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Pour ma part, j'en suis toujours à "belle carte postale" et je suis également admiratif du travail des pirates cités par Coignet. Mais je ne désespère pas de m'en échapper  |
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coignet a écrit : Pour moi qui ne sais faire que de la photo de type "Connaissance du Monde", les réussites comme celle d'Albator avec son téléphone, comme celles de Philippe H ou de Jacques, Pote, sont incompréhensibles et épatantes... Si je fais des photos avec mon téléphone, le résultat est plus que navrant ! Parfois je me dis que nous avons peur. La peur est le moteur de nombreux comportements, et l'on croise souvent des photographes apeurés. Peur : De ne pas avoir le meilleur matériel, de ne pas savoir s'en servir correctement, de ne pas montrer "bien" ce qu'on voit (cad avec piqué, netteté, précision médicale si ce n'est chirurgicale, ...), de faire "moins bien" que d'autres, de ne pas être digne des grands héros iconiques, ... enfin bref de ne pas être le plus beau devant le miroir. La photographie devient ainsi un objet social et anthropologique "chevelu" pour paraphraser Latour. Au lieu de ce qu'elle devrait être : une simple photographie, un éloge discret et personnel du monde et du temps qui passe. Le téléphone est pour moi libérateur de ces peurs : il est banal, imparfait, se met en oeuvre sans aucune connaissance particulière et permet de se centrer sur l'essentiel, à savoir la lumière, l'impression ressentie, l'ambiance. Tu devrais essayer... C'est une méditation sur soi, en quelque sorte.  |
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 Photographe japonais |
Tous mes remerciements pour ces doux compliments. Jacques, pote a raison. Une fois de plus. À un bémol près, assez personnel : je regrette l'utilisation de mon photophone pour certaines images qui mériteraient de vivre couchées sur un bout de papier plus large que 10 centimètres. S'il est libérateur -encore que je trouve la position de prise de vue peu confortable et faiblement efficiente pour l'astigmate que je suis- ses limitations techniques le relèguent encore au rôle de bloc-note. |
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Albator a écrit : Tous mes remerciements pour ces doux compliments. Jacques, pote a raison. Une fois de plus. À un bémol près, assez personnel : je regrette l'utilisation de mon photophone pour certaines images qui mériteraient de vivre couchées sur un bout de papier plus large que 10 centimètres. S'il est libérateur -encore que je trouve la position de prise de vue peu confortable et faiblement efficiente pour l'astigmate que je suis- ses limitations techniques le relègue encore au rôle de bloc-note. Hmmmm... Pour offrir à Noël, j'ai fait tirer sur baryté 30x30 (chez Picto) des photos Hipstamatic de New-York (reminder), eh bien elles ont de la tenue. Personne dans mon entourage ne voulait croire que c'était fait avec un iPhone/Hipstamatic. Il y a un peu de travail sur PS (notamment du débruitage par zone, de l'ajustement de niveaux, ...) mais je recommencerai sans hésiter. Et je pense que l'on peut aller au delà de 30x30, Picto dit que jusqu'à x2 (en référence à 300ppi) c'est bon sans problème, au delà il faut voir mais ça reste possible. |
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Jacques, pote a écrit : Peur : De ne pas avoir le meilleur matériel, de ne pas savoir s'en servir correctement, de ne pas montrer "bien" ce qu'on voit (cad avec piqué, netteté, précision médicale si ce n'est chirurgicale, ...), de faire "moins bien" que d'autres, de ne pas être digne des grands héros iconiques, ... enfin bref de ne pas être le plus beau devant le miroir. Je me reconnais bien là....  avec pour résultats de "belles cartes postales"....... |
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Photographe japonais |
Tu triches ! En noir & blanc, il n'y pas de bruit chromatique ! Lorsqu'il y a de la lumière, c'est plutôt bon, mais dès que l'on est en proie à une ambiance sombre ou pire encore face au grand écart ombre & lumière, c'est la catastrophe. Mais au fond, ce n'est pas grave... |
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Comme Albator l'a si bien dit, merci pour ces compliments. Je suis aussi d'accord avec les propos de Jacques, pote, il y a quelques temps je ne voulais pas photographier avec mon Smartphone, puis un jour par flemme de porter un boîtier j'ai commencé, et depuis je ne peux plus m'en passer. À tel point que je ne sors même plus mes boîtiers, même en voyage. Il est vrai que parfois je me dis que c'est peut-être dommage. Je suis aussi d'accord avec lui sur la taille des tirages que l'on peut en sortir. Il existe à Paris une petite galerie qui se nomme Mobile Caméra Club dans le 9e arrondissement, où j'ai pu voir des tirages d'assez grande dimension issus de photographies effectuées avec un téléphone, et cela rendait pas mal du tout. |
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Jacques, pote a écrit : Peur : De ne pas avoir le meilleur matériel, de ne pas savoir s'en servir correctement, de ne pas montrer "bien" ce qu'on voit (cad avec piqué, netteté, précision médicale si ce n'est chirurgicale, ...), de faire "moins bien" que d'autres, de ne pas être digne des grands héros iconiques, ... enfin bref de ne pas être le plus beau devant le miroir. Il y a longtemps que je n'ai plus peur, et que je me moque du matériel, à qui je demande uniquement d'être agréable et de fonctionner. Je me moque du piqué et de toutes ces choses, et j'utilise du vieux matériel considéré comme périmé. Le problème vient d'ailleurs : je ne sais pas outrepasser le rendu dit réaliste. Et, surtout, je n'arrive absolument pas à cadrer avec ces choses toutes plates que sont les téléphones. J'y arrivais à peu près correctement avec un petit compact que j'ai perdu. Mais je ne suis vraiment à l'aise qu'avec un viseur, en regardant directement à travers le trou, quel qu'il soit, télémétrique, reflex à pentaprisme, reflex à loupe et image inversée. Là je peux faire n'importe quoi, et marchant, en faisant du vélo1... Je vois le cadre et le ressens. Le piège suivant est celui de la découverte du résultat, l'examen des négatifs. Je suis de plus en plus difficile, et de moins en moins convaincu de l'intérêt de ce que j'ai fait, qui ressemble toujours trop à ce que j'ai déjà fait. Alors, j'abandonne... ______________ 1. quand-même pas avec le viseur à image inversée des moyen-formats. |
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Tout a déjà été fait, alors... "Quand tu ne ris pas tu ne vis pas" |
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 hédoniste nihiliste |
Ben non, il faut faire son truc aussi  |
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Tout à fait. orville a écrit : Tout a déjà été fait, alors... Alors soit on fait rien soit on refait mais différemment.  "Quand tu ne ris pas tu ne vis pas" |
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coignet a écrit : Le problème vient d'ailleurs : je ne sais pas outrepasser le rendu dit réaliste. Et, surtout, je n'arrive absolument pas à cadrer avec ces choses toutes plates que sont les téléphones. ... Le piège suivant est celui de la découverte du résultat, l'examen des négatifs. Je suis de plus en plus difficile, et de moins en moins convaincu de l'intérêt de ce que j'ai fait, qui ressemble toujours trop à ce que j'ai déjà fait. Alors, j'abandonne... Proteus a écrit : Jacques, pote a écrit : Peur : De ne pas avoir le meilleur matériel, de ne pas savoir s'en servir correctement, de ne pas montrer "bien" ce qu'on voit (cad avec piqué, netteté, précision médicale si ce n'est chirurgicale, ...), de faire "moins bien" que d'autres, de ne pas être digne des grands héros iconiques, ... enfin bref de ne pas être le plus beau devant le miroir. Je me reconnais bien là.... avec pour résultats de "belles cartes postales"....... C'est un fait que lorsque la pratique est distendue dans le temps, mise en oeuvre à de seules occasions plutôt rares, comme les voyages, il faut alors se satisfaire du manque. Faute de quoi on s'oblige à "sortir photographier" et cela donne effectivement du déjà vu sans grand intérêt. Nous en sommes tous là, à moins de mitrailler sans but n'importe quoi, n'importe où, n'importe quand - je pense en particulier à ces erzats de street photography en N&B, débités au kilomètre sur les sites et forums divers... J'en suis venu à me dire que pour être "inspiré", bien grand mot, il me faut deux ingrédients : du dépaysement, et une lumière intéressante. Dans ces conditions le matériel importe peu. Ce qui limite mon activité photographique à, grand maximum, quelques semaines par an, dont une bonne partie de cartes postales (ce qui n'a rien d'infamant Michel !). Mais au final n'est-ce pas le dépaysement qui rend créatif, y compris pour les photographes de profession ? Pour le reste du temsp, c'est à dire l'essentiel, j'ai abandonné la méthode Coué de l'auto-motivation, sans remord ni frustration. En revanche, revenir sur ce que l'on a déjà fait peut présenter un intérêt, à mon avis. Comme faire et refaire les mêmes plats en cuisine, toujours les mêmes mais toujours différents. Pour ce qui est de viser dans un viseur, j'ai suivi l'évolution contraire : je suis plus à l'aise avec un bon écran qu'avec un mauvais viseur, j'entends un viseur qui ne montre pas la photo comme un reflex. Laurent n'est-ce pas ton habitude du reflex avec une très bonne visée qui te conditionne ? |
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