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Après des absences épisodiques, de retour avec quelques photos. Quelques photos d'un séjour d'une petite semaine en Lombardie, à proximité de Bergame. Avec les années qui passent ma pratique photographique se modifie lentement mais sûrement. Si je pratique toujours la Carte Postale chère au cœur de Proteus, je la garde dans la famille - partant du principe que Google Image peut nous fournir des photos de partout - et essaie de ne "publier" que des "images démarche" dont voici une série en couleur. En un mot montrer ce qui est factuellement ne me motive plus, pas plus que de ramener de voyage des images que je pourrais faire au coin de ma rue. Pour cette mini-série sur la Lombardie je démarre par la couleur - où je recherche en priorité une palette et une ambiance lumineuse, suivront des images en N&B - en faux N&B - où ce qui m'intéresse est plutôt la distribution de la lumière et des volumes. J'ai aussi une série Vénitienne un peu plus ancienne sur laquelle je me cherche encore. Un dyptique rapprochant l'"architecture fasciste" (Art Déco) de la Piazza della Victoria de Brescia d'une modeste pierre tombale du cimetière de Menzino, Monte Isola (lac d'Iseo) : Autre dyptique dans les vert/jaune : une cour à Carzano (Monte Isola, lac d'Iseo) et un embarcadère déserté au couchant à Mandello del Lario, Lac de Lecco : Lumière, tons chauds, tons froids : l'heure de l'Apérol Spritz et un moment de recueillement, Bergame : La barque jaune du lac d'Iseo : Un kiosque à la Villa Melzi, Bellaggio, Lac de Côme : Au plan technique j'ai désormais la chance de posséder une redoutable machine à photographier, un M240 : je n'avais jamais rien utilisé de pareil. Cet appareil donne vraiment envie de déclencher, rien à voir avec son prédécesseur... Les N&B vont suivre, et je finirai peut-être par quelques clichés promotion pour vous donner envie de visiter ce coin Nord de l'Italie... |
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Mes préférées la trois et la quatre, vivement la suite  |
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Tout cela sent bon l'Italie. La lumière est captée. Je ne désespère pas de m'échapper de la "carte postale"  J'attends également la suite. |
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C'est lorsque la lumière entre en jeu de manière évidente que je suis le plus attiré, comme une mouche pirate. Par exemple avec embarcadère du Lac de Lecco, ou dans la lumière d'En-Haut de Bergame. L'ambiance gentiment vieillotte de tout cela n'est pas pour rien dans le charme qui s'en dégage. Tes équilibres de lumière et de couleur me semblent particulièrement justes. Ni éteints, ni outrés. Ayant toujours tendance à aller trop loin, je trouve cela bien, et tenterai, lorsque je montrerai à nouveau des photos, de faire quelque chose d'approchant. |
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 une bonne chose que le retour de le Jacques, Pote donne envie à beaucoup de refaire de la juste bonne photo ... et si en plus Coignet se remet à la couleur .... |
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Merci pour vos visites, le Pirate est bon public et c'est bien ce qui fait son charme : pas d'ondes négatives par ici ! Contrairement à Coignet je n'ai pas de prévention à repasser certaines photos numériques en N&B. Un boitier numérique, c'est deux boitiers : un chargé en couleur, et un chargé en N&B ! Je le fais pour des images où la lumière se suffit à elle même, ou alors quand la couleur n'apporte rien, voire dilue le graphisme. Ou alors quand elle est trop complexe à restituer, pour être franc. Le cimetière des ouvriers de Crespi d'Adda : De belles lumières lacustres, Iseo au couchant et Como (Bellagio) dans la brume de chaleur : La route surréaliste du Passo Della Spluga (2115 m), qui fait passer de la vallée du Liro à celle du Rhin, sous la neige de mai : Je suis un peu charrette cette semaine mais il y aura une suite... |
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...j'espère bien ! Plog |
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Jacques, pote a écrit : Merci pour vos visites, le Pirate est bon public et c'est bien ce qui fait son charme : pas d'ondes négatives par ici ! Le piratien n'a rien d'autre à proposer que le plaisir de faire, discuter, montrer, regarder. Il n'y a là aucune raison d'envoyer des ondes négatives ! Je suis par exemple contre le fait de faire du noir et blanc a posteriori avec des prises de vue en couleur, mais je n'en fais un principe que pour ma propre pratique, pas pour celle des autres, de la même manière que je n'aime pas les faux matériaux en architecture. Ceux-ci sont assez réussis. Je vois sur le web beaucoup de (presque que des) clichés noir et blanc issus de couleur complètement plats, gris foncés, cuits, et dont la dynamique est écrasée. Rien de tel dans ce cas. On dirait (presque) des vrais. |
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coignet a écrit : Je suis par exemple contre le fait de faire du noir et blanc a posteriori avec des prises de vue en couleur, mais je n'en fais un principe que pour ma propre pratique, pas pour celle des autres, de la même manière que je n'aime pas les faux matériaux en architecture. Ceux-ci sont assez réussis. Je vois sur le web beaucoup de (presque que des) clichés noir et blanc issus de couleur complètement plats, gris foncés, cuits, et dont la dynamique est écrasée. Rien de tel dans ce cas. On dirait (presque) des vrais. C'est amusant ce débat sans fin. En fait je me suis mis au N&B numérique avec mon leica M9 dont la qualité du rendu des couleurs était souvent une invitation à passer les photos en N&B. Avec le temps je me suis imposé de transposer dans la conversion, après beaucoup de tâtonnements, la dynamique propre au film N&B : sensibilité plus forte dans la partie thermique du spectre, courbe illumination vs densité sigmoïde, avec le contraste un peu fort dans les tons sombres et les hautes lumières atténuées que l'on recherche souvent au tirage, pour l'essentiel. Je fais donc ça "à la main". En revanche je n'ajoute pas de grain, d'abord parce que je ne suis pas un amoureux du grain en argentique (c'est un problème plutôt qu'une solution), et ensuite parce que le grain ajouté numériquement est de mon point de vue toujours moche et artificiel (un peu comme la vanille en cuisine). D'ailleurs je passe toujours mes scans de triX au débruiteur numérique !! Salgado ajoute du grain à ses photos numériques passées en N&B, mais au moyen d'un internégatif argentique, ce qui me conforte dans mon appréciation à propos du grain artificiel. Je suis par ailleurs conscient du fait que le rendu ne vaut pas une Tmax 100. Quand on a une idée assez précisément formée du résultat souhaité il n'y a pas de raison de s'en priver (du passage en N&B) sans s'imposer la contrainte physique et financière de trimballer un deuxième équipement. En revanche je n'ai jamais eu entre les mains un fichier numérique monochrome, obtenu sans matrice de Bayer. J'ai vu de magnifiques images faites avec ce matériel, mais quelle est la part due au post-traitement ??? Mystère... |
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Pour moi, ce que tu appelles un débat sans fin a commencé ici, et on en retrouve des éléments dans ce même fil plus loin. J'ose même affirmer que sans tes remarques faites ici, il n'y aurait pas pour moi de débat à ce sujet, car j'ai toujours fait du noir et blanc comme monsieur Jourdain, sans le savoir : parce que ce support est celui que je connais le mieux et que je le développe à la maison. Parce que je sais, lorsque je photographie, ce que j'en attends. En couleur, je ne sais toujours pas vraiment. Depuis, je suis amusé de te voir faire du noir et blanc pour des raisons tout à fait différentes, et, comme tu marques clairement ce choix, je ne peux m'empêcher de rebondir : c'est devenu ainsi une sorte d'antienne piratienne. Concernant le grain, je suis de ton avis. Le grain argentique est la matière même du support, c'est ainsi. On y est habitué, et il possède une certaine grâce. Je préfère toutefois lorsqu'il est discret et ne prend pas le pas sur l'image. Il ne me gêne pas plus que la toile du peintre que l'on perçoit sous la couleur, ou que le grain du papier d'aquarelle : il est, c'est ainsi. Mais, numérisé avec nos petits matériels amateurs, il me pose problème, comme je l'ai souvent évoqué, par exemple dans ce sujet, ou encore dans ce message ou j'avais écrit en particulier :
Concernant la contrainte physique et financière, je dirais que la contrainte physique est légère car un appareil photographique pour film est plus léger qu'un appareil numérique, et que si c'est ainsi que je choisis de photographier, je ne vais pas emporter aussi mon appareil numérique ; que la contrainte financière est mineure, car nos vieux appareils argentiques sont largement amortis ou, si l'on souhaite en acheter un nouveau, c'est le plus souvent vers le marché de l'occasion qu'il faut maintenant se tourner, pour trouver des appareils dont le prix est inférieur au quart de celui d'un smartphone. |
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Bravo pour ces 2 séries très bien pensées. Une région magnifique mise en valeur par des couleurs saturées et des situations originales. |
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Un grand merci à tous pour vos visites et aimables commentaires. Une petite resucée, un peu moins travaillée que la première fois. Les paysages de lacs sont inoubliables, même la lumière n'était pas fameuse : les voir au cours des saisons doit être vraiment un spectacle permanent. Cette dernière photo faite avec le petit Sony qui ne se débrouille pas si mal... Le Val Taleggio (très bon fromage genre Munster en un peu plus doux, on en trouve à Paris hors de prix chez les grands crémiers et à prix doux chez Latte Cisternina)... Bergame, les mystères de la "plus belle place du monde", dixit Le Corbusier, et les trésors de l'Académia Carrara, une pinacothèque d'exception... |
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Merci pour cette promenade au pays des lacs italiens. J'ai une préférence pour les photos en couleur. Je suis épaté par le rendu des couleurs des tableaux de la pinacothèque  |
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Proteus a écrit : Merci pour cette promenade au pays des lacs italiens. J'ai une préférence pour les photos en couleur. Je suis épaté par le rendu des couleurs des tableaux de la pinacothèque Merci à toi pour ton commentaire. Pour ce qui concerne le rendu des couleurs des tableaux j'utilise un accessoire bien utile : une carte de gris Whibal (raw obligatoire, bien entendu). Elle est un peu froide à mon goût, ce qui fait que je lui apporte un léger assaisonnement maison. Je fais beaucoup de photos de tableaux, ce qui fait qu'avec le temps j'ai fini par avoir le coup de main. Maintenant mon petit doigt me dit que ce fil solitaire va avoir une suite... |
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Jacques, pote a écrit : Pour ce qui concerne le rendu des couleurs des tableaux j'utilise un accessoire bien utile : une carte de gris Whibal (raw obligatoire, bien entendu). De mon côté, j'utilise ceci :  |
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 Il est smart ton phone ! |
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De retour d'une semaine passée dans la région des lacs italiens, je vous propose quelques images. Comme Jacques, pote j'ai cherché "la lumière" mais je n'ai pas toujours été au bon endroit et au bon moment. Je vous montrent des images évocatrices pour moi de l'Italie et de cette régions des lacs 1 Lac de Côme en fin d'après-midi. J'ai beaucoup aimé les paysages entourant le lac de Côme que vénérait Stendhal. 2 Bellagio au bord du lac de Côme Utiliser les ferries et navettes est un excellent moyen de se déplacer pour explorer les rives du lac 3 Jardins de la villa Melzi à Bellagio 4 Lac de Côme depuis Varenna 5 En visitant la Villa Carlotta à Tremezzo, nous avons eu la surprise de découvrir une aidé dédiée au Japon avec cette lanterne. 6 Villa Monastero à Varenna.... 7 ... avec toujours des embarcadères 8 9 Piazza Vecchia à Bergame. Une place qui a fiât craquer Stendhal et Le Corbusier comme l'a fait remarquer Jacques. 10 Capella Colleoni à Bergame 11 Jardin du Palais d'Isola Bella (Iles Borromées-Lac majeur) 12 Jardin du Palais d'Isola Madre (Iles Borromées-Lac majeur) 13 La plage à Stresa (Lac majeur) 14 Orta San Giulio Ces facades de couleur avec leurs volets sont pour moi indissociables de l'Italie 15 de même cette enseigne qui m'avait marqué, pour une raison de j'ignore, lors de mon premier voyage en Italie à 19 ans en 4L et toile de tente 16 Orta San Giulio 17 Fresques dans la basilique romane d'Isola San Giulio sur le lac d'Orta Les églises italiennes regorgent d'oeuvres d'art majeures. Je suis toujours intrigué par la représentation de Saint Sébastien dans les églises: un corps d'éphèbe dénudé que les flèches laissent indifférent. 18 La colline verte qui domine le village San Guilio abrite 20 chapelles dispersées honorant la vie de Saint François d'Assise. Elles sont décorées de statues en terre cuite grandeur nature et de fresques 19 Tous volent dans le ciel 20 Théâtre antique romain d'Aoste Je termine par un retour aux sources de l'Italie, la civilisation romaine |
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![embarcadère du Lac de Lecco](javascript:PopupCentrer("./kimpopup.php?ad=1&rep=10007&img=0515_Lombardie_M_454-700.jpg&largeur=700&hauteur=468&auteur=Jacques, pote", 700, 468, "toolbar=no, location=no, directories=no, status=no, menubar=no, scrollbars=no, resizable=yes, personalbar=no")){kind=link}
![lumière d'En-Haut de Bergame](javascript:PopupCentrer("./kimpopup.php?ad=1&rep=10007&img=0515_Lombardie_M_052-700.jpg&largeur=700&hauteur=468&auteur=Jacques, pote", 700, 468, "toolbar=no, location=no, directories=no, status=no, menubar=no, scrollbars=no, resizable=yes, personalbar=no")){kind=link}
