu compatible avec l'automobilisme tel que je l'entends, j'ai fini par tout revendre.
Je pensais conserver ce cabriolet 356, dont j'avais attendu longtemps le retour sur la route. J'avais déjà roulé "doucement dans l'allée" après en avoir fait l'acquisition, une conduite de frein s'étant rompue, le frein de parking seul ne permettait pas de circuler sereinement en dehors de l'ancienne base militaire de l'OTAN où je l'entreposais avec mes autres autos.
10 ans plus tard, mécanique à niveau et contrôle technique passé, il restait la carrosserie à faire, ce qui, pour ce faire dans les règles de l'art signifiait démontage intégral et "trouver" 20.000 euros pour régler la note... mais après un long week-end de balades, j'en ai conclu que ce n'était pas une auto pour moi : y'a pas de freins ! [pour être plus explicite, ses performances en terme de freinage ne sont ni en adéquation avec une conduite sportive, ni à la hauteur de celles des véhicules modernes en circulation ; j'aime pouvoir freiner tard et m'arrêter rapidement].
J'avais promis à son ancien propriétaire de la restaurer. J'ai à moitié respecté ma parole en la remettant sur la route. Je l'ai revendue à un collectionneur portugais qui a normalement dû finir le travail, auquel cas on doit pouvoir la croiser du côté de Faro. S'il a respecté sa teinte d'origine, elle est "gris souris".
On the road again, 05/2009