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Chaque année depuis bientôt 10 ans, je pars une semaine avec un groupe d'amies marcher dans le désert (Algérie, Tunisie, Jordanie, Égypte...).
Cette année, pour différentes bonnes raisons, cette semaine de marche a été remplacée par un WE de ski dans ma maison des Hautes-Alpes : elles rêvaient de faire les Vallons de la Meije. Nous avons eu la chance de choisir un WE avec une météo magnifique - sans doute le dernier WE possible au vu de l'enneigement. Sur mes skis, point de D700 ou d'Hasselblad. Juste mon Nid-Faune réglé en Hips-foto. Parce que ça m'amuse. C'est le départ 01 02 Suspendus au dessus de la Romanche 03 04 05 Arrivés à 3200 m, la chenillette nous tire jusqu'au tire-fesses 06 Objectif : 3600 m 07 Les panneaux nous rappellent qu'on est sur un glacier et qu'il ne faut pas faire n'importe quoi 08 09 Dernier avertissement 10 Insuffisant ? 11 C'est de la haute montagne, mais on n'oublie pas les fondamentaux 12 13 14 Le petit groupe dont j'étais le guide 15 Je ne les ai pas perdus dans cette immensité 16 Admirer la Reine Meije 17 18 Et rentrer le soir, fourbus mais heureux 19 |
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J'aime beaucoup. L'ambiance et les couleurs me rappellent les années 60 lorsque j'étais enfant et que tonton Roger et Tata Denise revenaient après avoir passé une semaine (à l'époque c'était encore rare) à Morzine, LA station d'alors !
On faisait une soirée diapos en les écoutant nous raconter toutes les joies de la montagne tout en rêvant qu'un jour peut-être nous aussi nous pourrions y aller ... |
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Il y avait d'autres stations dans ces vieilles années.
Étant enfant à peu près en même temps que toi, comme je suis né chez les riches j'allais en famille à Superdévoluy et Serre-Chevalier. Plus tard, adolescent, habitant à côté d'une jolie petite station, nous ne sommes plus allés dans ces grandes stations, mais simplement au Ventoux. Sur la Meije, j'allais avec mon père alpiniste, ainsi qu'au dôme de la Lauze en haut du glacier de la Girose montrés ci-dessus, mais à pied, car il n'y avait là en ces temps anciens ni téléphérique ni téléski. |
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J'ai fréquenté ces lieux comme alpiniste en camp du CAF, l'été. Les raids à ski, solo, sous tente, dans le Mercantour entre Cayolle et Restefond. | |
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Très belles images aïfaunes, Marielle  J'ai eu de la neige à Niort durant quinze jours, plein le c.l  |
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Après 2 jours à skier sur la Meije, nous sommes allés dans des endroits plus mécanisés
Pour avoir vu l'Alpe d'Huez en été, on se dit que ces installations qui ne sont fonctionnelles que quelques mois par an sont bien affreuses. La montagne est totalement défigurée pour le bonheur de quelques Happy Few C'est un autre monde Après les bosses et les pistes sauvages des flancs de la Meije, le ski paraît un peu aseptisé. Heureusement, les paysages sont grandioses Et c'est quand même bien agréable  Heureusement pour nous : la Meije est située dans un Parc National : il n'y aura jamais d'autres constructions que le seul téléphérique vieillissant. Je préfère la montagne sauvage. Tromer : ils ne t'ont jamais emmené avec eux, Tata Denise et Tonton Roger ???  |
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 Je m'souviens |
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marielle qui a senti dans mes remarques quelque nostalgie m'interroge:
Tromer : ils ne t'ont jamais emmené avec eux, Tata Denise et Tonton Roger ??? Non. N'ayant pas eu la chance de naître dans un milieu financièrement favorisé, et ce genre de loisirs étant à l'époque fort onéreux et bien lointain de nos contrées, la seule chance que nous avions alors de partir étaient les "classes de neige". Je ne me suis jamais trouvé dans la bonne classe au bon moment
En revanche je garde un souvenir très vif des préparatifs de l'oncle et la tante qui venaient essayer chez nous leurs drôles de tenues. Des pantalons moulant avec d'énormes chaussures très lourdes avec lesquelles ils ne pouvaient pas marcher ... et les anoraks avec les bonnets. Une année ils me rapportèrent en souvenir un porte clef ; c'était un petit phoque. J'ai cru assez longtemps que les phoques vivaient aussi à la montagne. Ce n'est que plus tard que j'ai appris ce que les montagnards faisaient avec la peau de ces animaux  Mais le moment le plus atttendu était le soir où ils revenaient avec le projecteur à diapos et l'écran. On poussait la table et les chaises, on tirait les rideaux et on s'asseyait par terre. Dans un grand silence nous écoutions l'oncle qui nommait le nom des massifs comme s'il s'agissait de personnes. Nous étions attentifs et sages jusqu'à la première diapo qui était à l'envers et bien entendu déclanchait l'hilarité générale.
Bien des années plus tard, après son décès, j'ai hérité des appareils photos de l'oncle. J'ai compris qu'il n'avait jamais "mégoté" sur la qualité ; ni pour les vacances, ni pour ses appareils photos ... |
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Un an plus tard, toujours le même endroit... Je ne m'en lasse pas. La Meije, depuis la Brèche Pacave Le Plateau d'Emparis lors de la dernière descente depuis le Refuge Chancel. |
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Bonjour, Ce fil dort depuis... trois ans ! Pour le réveiller, une petite contribution :    (depuis le lac et l'aiguille du Goléon) Plog |
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 Far from the picture |
J'aime bien cette dernière qui est au poil du coup  Oufti ! Les lapins sont toujours en retard |
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Piga de l'avoir réveillé Piga J'aime bien également cette dernière photo  |
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