Aujourd'hui, c'était la fête de fin d'année au Lycée Français de Berlin. Remise des diplômes, larmes d'émotion, adieux déchirants...
L'appareil photo numérique était de sortie : "des photos, OK, mais alors en couleurs, et avec le mien" avait demandé ma fille. Bien l'en a pris ! Car à la sortie de la fête, nous voici nez-à-nez avec une autre grande fête : la Love Parade de Berlin
La lumière était plate, mais l'ambiance festive. En voici quelques témoignages visuels :
Dans le métro, déjà, il y avait des prémices - j'aurais dû m'en douter
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La Colonne de la Victoire en vue, lieu de convergence de la parade et de la fête qui suivra
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Le drapeau arc-en-ciel, international, comme la foule
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Des gestes intimes
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Chacun se laisse photographier de bonne grâce
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Les Ailes du Désir ?
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Non, ce n'est pas une collègue (j'entends déjà Tromer...)
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Ni ceux-là
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Mélange des genres très drôle
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La police s'amuse aussi
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Leica D-Lux3
D'autres photos plus "trash" ne seront pas montrées. Car si l'ambiance est bon enfant, certaines scènes sont quand même assez choquantes, mélange d'exhibitionnisme malsain et de violence entrevue (cuir, lanières, laisses, scènes de soumission, etc). Je préfère montrer des images de fête et de gaieté.
La Love Parade ou encore, la Gay Pride est le terme "grand public", donné par les media.
L'appellation officielle de ce défilé international des gays et lesbiennes à Berlin est le "Christopher Street Day" ou CSD :
la presse francophone de Berlin écrit dans ses colonnes
Le 28 juin 1969, la police new-yorkaise faisait une descente dans un bar de la « Christopher street » fréquenté par des homosexuels. S’ensuivirent des affrontements de plusieurs jours entre policiers et sympathisants de la cause gay. Pour commémorer cette date, les communautés homosexuelles du monde entier organisent depuis une « Christopher Street Day » dans une ambiance à la fois festive et revendicatrice. Ainsi, Berlin accueille ce samedi la trentième édition de sa « CSD » , avec pour mot d’ordre cette année : « Non à la violence ».
Ainsi je comprends mieux, il y a une revendication précise, à la suite d'un événement grave. Je l'ignorais.
Je suis peu touché par la question, alors il ne m'appartient pas de juger si le geste est encore nécessaire ou utile. Il ne m'appartient pas non plus de juger l'affichage public de sa vie sexuelle, qui me semble étrange.