Une vie
Publié : dimanche 4 juillet 2010 à 21h28
Une vie.
Celles de ma mère, de ses frères, de sa soeur.
Il y a encore une survivante, âgée de 87 ans. Les autres vivent encore dans une mémoire de papiers et de photos, celles que l'on retrouve après les décès, dans des boites, en vrac, et qu'il faut déchiffrer.
Ma mère est un souvenir, et des boîtes et classeurs de papiers où je la rejoindrai un jour. Je voudrais lui rendre un hommage.
Née en 1921, ses portraits, de simples photos d'identités, me sourient encore :
On la voit ici derrière la poussette d'enfant, devant la quincaillerie familiale. Assis à gauche, son père. Avec le chapeau à plumes et les lunettes, sa mère. Son frère aîné et sa soeur sont déjà là. Le petit dernier n'est pas encore de ce monde.
En 1927, la voilà orpheline de son père, emporté par une pneumonie. La vie était fragile.
Ma grand mère va devoir élever cette famille seule. Dans la rigueur et la piété.
Voilà les deux soeurs à la fin des années 20, puis le pensionnat (à gauche) dans les années 30.
A suivre...
Celles de ma mère, de ses frères, de sa soeur.
Il y a encore une survivante, âgée de 87 ans. Les autres vivent encore dans une mémoire de papiers et de photos, celles que l'on retrouve après les décès, dans des boites, en vrac, et qu'il faut déchiffrer.
Ma mère est un souvenir, et des boîtes et classeurs de papiers où je la rejoindrai un jour. Je voudrais lui rendre un hommage.
Née en 1921, ses portraits, de simples photos d'identités, me sourient encore :
On la voit ici derrière la poussette d'enfant, devant la quincaillerie familiale. Assis à gauche, son père. Avec le chapeau à plumes et les lunettes, sa mère. Son frère aîné et sa soeur sont déjà là. Le petit dernier n'est pas encore de ce monde.
En 1927, la voilà orpheline de son père, emporté par une pneumonie. La vie était fragile.
Ma grand mère va devoir élever cette famille seule. Dans la rigueur et la piété.
Voilà les deux soeurs à la fin des années 20, puis le pensionnat (à gauche) dans les années 30.
A suivre...