le Pirate Forum

  
Merci de nous faire partager les films que tu as vu en 2013.
Comme toi, j'ai été bouleversé par le film Ida de Pawel Pawlikowski. C'est une réussite parfaite.
    Quand j'ai vu ce frais minois, je lui ai dit:
  • Message par jbz, samedi 19 avril 2014 à 10h53
    citer

  
"T'as d'beaux yeux, tu sais!"



Embrassez-moi.

  
Finding Vivian Maier, de John Maloof.

Le récit est très américain, presque caricatural, mais au second degré ce documentaire offre une réflexion profonde sur la photographie, sur ce qu'est un(e) photographe, sur la passion, sur l'art.

Allez le voir si vous en avez l'occasion, je serais curieux de confronter différents avis.

Et j'ai une question : aujourd'hui, aurait-elle fréquenté internet ? (Flickr, Instagram, forums, ...)
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

Flickr

La réponse à la question est non.

  
danyves a écrit :
La réponse à la question est non.


Hmmmm... Je ne serais pas si catégorique.
Le documentaire montre bien qu'elle n'avait pas la capacité, en particulier financière, d'assumer son workflow argentique, mais que cela l'avait souciée.
Le click and post d'aujourd'hui résout en quelque sorte le problème.

Ou alors sa pratique photographique n'était qu'un TOC auto-centré, mais dans ce cas comment expliquer cette extraordinaire qualité ?
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

Flickr

«A la recherche de Vivian Maier», l'argent, l'argentique et le numérique… A la recherche de Vivian Maier ( Finding Vivian Maier ), le film de John Maloof ... (argentique)… de quelle légitimité l’oeuvre de Vivian Maier a-t-elle besoin ? La démarche est-elle si louable ... leur rachète leurs acquisitions, toujours sans avoir aucune trace de Vivian Maier, dont il connaît …

BLOG 2706 MOTS OLIVIERBEUVELET 18/07/2014 - 14:33 13 COMMENTAIRES


une oeuvre d'art existe-t-elle indépendamment de celui qui la regarde ? , l'œuvre photographique de la photographe américaine Vivian Maier n'a dû qu'un coup de chance ... ;exister véritablement en étant exposée et publiée. Vivian Maier pouvait pour sa part se sentir

BLOG 492 MOTS LUCILE LONGRE 22/03/2014 - 19:00 1 COMMENTAIRE

  
En revanche l'exposition aux Douches est vraiment minimale. L'entrée est gratuite mais les tirages sont proposés à la vente, entre 2000 et 5000 €.
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

Flickr

  
C'est pour des gens qui appartiennent à un autre monde que le mien ; peut-être est-ce le cas pour vous aussi ?
Ceux qui ont ainsi prévu de s'enrichir sur le dos d'une artiste discrète, modeste et anonyme, sont des petits malins.

  
coignet a écrit :
C'est pour des gens qui appartiennent à un autre monde que le mien ; peut-être est-ce le cas pour vous aussi ?
Ceux qui ont ainsi prévu de s'enrichir sur le dos d'une artiste discrète, modeste et anonyme, sont des petits malins.


A mon avis la réalité est plus subtile : personne malheureusement ne pourra plus s'enrichir sur le dos de Vivian Maier.
Maloof est un brocanteur très professionnel. Il déniche une perle, de manière tout à fait légale. Les droits étant, je suppose, éteints, il devient propriétaire d'une bonne partie des oeuvres.
Ensuite comme tout bon marchand d'art il doit fabriquer une cote, c'est l'objet des buzz et promos diverses, et ensuite essayer de "l'accrocher" durablement à une valeur haute, c'est l'objet de ses requêtes vers les institutions.
Honnêtement son travail est de qualité. Le film est très bon, les tirages sont magnifiques et les photos bien choisies. Lui seul sait si la "marque Vivian Maier" génère de la marge pour toute la chaîne de valeur, et à quelle hauteur. Mais il s'agit d'une activité normale de marchand d'art, laquelle n'a rien de choquant en particulier outre-Atlantique. En tout cas il y a pire, cf le film Faites le mur ! (disponible sur YouTube).

Il y a fort à parier qu'en France les archives Vivian Maier auraient fini à la benne, pour des raisons culturelles/économiques, notamment parce que développer librement un business tel que l'a fait Maloof y est beaucoup moins facile qu'aux USA.

Donc je ne jetterai pas le bébé avec l'eau du bain.

Quant aux tarifs, les tirages vendus chez Artcurial sont un ou deux ordres de grandeur au dessus. Maintenant si la question est de savoir si je suis acheteur, évidemment non. Je n'ai pas ces sommes et aurais-je 5000 € de liquidités, je ne les mettrais pas dans l'achat d'une photo. Le marché de l'art ne passe pas par des gens comme moi...
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

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Comme presque toujours, tu as raison.
Comment faire, à part se retenir de faire des commentaires un peu trop faciles et fleurant le populisme ?

Cet homme aurait pu promouvoir un vivant. Il le fait, fort bien, pour une disparue dont l'intérêt est réel.

Peut-être irais-je voir ce film, si l'avenir me prête courage : en ce moment, je suis plutôt d'humeur à aller voir un bon vieux Marx Brothers...


  
J'ai donc regardé dans les programmes si l'on projette en ce moment un fil des Marx Bros, et la réponse est non.
Pour me consoler, je suis allé revoir hier soir l'Atalante de Vigo, et j'ai une nouvelle fois été saisi par la beauté plastique, le souffle puissant, et l'audace de l'évocation de l'amour physique.
    And two hard boiled eggs !
  • Message par jbz, mercredi 23 juillet 2014 à 8h14
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On ne sait jamais ce qui peut arriver. J'ai donc douze films des Marx dans ma cinémathèque personnelle.
Le premier que j'ai vu était "Un jour au cirque" au ciné-club du lycée en 1950.
Mon préféré est "Une nuit à l'opéra".

  
C'est sage et j'ai fait de même.
Mais, comme je n'ai pas réussi à avoir la puissance financière suffisante, je n'ai pas réalisé mon fantasme d'adolescent et ne dispose ni d'un projecteur 35mm ni des copies de ces films, mais seulement de disques vidéos et d'un écran de télé.
Alors, lorsque j'ai envie de profiter du grand écran, j'attends qu'une salle veuille bien les projeter, ce qui est de plus en plus rare.
  • Message par jbz, mercredi 23 juillet 2014 à 13h21
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Je ne suis pas sur que le mot cinémathèque implique nécessairement copie de films et projecteur 35. Ma cinémathèque se compose principalement de films enregistrés à la télévision, d'abord sur cassettes VHS, puis sur DVD et maintenant sur disque dur. Plus quelques cassettes et DVD du commerce.
Je dois dire que la version disque dur m'incite à me montrer moins critique. Nobody is perfect.
Quant à la rareté des projections en salle, je suis tout à fait d'accord. Qu'est devenu le temps où j'étais sûr de pouvoir revoir Hellzapoppin au Champo une fois par an ?

  
Disque dur ? Tu me dépasses, je n'entends rien à ce genre de chose.
J'achète des disques argentés chez des dealers, et je les glisse dans le tiroir d'un lecteur acheté 30 euros il y a 6 ans chez un revendeur d'électroménager d'occasion !
Je prends beaucoup de plaisir à pouvoir voir des films chez moi, mais loin, très loin de celui de la salle, non seulement à cause du public et du plaisir de partager, mais aussi à causer de la beauté de l'image projetée.

  
Après avoir vu, au cinéma ou en VOD, un certain nombre de "films français de couples" creux comme du pop-corn et à la longue indigestes, une bonne surprise avec "Party Girl", un OVNI, un film hyper-réaliste, de parti pris esthétique et de casting, dont les personnages sont complexes comme la vie. J'aurais préféré une caméra un peut moins kéchichienne mais ce film a queqlue chose dans le ventre. Pour Proteus, le régional de l'étape, le visionnage relève de l'obligatoire !

En revanche, pour rester dans un domaine cher à notre éminent Pirate de l'Est ainsi qu'à notre cercle familial, j'ai été très déçu par Hippocrate dont on annonçait pourtant le meilleur. Scénario improbable, à grosses ficelles (ou sutures ?) et premiers rôles à côté de la plaque. Fort heureusement le film est un peu sauvé par Reda Kated et quelques seconds rôles brillamment interprétés (Marianne Denicourt, Carole Franck, Philippe Rebbot, …), ainsi que par quelques scènes de genre (en particulier sur la vie des FFI - rien à voir avec la Libération).

Vu tardivement par rapport à sa date de sortie, My Sweet Pepperland est un film fort et prenant sur une région du monde - le Kurdistan irakien - d'actualité, qui évite adroitement le mélo. Certaines scènes me semblaient tout droit sorties de "L'usage du monde" de Nicolas Bouvier. Je recommande vivement !
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

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    Le remake 1978 d'un classique de 1925
  • Message par jbz, mercredi 10 septembre 2014 à 17h48
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  • Message par Tromer, mercredi 10 septembre 2014 à 18h23
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Merci J,p. pour tes "retours" toujours très argumentés. J'avais un pressentiment pour Hippocrate ... attendons les retours du doc !

jbz je suis fasciné par la hardiesse de cette photo qui me rappelle un peu la mienne (relationnelle et vestimentaire) de cette époque (1978 pas 1925) où dans les Cévennes il n'était pas rare du tout de croiser ce genre d’aréopage.
J'aurais volontiers titré ta photo "Trois hommes et un coup fin" ou bien "Trois hommes et un coup feint" ... mais je ne suis pas assez calé pour retrouver le titre original de 1925. Je ne doute pas que si Coignet passe dans le coin nous aurons rapidement la réponse !

  
M'enfin ! Le cuirassé Potemkine
"Quand tu ne ris pas tu ne vis pas"
  • Message par Tromer, mercredi 10 septembre 2014 à 18h53
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:rollr: Bravo orville !!!
Mais ou avais-je les yeux la tête ? Pourtant les bottes auraient dû m'aider...

  
Je ne suis pas (encore) allé voir Hippocrate malgré les bonnes critiques entendues à la radio ou lues dans la presse par peur d'être déçu. Je vous écrirai ce que j'en pense dans l'hypothèse où j'aille le voir.

Bien évidemment, je suis allé voir Party Girl en tant que régional de l'équipe. Ce film est une réussite avec ce portrait de femme montrée dans toute sa complexité. J'ai parfois été un peu gêné ne sachant pas si j'étais dans le reportage de type Strip Tease ou dans un film, notamment dans la scène où tous ses enfants se retrouvent autour d'une table. J'ai trouvé réjouissant de voir la "Moselle Est" portée à l'écran avec cet accent si caractéristique qui doit paraître "exotique" pour un critique parisien.

J'ai vu à sa sortie My Sweet Peperland. J'avais beaucoup aimé ce "western" se déroulant dans le Kurdistan irakien.

Pour Hippocrate, je ne vous promets rien mais je tenterai de faire un effort. J'ai vu la bande annonce. J'ai été amusé de constater que le réalisateur/médecin avait remarqué la même phénomène. Lorsque l'on demande à un patient de s'allonger sur le divan d'examen il se couche immédiatement sur le dos. Par contre, si on lui demande de s'allonger sur le dos bien souvent il hésite et même parfois il s'allonge sur le ventre.

  
Je suis sorti emballé par Les combattants, une comédie décapante qui part dans des directions où on ne l'attend pas et qui en fait soulève beaucoup de questions. L'actrice Adèle Haenel, que je ne connaissais pas, est excellente. A voir.

  
Bien que sévère généralement dans mon appréciation de ce genre de cinéma, je n'ai pas été rebuté par Hippocrate.
Certes, le personnage du jeune homme dont le parcours initiatique est l'un des thèmes principaux du film est assez mal dégrossi, et me semble trop avoir l'attitude d'un adolescent attardé ; certes, le personnage du médecin Denormandy, joué par Marianne Denicourt, dont les certitudes en béton sont brusquement défaites par une confrontation avec la maladie alors qu'elle est une professionnelle aguerrie, me semble faire un revirement non crédible.
Mais l'hôpital est bien décrit dans sa complexité et ses faiblesses, le poids de la hiérarchie et de ses injustices également, et, surtout, le statut injuste des FFI dénoncé, au travers du joli rôle de Reda Kated.

Ce n'est pas un grand film au sens cinématographie et artistique, mais je l'ai trouvé réellement intéressant et prenant, malgré ces quelques grosses ficelles que relève Jacques, Pote.

Je n'ai pas vu d'autres films récents ces derniers temps ; seulement des ressorties des courts métrages de Charlot (Jour de paie, L'émigrant et quelques autres), et du fantastique Macbeth d'Orson Welles, entre autres.

On peut relever avec les critiques et historiens du cinéma l'esthétique eisensteinienne de ce dernier film, ce qui m'amène tout naturellement à adresser mes félicitations à jbz pour son escalier des Cévennes !
  • Message par jbz, vendredi 12 septembre 2014 à 10h53
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coignet a écrit :
Je n'ai pas vu d'autres films récents ces derniers temps ; seulement des ressorties des courts métrages de Charlot (Jour de paie, L'émigrant et quelques autres), et du fantastique Macbeth d'Orson Welles, entre autres.

On peut relever avec les critiques et historiens du cinéma l'esthétique eisensteinienne de ce dernier film, ce qui m'amène tout naturellement à adresser mes félicitations à jbz pour son escalier des Cévennes !


J'ai revu un autre Welles, Othello. Il y a quelques films, comme celui-ci, qui sont d'extraordinaires leçons de cadrage: Le septième sceau, Ivan le Terrible.

Quant à l'escalier, il se situe en Haute-Provence, non loin de Forcalquier.

  
Non loin de Forcalquier ?
Voilà un endroit que je connais bien !
Où est-ce ?
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