le Pirate Forum

Si nos décideurs administratifs pouvaient le voir, et s'en inspirer pour soutenir l'hôpital public au lieu de le démantibuler pour en faire une entreprise dont le seul but serait de gagner de l'argent...


Oui Marielle, et le vendre à tout prix au privé, Eiffage, ses malfaçons et l'Hôpital Francilien par exemple.

Alors que les infirmières et le corps médical public est si dévoué, si dévoué.

Oui, pourquoi nous ? Cette question taraudante, un beau et noble film en effet.

  
Le calme des vacances citadines, farniente, lecture et cinéma.

En ce moment, mon temps est occupé par différentes facettes d'une même époque, d'une même histoire :

- lecture d'un livre : Le Monde d'Hier de Stefan Zweig
- interview familiale sur une époque et des lieux disparus
- cinéma avec la trilogie : Welcome in Vienna d'Axel Corti

Je viens d'en voir, hier et aujourd'hui, les deux premiers volets : (1) Dieu ne croit plus en nous : la fuite à travers l'Europe ; (2) Santa Fe : le rêve, l'exil américain, la nostalgie du monde d'hier, l'envie de retour, même si rien ne sera plus comme avant - où s'achève, d'ailleurs, la vie de Zweig.
Demain, le troisième volet : Welcome in Vienna, ou le retour d'exil dans un pays définitivement transformé par les années de guerre.

A voir absolument, même si peu de salles doivent le projeter.
  • Message par HB, jeudi 29 décembre 2011 à 14h28
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En ce moment, je prépare notre déménagement :wink:

  
Quel rapport ??? :?

  
Pas le temps d'aller au ciné j'imagine ;)
Coin.
  • Message par HB, jeudi 29 décembre 2011 à 15h33
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marielle a écrit :
Quel rapport ??? :?

coule de source :bla:
Pas le temps de lire, d'aller au cinéma ni de faire des photos pour moi, mais quand même un peu de temps pour venir ici :-)

marielle a écrit :
"La guerre est déclarée" de et avec Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm.
A lire ici aussi...

Un film fort et émouvant, qui "donne envie d'être amoureux" (selon les propres souhaits des auteurs). C'est effectivement un des sentiments les plus forts que j'ai ressenti pendant la projection du film.
Un hymne à l'amour et à la vie.
Un hymne à l'hôpital et ses acteurs, à leur dévouement, malgré les drames, la difficulté du médecin face à la vie qui bascule, l'horreur de l'annonce, la solitude des parents, les imperfections du système, les angoisses, les mauvaises nouvelles, l'incertitude permanente, les murs décrépis, les lits qui grincent, la télé du voisin, les sous-sols sales, les chambres exiguës, ...
Si nos décideurs administratifs pouvaient le voir, et s'en inspirer pour soutenir l'hôpital public au lieu de le démantibuler pour en faire une entreprise dont le seul but serait de gagner de l'argent...

Et une réponse à la question, lancinante et inévitable de tous ceux à qui il arrive malheur, "pourquoi est-ce que ça nous arrive à nous ?" :
« Parce que l’on est capable de surmonter ça. » Même si tout le monde n'est pas forcément capable de surmonter le malheur et de rester debout, j'ai trouvé cette réplique d'une force incroyable.


Je viens de visionner ce film qui fait partie du coffret d'une centaine de DVD envoyés aux membres de l'Académie des Césars qui participent au vote.
Sur base de l'enthousiasme de Marielle, je l'ai mis en haut de la pile qui constitue mon marathon cinématographique de fin d'année (je visionne environ 3 films par soirée...).

Et bien c'est avec beaucoup de bonheur que j'ai découvert ce film et aussi avec beaucoup de frissons en tant que nouveau jeune papa (récidiviste).

Je pense que je donnerai ma voix au scénario et je recommande aux piratiens de se pencher sur ce film qui est différent du cinéma qu'on nous fait d'habitude. Il y a de belles personnes derrière ce film qui ont su prendre ce qu'il y a de bon dans ce que les accidents de la vie nous racontent.

  
Bonjour,
J'avais en effet entendu une critique intereressante de ce film a l'emission "le masque et la plume" le podcast doit toujours etre disponible.
  • Message par nel, samedi 31 décembre 2011 à 16h41
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Hier soir j'ai vu "Le Havre" de kaurismaki.
J'ai passé une bonne soirée, j'adore Kaurismaki, son univers si particulier, ses lumières, ses décors.
Il a l'art de nous propulser dans des histoires simples, proches et graves avec une écriture qui oscille entre documentaire, BD et conte de fée.
J'en suis sortie réjouie et régalée.
"En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin

  
Védédé fait allusion au film La guerre est déclarée, cité par Marielle.
Ils ont tous les deux raison, ce film aux moyens simples et sans artifices, à la parole sobre et profondément humaine, mérite d'être vu.
C'est une respiration, émouvante, aux sonorités vraies dans notre cinéma trop souvent fait de pacotille.

Il précise à ce sujet qu'il visionne en ce moment trois films par soirée, devant en tout en faire défiler une centaine sur son écran… Quel métier ! J'espère que c'est bien payé… :gaga:

Marielle a évoqué quant à elle Welcome in Vienna d'Alex Corti et Georg Stefan Troller. Vous pouvez lire ici une critique du journal Le Monde.
J'ai voulu à mon tour voir cet ensemble de trois films, dont le titre allemand Wohin und zurück me semble beaucoup plus juste.

C'est à voir à mon avis, non seulement en raison de l'intérêt de cette description du monde des émigrants dans les années nazies, mais aussi comme œuvre cinématographique d'une grande justesse, aux cadrages tous porteurs de sens, le tout avec des moyens presque à la limite du possible, 16mm, éclairages difficiles : non seulement une leçon de narration par l'image, mais aussi de photographie.

Il me semble que le dernier volet peut se voir comme un complément à Rome ville ouverte et Allemagne année zéro, bien que filmé 40 ans plus tard.

Nous devions aller à Vienne, une sorte de retour qui ne sera pas.

Merci pour avoir signaler ce film, et cette belle critique.

  
J'ai vu beaucoup de films, dont la plupart ne méritent que l'oubli et ne valent même pas le dessert glacé acheté en séance.

J'ai plutôt pas aimé, pour ne pas dire plus, ce film où le très riche en fauteuil à roulette devient super-pote avec le pauvre noir grand et fort qui aime le shit.
Ce type de produit filmique m'irrite de plus en plus.

Mais on voit parfois aussi de vrais films, faits par des gens qui ont des choses à dire, ou à montrer.
Ne ratez pas, si c'est possible, La désintégration de Philippe Faucon, sobre et implacable narration des mécanismes de récupération de la révolte individuelle. L'histoire est romancée, improbable, dans un univers d'actualité brûlante, parfaitement réel.
Allez voir Hanezu de Naomi Kawaze si vous savez vous laisser séduire par le cinéma japonais.
Puis laissez-vous tenter par Un monde sans femme de Guillaume Brac.
Plusieurs critiques comparent ce film à ceux de Rohmer. Bien que n'ayant jamais pu supporter Rohmer, j'ai beaucoup aimé celui-ci... Mauvais signe ?

Enfin, si vous êtes attirés par un cinéma très lent, stylisé, à la photo soignée, et au propos là aussi d'actualité (des migrants tentent de traverser la Manche), l'extraordinaire film Le Havre de Aki Kaurismäki, évoqué plus haut par Nel, vous attend encore : ne le ratez pas !

  
Et que pense Paga de Margin call ?
Coin.

  
Hier après-midi, je suis allé voir au cinéma La Grande Illusion de Jean Renoir dans une version restaurée et numérisée

Article sur 20minutes.fr

Je n'avais qu'un vague souvenir de ce film vu il y a longtemps à la télévision. Je suis resté subjugué tant par la qualité des acteurs, les idées brassées dans ce film et la réalisation de Jean Renoir.
Ce travail de restauration avec numérisation me paraît remarquable.
Un film à revoir absolument :D:

  
Donnant une grande illusion de vérité, voilà un film particulièrement bien mené dont le lyrisme trompe habilement une certaine cécité : message pacifique alors que monte en puissance l'Allemagne nazie, et mise en scène d'un juif sympathique, portant néanmoins tous les traits éculés du juif des antisémites, fils d'immigrés pauvres de l'est, devenus en l'espace d'une génération riches banquiers possédant de nombreuses propriétés foncières ainsi que des titres de noblesse achetés.

Ceci étant, l’œuvre est belle, et François Truffaut a bien su l'exprimer, en 1974 :
Jean Renoir ne filme pas directement des idées mais des hommes et des femmes qui ont des idées et ces idées, qu'elles soient baroques ou dérisoires, il nous invite ni à les adopter ni à les trier mais simplement à les respecter.
Quand un homme nous paraît ridicule par son obstination à imposer une certaine image solennelle de sa place dans la société, qu'il s'agisse d'un politicien " indispensable " ou d'un artiste mégalomane, on sait bien qu'il perd de vue le bébé râleur qu'il était dans son berceau et le vieux débris râlant qu'il sera sur son lit de mort.

Préface de "La grande illusion" de Jean Renoir, Balland, 1974.

hédoniste nihiliste
Souriceau lurkant a écrit :
Et que pense Paga de Margin call ?


Il faudrait que je le loue, je ne l'ai meme pas vu en salles :gaga2:


PS: je n'ai vu que des films pas terribles ces derniers temps...donc je n'ajoute rien a votre liste

Lu dans Le Soir :
Jacques Audiard a une idée bien précise du cinéma. Voici ce qu'il nous a dit : « Je crois dans le cinéma pour traduire l'espoir en l'homme. ça a été la fonction et j'ai la faiblesse de penser que ça l'est encore. Il faut voir à quoi a servi le cinéma en ‘47 en Italie. Ou en ‘37 en France. En dans les années 20 aux Etats-Unis. ça a servi a créer du lien, de la reconnaissance, du regard. Quand le public allait dans les salles populaires voir un film de Pagnol, le petit Parisien voyait tout le spectre de la société française. A côté de lui, le bourgeois riait de la même chose. ça servait à ça le cinéma.

Aujourd'hui, quelque chose a été abandonné. Je n'aime pas parler comme ça car ça paraît péremptoire. A partir du moment où le cinéma est devenu un bien de consommation, ben voilà, on a changé de viande. ça s'adresse à des obèses. Il y a du cholestérol, il y a trop de sucre. Il y a de moins en moins de réalité. Le cinéma ne sert plus à regarder la réalité, il n'en est plus le vecteur ou le témoin. Il n'est plus le garant de nos souvenirs. Quand je vois un film de Denys de la Patellière, que je reconnais une voiture ou voit une rue où je me dis : Ah ouais, elle n'avait pas encore été ravalée … C'est du pur témoignage. »

http://www.lesoir.be/culture/cinema/201 ... 916205.php
Rien ne peut être pensé sans son contraire.
Héraclite

  
Je suis allé ce soir voir La petite Venise d'Andrea Segre au cinéma. Je suis tombé sous le charme de ce film tendre mais sans tomber dans la mièvrerie. Shun Li, une jeune émigrée chinoise, doit travailler pour rembourser son voyage en Italie payé par ses compatriotes chinois. D'un atelier de couture on l'envoie à Chioggia situé à proximité de la lagune de Venise pour tenir un petit bistro. Une curieuse relation s'établit entre elle et Bépi, un pêcheur retraité à l'âme de poète.
Je vous encourage à aller voir ce film qui allie comme par miracle la douceur, la poésie et la dureté de la vie d'une immigrée chinoise.

  
Je bisse
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

Flickr

  
Je trisse.

  
N'allez-vous plus au cinéma ?
L'automne et l'hiver ont été pauvres, très pauvres en bons films. Scénarios bâclés, tournages pourris, transferts numériques (ou tournages numériques) à deux balles...
Quelle déception, pour moi qui vais depuis toujours au cinéma au moins deux fois par semaine.

Mais il y a eu tout de même quelques grands moments : s'il passent un jour près de chez vous, ne ratez surtout pas le dernier film de Manoel de Oliveira, Gebo et l'Ombre, ni celui de Theo Angelopoulos, La Poussière du temps.
Chacun dans leur genre, ils sont toute la justification de l'existence du cinéma pour faire autre chose que remplir des salles et manger du pop-corn : réfléchir, savourer le travail des acteurs, se délecter d'une photographie irréprochable, et, chez Angelopoulos, admirer le mouvement des caméras dans de stupéfiants plans-séquences. Certains critiques ont reproché à ce dernier d'avoir fait un film du XXe siècle. Comme je viens de ce siècle et qu'il a façonné mon imaginaire, cela ne m'a pas dérangé :kl:
Une femme et un homme se poursuivent à travers le monde de part et d'autre du rideau de fer ; Sibérie, libération, frontières ; film mêlant souvenirs, fantasmes, rêves et réalité.

Le printemps s'annonce plus riche que l'hiver, j'ai déjà vu de belles choses, de natures très différentes. Et vous ?

L'Artiste et son modèle, de Fernando Trueba, joliment filmé en noir et blanc, met en scène un vieux sculpteur à la recherche d'une nouvelle (dernière) inspiration, la trouvant devant son inexpérimentée et atypique modèle, une jeune femme inculte, pleine de vie, de courage, et de charme.
La caméra suit longuement son corps, pendant que les mains et les outils du sculpteur travaillent la matière.
"Une nature morte" selon le Monde, un beau moment de partage pour moi, filmé avec douceur dans une belle lumière travaillée, au rythme lent, sans musique (bénédiction, ces auteurs qui savent que l'image et les paroles suffisent, qu'il n'est pas nécessaire de faire pleurer les violons pour nous indiquer quoi penser ou ressentir).

No, film chilien de Pablo Larraín, raconte, tourné avec du matériel vidéo d'époque, le référendum qui a fait perdre la dictature chilienne, avec talent, virtuosité même, et il en faut pour nous faire ainsi accepter de regarder une image de vieille télévision sur grand écran !
Les spots publicitaires utilisés par l'opposition pour tenter de faire tomber Pinochet sont apolitiques et conçus comme s'il était question de donner envie de manger un Kinder Surprise, et ils ont gagné. Film excitant, ambigu, intelligent et déplaisant... je vous laisse voir pourquoi... pour en reparler ensuite si vous le voulez.

Wadjda, film saoudien de Haifaa Al-Mansour. Me vient une question : comment se fait-il qu'une femme, qui doit obéir à son mari, n'a pas le droit de conduire, ait pu faire ce film ?
Premier film tourné dans le pays du non-droit des femmes, il est réalisé par une femme et montre cette oppression au quotidien, vécue par des femmes qui, pour la plupart, ne songent pas à s'en émouvoir, et l'entretiennent.
C'est un film très intéressant pour mieux comprendre, sensible et touchant, à la fois une source documentaire et une jolie histoire.
Ce n'est pas une grande œuvre esthétique, mais cela n'est pas important car son intérêt réside ailleurs.
Intéressant interview de Haifaa Al-Mansour sur telerama.fr.

  
coignet a écrit :
N'allez-vous plus au cinéma ?
L'automne et l'hiver ont été pauvres, très pauvres en bons films. Scénarios bâclés, tournages pourris, transferts numériques (ou tournages numériques) à deux balles...


C'est vrai que nous ne sommes pas gâtés depuis quelques mois. Il faut patiemment attendre des sorties rares.

Wadjda est un excellent film. En dépit de critiques pas très flatteuses, j'ai bien aimé Alceste à bicyclette (mais c'est loin d'être un chef d'oeuvre).

Django est un bon divertissement, du pur Tarantino, on peut ne pas aimer...!

La Poussière du Temps, les critiques étaient tellement mauvaises que nous n'avons pas eu envie de le voir.

Pour le reste, rien de notable. Heureusement que la VOD nous permet de voir quelques toiles que nous avions ratées en salle.
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

Flickr

  
Alceste à bicyclette aurait pu être un bon film avec un peu plus de travail, et un meilleur acteur.
On nous avait fait croire que Luchini savait tout faire, on voit maintenant que non... Il ne peut vraiment pas passer pour un acteur de théâtre capable de jouer Molière, et ça fait quand-même beaucoup pour plomber le film (à mon avis franc et massif, pas humble du tout).

La poussière du temps n'a pas eu que de mauvaises critiques, mais en effet, très contrastées.
À moins que le critique déploie suffisamment de talent pour me convaincre que je risque à coup sûr de voir un navet (mais dans ce cas, c'est plus simple, généralement il n'y a pas de critique), je m'arrête rarement aux critiques car j'ai appris à voir que je suis fréquemment en désaccord. Elles ont unanimement encensé Tabou de Miguel Gomes ; œuvre qui mérite qu'on lui prête attention si on aime le cinéma, certes, mais je n'y ai pas vu le chef d’œuvre annoncé.
J'ai eu d'autres déceptions bien pire... par exemple l'horrible dernier film de Clint Eastwood, J. Edgar Hoover... dépeint par Le Monde comme l'événement à ne pas manquer.

J'ai peu à peu compris qu'on peut voir dans la critique une source pour comprendre un peu quel est le film, mais que souvent, les critiques ne connaissent pas (ou n'aiment pas vraiment ?) la matière cinéma...
Ou il faut peut-être lire Positif au lieu de lire Le Monde. Le cinéma a tout de même une forte tendance à s'auto-célébrer, et beaucoup de critiques me semblent de plus en plus servir de relai marketing plutôt que de réels critiques.

Je lis généralement Télérama (critiques planplan qui permettent de se donner une idée), Le Monde (vraiment pas fiable), Libé (généralement imbitable), et Le Canard enchaîné (pas fiable non plus). C'est amusant de voir les désaccords entre les uns et des autres, et ça aide à se faire une idée

Tarantino... ? J'avoue une allergie forte, comme d'ailleurs à presque tout le cinéma américain. Ça ne me fait pas rire, et comme j'ai cru comprendre que c'était plus ou moins fait pour cela, j'en ai conclu, avec recul et en pleine possession de mes moyens, que je n'aime pas. :mask:
  • Message par jbz, dimanche 17 mars 2013 à 23h22
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J'ai vu récemment à Grenoble Blancanieves, film espagnol, 2012, noir et blanc, muet, les rares cartons sont en français. Blanche Neige revisité. Elle est recueillie par des nains toréadors qui ne sont même pas 7. Une merveille d'images, de cadrages, et de cinéma. Déjanté sans la moindre retenue. Deux photographes apparaissent au cours du film, et ils n'ont vraiment pas le beau rôle.
Grand amateur du cinéma des années 30, c'est le genre de film qui me réconcilie avec le cinéma. A l'époque, l'initiateur du film, réalisateur, comédien ou producteur, avait envie de traiter un sujet et se battait pour trouver les moyens de le faire. Maintenant, la question essentielle est: avec quel sujet on n'a pas encore fait de fric ou quel sujet peut on reprendre pour refaire du fric?
Un grand moment de cinéma.

  
Voilà qui est très tentant. J'irai le voir.
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