Publié : mardi 1 septembre 2015 à 14h27
En parcourant le Huff post je suis tombé sur un article annonçant les résultats du concours Internationational Landscape Photographer Of The Year. Ce lien montre les 101 meilleures.
Je suis resté un peu perplexe car la "photographie" en question s'apparente plus à du matte painting qu'à de la photo. Le règlement est clair sur ce point, tout post-traitement est autorisé, sans limite, à condition qu'il soit le fait de l'auteur (je ne sais pas comment on peut vérifier cela mais bon...). La conséquence est que ces images, qui sont pour beaucoup d'indiscutables réussites esthétiques, ringardisent sans mal les photographes "classiques" comme Ansel Adams.
Je n'ai pas de souci épistémologique avec ça, mais j'ai tout de même l'impression que cette démarche avalise le fait que la photo, finalement, n'a plus qu'un lointain rapport avec la réalité et qu'elle rejoint ainsi, ironie de l'histoire, la peinture. De proche en proche, on a fait une boucle qui revient à son point de départ. Ce qui est logique car mon voisin, peintre et graphiste, ne travaille plus qu'à la tablette et réserve ses mains et outils pour la sculpture (en attendant une imprimante 3D peut-être...).
Mais alors nous on fait quoi ? La barbe au dessus ou en dessous ? Jusqu'ici je me limitais à des interventions discrètes mais visiblement je n'ai plus aucune chance de gagner ce concours !
Des avis ?
PS pour ce qui concerne la "cuisine fusion" je vous recommande la graphiste hongroise Flora Borsi dont j'aime beaucoup le travail - inutile de dire qu'on est assez loin du vissant...
Je suis resté un peu perplexe car la "photographie" en question s'apparente plus à du matte painting qu'à de la photo. Le règlement est clair sur ce point, tout post-traitement est autorisé, sans limite, à condition qu'il soit le fait de l'auteur (je ne sais pas comment on peut vérifier cela mais bon...). La conséquence est que ces images, qui sont pour beaucoup d'indiscutables réussites esthétiques, ringardisent sans mal les photographes "classiques" comme Ansel Adams.
Je n'ai pas de souci épistémologique avec ça, mais j'ai tout de même l'impression que cette démarche avalise le fait que la photo, finalement, n'a plus qu'un lointain rapport avec la réalité et qu'elle rejoint ainsi, ironie de l'histoire, la peinture. De proche en proche, on a fait une boucle qui revient à son point de départ. Ce qui est logique car mon voisin, peintre et graphiste, ne travaille plus qu'à la tablette et réserve ses mains et outils pour la sculpture (en attendant une imprimante 3D peut-être...).
Mais alors nous on fait quoi ? La barbe au dessus ou en dessous ? Jusqu'ici je me limitais à des interventions discrètes mais visiblement je n'ai plus aucune chance de gagner ce concours !
Des avis ?
PS pour ce qui concerne la "cuisine fusion" je vous recommande la graphiste hongroise Flora Borsi dont j'aime beaucoup le travail - inutile de dire qu'on est assez loin du vissant...