Divagations de Jacques et de ses Potes
Publié : dimanche 6 juin 2010 à 17h29
Ayant un peu de mal à construire des sujets structurés, j'ai décidé d'ouvrir ce fil consacré aux divagations géographiques, destiné à contenir des évocations de lieux visités de temps à autre.
Evocations, pour ce qui me concerne, ça n'est jouer ni à Géo, ni au reporter, c'est simplement ramasser des impressions (terme déjà utilisé en son temps), sachant qu'en ce qui me concerne impression est inclusif de profondeur, et non pas de superficialité ni, surtout, de "gammes photographiques". Les "gammes photographiques", voilà quelque chose qui a le don de me faire fuir à toutes jambes…
ça n'est pas non plus, du moins je l'espère, des "images Panini" à collectionner.
J'imagine mes "impressions photographiques" un peu comme une huile essentielle d'une plante, un extrait que l'on doit diluer avec ses souvenirs pour sentir à nouveau le parfum du voyage...
Je commence en remontant le temps, tout d'abord avec quelques images glanées au Maroc, à la mi-Mai.
Si le Maroc que j'ai vu était une couleur, il serait ocre. Si c'était une chose, ça serait une porte.
Alors commençons par la couleur : pierre et bois, le Mirhab de la mosquée ruinée de Chellah, à Rabat
Ocre et porte, je sacrifie à la tradition en retenant cette photo d'une des portes monumentales de Meknès avec un personnage
Porte plus discrète, celle-ci est dans la médina de Moulay-Idriss
Elle ouvre sur de mystérieux passages et labyrinthes...
Peut-être conduisent-ils à cet ocre et jaune des tanneries de Fès, où un véritable écosystème artisanal pratique à grande échelle une sympathique et même attachante pêche au touriste...
Ou à mille lieux, dans une médina populaire assombrie par la tombée de la nuit, un canyon dont on ne peut voir le fond
Et puis le Maroc, c'est aussi une foule, un entassement presque, où la tradition le dispute à la modernité...
Et où un pont est dressé entre le passé et l'avenir plein de promesses d'un grand pays émergent, riche de sa jeunesse et de son envie d'avancer, là où notre propre futur nous effraie...
Evocations, pour ce qui me concerne, ça n'est jouer ni à Géo, ni au reporter, c'est simplement ramasser des impressions (terme déjà utilisé en son temps), sachant qu'en ce qui me concerne impression est inclusif de profondeur, et non pas de superficialité ni, surtout, de "gammes photographiques". Les "gammes photographiques", voilà quelque chose qui a le don de me faire fuir à toutes jambes…
ça n'est pas non plus, du moins je l'espère, des "images Panini" à collectionner.
J'imagine mes "impressions photographiques" un peu comme une huile essentielle d'une plante, un extrait que l'on doit diluer avec ses souvenirs pour sentir à nouveau le parfum du voyage...
Je commence en remontant le temps, tout d'abord avec quelques images glanées au Maroc, à la mi-Mai.
Si le Maroc que j'ai vu était une couleur, il serait ocre. Si c'était une chose, ça serait une porte.
Alors commençons par la couleur : pierre et bois, le Mirhab de la mosquée ruinée de Chellah, à Rabat
Ocre et porte, je sacrifie à la tradition en retenant cette photo d'une des portes monumentales de Meknès avec un personnage
Porte plus discrète, celle-ci est dans la médina de Moulay-Idriss
Elle ouvre sur de mystérieux passages et labyrinthes...
Peut-être conduisent-ils à cet ocre et jaune des tanneries de Fès, où un véritable écosystème artisanal pratique à grande échelle une sympathique et même attachante pêche au touriste...
Ou à mille lieux, dans une médina populaire assombrie par la tombée de la nuit, un canyon dont on ne peut voir le fond
Et puis le Maroc, c'est aussi une foule, un entassement presque, où la tradition le dispute à la modernité...
Et où un pont est dressé entre le passé et l'avenir plein de promesses d'un grand pays émergent, riche de sa jeunesse et de son envie d'avancer, là où notre propre futur nous effraie...