Merci à vous pour vos remarques qui font bien plaisir.
Devant un tel spectacle, je ne pouvais (voulais) pas revenir bredouille...
Proteus : où en est
ton arbre ?
Tromer : on ne peut pas se perdre dans la dernière : c'est l'arrivée du sentier qui revient du Refuge de l'Aigle. A ce stade de la marche, les pieds avancent tous seuls jusqu'à la voiture...
Solange : Si tu regardes bien, les taches de neige au loin sont "cramées" (255/255/255). Mais ce n'est pas pour cette photo que j'ai eu le plus de mal, les écarts de lumière n'étant pas si importants.
J'ai appris, avec le D700 - mais je suppose que c'est ainsi avec tous les numériques - qu'il est toujours préférable de sous-exposer, car on pourra toujours récupérer de la matière dans les ombres - mais pas en créer dans les hautes lumières.
Alors j'expose en fonction des hautes lumières.
Exemple :
Ça peut donner ça (je ne me pose pas en spécialiste, loin de moi cette idée... Juste pour vous faire partager mes tâtonnements laborieux) :
Fichier "brut" :
Comme vous voyez, il y a un grand écart entre les nuages blancs éclairés par le soleil, et les arbres dans l'ombre... J'ai exposé pour ne pas
cramer le ciel. Du coup, tout est très sombre, et on ne voit presque pas le rayon de soleil sur le chemin, ni sur le mélèze de gauche.
Après une simple action sur les courbes d'exposition, on voit que les hautes lumières ne sont effectivement pas brûlées (il y avait encore de la marge), et on fait un peu apparaître la lumière sur le reste de l'image.
Ce sont des captures d'écran, rien de splendide, juste pour vous montrer ce que l'on peut obtenir facilement, en ayant exposé pour les hautes lumières sans que les noirs soient bouchés pour autant.
Peut-être est-ce aussi lié à la qualité du capteur du D700 ?
Pour une image réussie, il faudrait faire bien plus que ma simple bidouille, j'en conviens...
ferait sans doute bien mieux, mais je profite qu'il ait le dos tourné