le Pirate Forum

  
Tiens, un oubli inexcusable ! Au hasard Blathazar, une aventure spirituelle bien définie par La Diva. De la naissance à la mort Balthazar (nom accordé à cause du roi mage) voit tous les pechés capitaux. Très touchant, en effet, ce film. Je l'ai vu pour la première fois il y une trentaine d'années, mais j'ai eu la chance de le revoir à la télé en 2003 ou 2004.
Pour ceux qui ne les ont pas encore vus, je me permets de conseiller du même réalisateur;
Pickpocket et l'Argent. La photographie de ces deux films est excellente !
touche pas à mon hamac !
http://barnackla404.blogspot.com/

  
La Diva
...On en ressort meurtri, pas totalement optimiste...


Justement cet après-midi j'ai pensé à ce film. Quand je l'ai revu à la télé, j'ai ressenti, moi aussi, une tristesse profonde, peut-être une sorte de désespoir. Mais en même temps j'ai cru voir un signe de renaissance dans la mort de l'âne, comme le cycle des saisons, évoqué d'ailleurs dans le film.
La solitude et la noblesse de Balthazar face à la mort m'ont angoissé, mais il y a une lueur d'espoir quand même, non ?

La Diva, puisque tu l'as vu récemment, qu'est-ce que tu en penses ?
touche pas à mon hamac !
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Vigie - Pirate !
Fenêtre sur cour d'Hitchcock
Amarcord de Fellini
voyage au bout de l'enfer de Cimino
Impitoyable d'Eastwood (>> pratiquement tous ses films !!!!! mais surtout celui là)


j'en oublie : c'est horrible
Chaque homme croit en quelque chose… moi je crois que je vais reprendre une bière !

  
garotinho
Mais en même temps j'ai cru voir un signe de renaissance dans la mort de l'âne, comme le cycle des saisons, évoqué d'ailleurs dans le film.
La solitude et la noblesse de Balthazar face à la mort m'ont angoissé, mais il y a une lueur d'espoir quand même, non ?
La Diva, puisque tu l'as vu récemment, qu'est-ce que tu en penses ?

Ce film (Au hasard Balthazar) m'a réellement laissée sur une note pessimiste sur la vie décrite par Bresson.
Contrairement à Garotinho, je n'y vois aucune renaissance, aucune rédemption de qui que ce soit.
Je vois dans la mort de l'âne, au milieu d'un troupeau de moutons avec un berger (dont on espère qu'il va s'en occuper, mais qui ne voit rein), la certitude que la vie continuera avec ses malheurs, et dans l'indifférence totale, justement. Que les mauvais s'en sortent toujours au détriment des doux, des fragiles.
Les doux (l'âne, Marie), les justes (le père, Arnold), les bienveillants (la femme qui emploie le mauvais garçon) finissent mal, sans lueur d'espoir.

D'autres kimfotiens auraient-ils vu le film, pour nous donner leur avis ?

L'espoir est que, contre toute attente, "Les doux … les justes … les bienveillants" se reproduisent. :D:
(J'aimerais voir le film)
    Titanic

Jules Vallés a Gagné,

Bonjour,

Je dois quelques explications & quelques excuses mais un très bon point à ceux qui suivent.

L'histoire est partie à la cantine avec quelques collègues lors de la sortie du dernier "Titanic". C'est alors que je me suis souvenu d'avoir vu une version en noir et plan d'entre les deux guerres et c'est là qu'un bon parleur, toujours plus fort, voulant mieux faire, car c'était une habitude d'avoir mieux fait que les autres nous a balancé avoir vu la version 1906.

Toute la table est partie d'un fou rire en le traitanrt de C** et c'est comme cela que j'ai pensé à la replacer.

Modestement un grand merci pour ceux qui ont documenté sur le livre paru antérieurement au naufrage.

Bonne journée à tous.

BouBou.
Retour vers Leica.

:twisted: Manhatan (la Photo du film)
Ce type m'a fait renoncer au M5 TX pendant 2 ans !
...Et soulagé de n'être pas le seul dans l'art de rater systématiquement la femme de sa vie.

Avoir 20 ans dans les Aurés
Pour me justifier de n'avoir JAMAIS voté pour TONTON et m'être faché avec mon Ami Jacques Séguéla pour Génération Mit Mit
(à sa décharge il est pas sauteur)

Les Sept Mercenaires
Parce que c'est toujours les bons qui gagnent ça rassure.

Voila voili
méditant

  
La Diva
Les doux (l'âne, Marie), les justes (le père, Arnold), les bienveillants (la femme qui emploie le mauvais garçon) finissent mal, sans lueur d'espoir.

D'autres kimfotiens auraient-ils vu le film, pour nous donner leur avis ?


Diva, merci bien pour ta réponse.

Tu as peut-être raison, j'ai cherché à voir dans le film quelque chose qui ne se voit pas, c'est à dire, à voir la mort comme une renaissance. En tout cas, j'ai ressenti devant la mort de cet âne un sentiment aussi fort (toute proportion gardée, puisque c'est un film) que celui que j'ai éprouvé face à la mort d'un proche.

Grâce aux commentaires que l'on a fait ici, j'ai parlé de ce film avec un ami qui connaît assez bien le cinéma de Bresson. je ne sais pas s'il l'a lu ou non, mais d'après lui Bresson a trouvé une source d'inspiration dans le tableau de Watteau, Gilles. A l'arrière plan de cette toile il y a un âne qui regarde...
touche pas à mon hamac !
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    Re: Titanic

BouBou
Jules Vallés a Gagné
Pour une fois que je gagne quelque chose! :shock2:
Tu pourras déposer le lot sur ma tombe au Père-Lachaise/Paris 20ème.

Ceci dit, le premier film traitant du paquebot Titanic a été tourné en 1929, sous le titre "Atlantik".

Mais je n'ai aucun mérite, car toutes les infos sont disponibles sur le site IMDb "The Internet Movie Database". :wink:

Sauteur
Avoir 20 ans dans les Aurés

Un film que je n'arrive pas, mais vraiment pas, à regarder plus de cinq minutes, c'est un film peu connu:
"La Question" de Laurent Heynemann, un film contre la torture pendant la guerre d'Algérie.

Jules Vallès
Bon sang, mais ce fil va être interminable... chaque minute, un souvenir nouveau!

Quentin Tarantino, les frères Cohen, Martin Scorsese, David Cronenberg (j'adore aussi), Steven Soderbergh ("Kafka", etc.), Godard "La Chinoise" et les autres (presque tous en DVD) 8), Jean-Pierre Jeunet, Wayne Wang "Smoke", "Brooklyn Boogie" de Paul Auster, "American Beauty" de Sam Mendes...
sans oublier
"Fritz the Cat" dessin animé de Ralph Bakshi :-)
etc. etc... on n'en sort plus.
je :arrow2:


Ah!! Smoke!! excellent!! j'adore l'ambiance de ce film, et le photographe keitel qui prend sa rue au même endroit depuis des années avec le même appareil photo... superbe, pour les nostalgique de brooklyn... à voir absolument..

Allez, j'ajoute à la liste encore deux réalisateurs allemands, avec TOUS leurs films,
Rainer Werner Fassbinder et Werner Herzog.

(à suivre)

  
Jules Vallès
Allez, j'ajoute à la liste encore deux réalisateurs allemands, avec TOUS leurs films,
Rainer Werner Fassbinder et Werner Herzog.


Pour moi, ce sera mention spéciale à "Aguirre, la colère de Dieu", du second nommé, pour son ambiance de folie moite...
Coin.

  
Aussi :
"Les ailes du désir" de Wim Wenders (titre allemand : Der Himmel über Berlin)

J'irai le revoir avant de m'y expatrier.
J'en garde un souvenir magnifique (du film).

Souriceau lurkant
Pour moi, ce sera mention spéciale à "Aguirre, la colère de Dieu", du second nommé, pour son ambiance de folie moite...

C'est probablement LE film qui l'a rendu célèbre.
Klaus Kinski y trouve un rôle à la mesure de sa propre folie, et qui trouvera son apogée dix ans plus tard dans l'épique Fitzcarraldo.

Je trouve tous ses films excellents.
Son premier long métrage "Signe de Vie" en n/b (qu'il présentait en personne dans les salles allemandes et dialoguait ensuite avec le public) préfigure déjà le grand réalisateur.
"Kaspar Hauser" (Chacun pour soi et Dieu pour Tous) ainsi que "Coeur de Verre" sont des films à voir en particulier.
Et j'ai hâte de voir un de ses derniers films "Rescue Dawn" qui n'est programmé en France qu'en juillet prochain.

  
coignet
Ça peut aussi être des livres, des expositions, des concerts, disques.


Tiens, parlons musique, pour changer.

Je viens de découvrir Glenn Gould (jamais trop tard pour bien faire), sur les variations Goldberg : quelle claque...
Coin.

  
Puisque chez :kim & :diva il me semble qu'on est fan du cinoche, je me permets donc de transcrire une lettre (sympa) de JL Godard adressée à ses amis pour apprendre à faire du cinéma ensemble;


Je joue
Tu joues
Nous jouons
Au cinéma
Tu crois qu'il y a
Une règle du jeu
Parce que tu es un enfant
Qui ne sait pas encore
Que c'est un jeu et qu'il est
Réservé aux grandes personnes
Dont tu fais déjà partie
Parce que tu as oublié
Que c'est un jeu d'enfants
En quoi consiste-t-il
Il y a plusieurs définitions
En voilà deux ou trois
Se regarder
Dans le miroir des autres
Oublier et savoir
Vite et lentement
Le monde
Et soi-même
Penser et parler
Drôle de jeu
C'est la vie.
touche pas à mon hamac !
http://barnackla404.blogspot.com/

  
@ Garotinho : très joli, je ne connaissais pas !

@ Souriceau lurkant : en effet, la découverte de Glenn Gould est un petit choc. Il s'est ingénié à revisiter les grands classiques, et en particulier Bach.
Certains de ses enregistrement sont des morceaux d'anthologie. Par exemple, le concerto n° 5 de Beethoven, enregistré avec Leopold Stokowski et l'American Symphony Orchestra. Presque tous les choix de phrasés sont à l'encontre de ce qui était généralement admis à l'époque (1966). Ses enregistrements de Bach, que ce soit les variations Goldberg, ou le Clavier bien tempéré, sont du même "tabac" : remise en cause des tempi et des phrasés, jeux d'articulations très particuliers. A titre d'exemple de l'esprit Gould, une déclaration qu'il a faite à propos de son enregistrement des Inventions de Bach : il expliquait avoir choisi un vieux Steinway d'avant-guerre, un peu déréglé, dont la mécanique avait une sorte de hoquet (le marteau rebondissait légèrement et refrappait certaines notes suivant l'attaque), et dont le son était un peu grêle, car il trouvait qu'il approchait ainsi l'esprit des anciens clavicordes contemporains de Bach !
Malgré tout cela, à mon avis, Glenn Gould bénéficie d'une aura largement amplifiée par une habile politique éditoriale, et bien des pianistes sont beaucoup plus intéressants que lui, y compris pour les variations Goldberg de Bach.

J'ai hésité un peu avant de présenter moi-même une liste de films. Ceux qui m'ont marqué ne sont pas très originaux, ce sont de grands classiques.
On y trouve en grande partie Renoir, avec La grande illusion (formidable ampleur du récit, qualité picturale et photographique de chaque plan, analyse d'un monde disparu), Le crime de monsieur Lange (superbes rôles de femmes, ode à la solidarité et au progrès, merveilleux numéros d'acteurs, en particulier de Jules Berry, utilisation de l'unité de lieu, la cour de l'immeuble et les bureaux de l'éditeur), Les bas-fonds (belle confrontation Gabin, voyou, et Jouvet, aristocrate déchu, admirablement campé, d'une manière particulièrement stylistique), Boudu sauvé des eaux (pour le plaisir de la provocation, mais aussi pour ces moments qui ont préfiguré la nouvelle vague, les quais de Seine filmés en temps réel en caméra cachée ; pour l'utilisation étonnante, dans la mise en scène, de l'appartement), et bien d'autres.
Je mettrais encore dans ma liste, Les enfants du Paradis, dont je ne me lasse pas.
L'Atalante et Zéro de conduite, de Vigo.
Le cinéma d'Ozu. Presque tout Resnais.
Et, un peu en vrac, Le mariage de Maria Braun, de Rainer Werner Fassbinder, certains John Ford, comme African Queen.
Et les films des Marx Brother. Quand j'ai besoin de détente, rien n'est meilleur que la goujaterie de Groucho, ses numéros de danse invraisemblables, le piano de Chico (qui me fait pleurer de rire), les numéros de mime et de harpe de Harpo. Un tel mélange de grâce et de goujaterie, d'élégance et de trivialité, me réjouit au plus haut point !

Et Godard, en particulier Pierrot le fou, avec ses chansons qui me fendent le cœur, avec presque rien, comme, chanté par Anna Karina :
Jamais je n'ai dit que je ne t'aimerai toujours
Oh mon Amour
Jamais nous n'avons échangé de tels serments
Te connaissant, me connaissant
Jamais je n'aurais cru que tu me plairais toujours
Oh mon Amour
Pourtant,
Pourtant tout doucement
Sans qu'entre nous rien ne soit dit
Petit à petit,
Nos sentiments nous ont liés
Bien malgré nous, sans y penser,
À tout jamais

(Cyrus Bassiak)
repris et enregistré plus tard par Jeanne Moreau

J'ai aussi aimé les films de Jane Campion, Sweetie en 1989, La leçon de piano en 1994, et In the Cut, en 2003, qui met en scène, sous les traits de Meg Ryan, une femme en quête d'elle-même et de son rapport à la sensualité.
Dernièrement, j'ai été saisi par un film totalement atypique, de Valérie Guignabodet, Monique, dans lequel un homme dépressif s'éprend d'une fausse femme de latex… Par le charme léger et amusant de Tout le plaisir est pour moi, 2004, d'Isabelle Broué, dans lequel une femme a perdu le plaisir et ne le retrouvera qu'avec l'amour (j'ai perdu mon clitoris s'écrit-elle, incarnée par la charmante et espiègle Marie Gillain.
Et cet hiver, par le très beau et largement reconnu film mettant en scène la Stasi en Allemagne de l'Est : La Vie des autres, de Florian Henckel von Donnersmarc. Non seulement un film sur un monde disparu, mais sur la création et la liberté.

Beaucoup de Coppola, dont Apocalypse Now...

...et tout Fassbinder, notamment Le Mariage de Maria Braun :cool: :cool: :cool:

Francis

  
marielle
Alors le dernier en date (absolument le dernier : il vient de terminer) : Au hasard Balthazar (Robert Bresson), que j'ai voulu regarder après avoir lu le livre Jeune Fille d'Anne Wiazemsky (la jeune actrice, petite fille de F.Mauriac, devenue donc actrice à 17 ans, puis écrivain reconnue), livre qui m'a été offert la semaine dernière, et qui retrace le tournage du film.
La photo du film est superbe, l'histoire poignante, la mise en scène sobre, efficace, traçant le cheminement douloureux d'un âne, de l'enfance heureuse jusqu'à sa perte, tristement parallèle à celui de Marie, la jeune fille.
On en ressort meurtri, pas totalement optimiste...


Comme Marielle, après avoir le livre d'Anne Wiazemsky, Jeune Fille, j'ai eu envie de regarder le film de Robert Bresson, Au hasard Balthazar que je n'avais jamais vu.
J'ai ressenti un choc en le regardant. Marielle, tu écris "pas totalement optimiste". Je l'ai trouvé d'un pessimisme terrifiant. Pour ma part je l'ai interprété ainsi: lorsque la pureté a été souillée par le mal, ainsi rien peut permettre un retour à l'état antérieur. Tout est perdu à jamais.
C'est un film beau mais très dérangeant qui mérite d'être vu plusieurs fois.
Comme tu l' a justement écrit: "on en ressort meurtri"

  
mirabilis
Comme Marielle, après avoir le livre d'Anne Wiazemsky, Jeune Fille, j'ai eu envie de regarder le film de Robert Bresson, Au hasard Balthazar que je n'avais jamais vu.
J'ai ressenti un choc en le regardant. Marielle, tu écris "pas totalement optimiste". Je l'ai trouvé d'un pessimisme terrifiant. Pour ma part je l'ai interprété ainsi: lorsque la pureté a été souillée par le mal, ainsi rien peut permettre un retour à l'état antérieur. Tout est perdu à jamais.
C'est un film beau mais très dérangeant qui mérite d'être vu plusieurs fois.
Comme tu l' a justement écrit: "on en ressort meurtri"


Mirabilis, je l'ai ressenti un peu différemment.

La vie et la mort de l'âne, c'est la réalité. Et la réalité (la pureté ?), comme tu le dis, est souillée par le mal (l'avarice, l'orgueil, etc..).
Mais je ne suis pas sûr que tout soit perdu. Lorsque l'âne au milieu du troupeau accède à une espèce de sérénité ( à la solitude et à la paix aussi) à la fin du film, j'ai cru voir dans cette scène une délivrance qui n'est pas forcément négative.
touche pas à mon hamac !
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garotinho
mirabilis
Comme Marielle, après avoir le livre d'Anne Wiazemsky, Jeune Fille, j'ai eu envie de regarder le film de Robert Bresson, Au hasard Balthazar que je n'avais jamais vu.
J'ai ressenti un choc en le regardant. Marielle, tu écris "pas totalement optimiste". Je l'ai trouvé d'un pessimisme terrifiant. Pour ma part je l'ai interprété ainsi: lorsque la pureté a été souillée par le mal, ainsi rien peut permettre un retour à l'état antérieur. Tout est perdu à jamais.
C'est un film beau mais très dérangeant qui mérite d'être vu plusieurs fois.
Comme tu l' a justement écrit: "on en ressort meurtri"


Mirabilis, je l'ai ressenti un peu différemment.

La vie et la mort de l'âne, c'est la réalité. Et la réalité (la pureté ?), comme tu le dis, est souillée par le mal (l'avarice, l'orgueil, etc..).
Mais je ne suis pas sûr que tout soit perdu. Lorsque l'âne au milieu du troupeau accède à une espèce de sérénité ( à la solitude et à la paix aussi) à la fin du film, j'ai cru voir dans cette scène une délivrance qui n'est pas forcément négative.


Garotinho,
en écrivant ceci, je pensais à Marie. Après avoir été humiliée par Gérard et sa bande qui la laisse nue après l'avoir frappée, elle déclare à Marc l'impossibilité de l'épouser. Il faudrait que je regarde à nouveau cette scène pour retrouver ses paroles exactes.

  
mirabilis
...Il faudrait que je regarde à nouveau cette scène pour retrouver ses paroles exactes.


Moi aussi.

En tout cas, je crois que dans ce film tout se passe (surtout) au niveau des émotions et de la plasticité des images.

à bientôt,
touche pas à mon hamac !
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    Ceux qui restent

  
Je vous conseille d'aller voir Ceux qui restent, premier film d'Anne Le Ny avec Emmanuelle Devos et Vincent Lindon.
Ce film est une histoire d'amour impossible entre deux êtres en souffrance Bertrand (Vincent Lindon) et Lorraine (Emmanuelle Devos) qui se rencontrent dans les couloirs de l'hôpital où sont hospitalisés leurs conjoints atteints d'un cancer.
Autant l'écrire tout de suite, les comédiens sont remarquables.
La réalisation évite les pièges du pathos, sachant distiller de l'humour pour alléger ce film sur les ravages de la maladie sur les proches du patient.
Je trouve très réussi le portrait de la belle-fille de Bertrand, une adolescente en pleine souffrance prise entre le cancer de sa mère et sa difficulté à vivre.
Précipitez-vous pour aller voir Ceux qui restent.

  
Merci, mirabilis.

Ce film n'est pas actuellement à l'affiche à bs as. Mais même s'il l'était, je ne sais pas si j'aurais le coeur pour le voir ce week-end.

A propos de coeur, j'ai vu samedi dernier "Coeurs" d'Alain Resnais. J'ai aimé beaucoup. Sur un ton de comédie, le sujet de la solitude est traité d'une manière très touchante. A voir absolument !
touche pas à mon hamac !
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