le Pirate Forum
    Livre à lire

Je lance un fil.
Son principe : présenter un livre que l'on vient de découvrir et donner envie de le lire

Je débute avec "Le livre de la guerre de cent ans" de Gus Bofa avec une postface de Pierre Mac Orlan aux éditions Cornélius

A travers une série d'illustrations à l'humour grinçant il dénonce l'absurdité des guerres à commencer par celle de 1914-1918

Thierry Gaudin, L'Ecoute des Silences 10/18 (1978)

Les Institutions contre l'Innovation

http://classiques.uqac.ça/contemporains ... ences.html

Thierry Gaudin, maintenant ingenieur général des Mines a été un agitateur d'idées.
  • Message par insoL, dimanche 23 décembre 2007 à 10h56
    citer

Pour moi, ce sera celui-ci :
Et l'homme créa les dieux de Pascal Boyer (article sur wikipedia).

  
Ces derniers temps je n’ai lu que du didactique, histoire d’essayer de comprendre un peu le monde qui nous entoure.
Parmi ce didactique, deux ouvrages se sont à mon goût distingués : « La mondialisation et ses ennemis », de Daniel Cohen, et « Le temps des turbulences », les mémoires d’Alan Greenspan.
Histoire de perdre les quelques certitudes qui nous restent… Et de comprendre que l’idéologie, au final, s’apparente à un vrai confort en évitant de considérer les faits et de réfléchir.
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

Flickr

  
Plutôt qu'à lire, ces dernières semaines je me suis mis à classer et à reclasser de vieilles photos de famille. Je plonge dans le passé... :roll:

Puisque Mirabilis l'a cité sur un autre fil, un petit morceau d'un bouquin de Modiano colle bien à mon état d'esprit;

Et les jours, les mois passent. Et les saisons.
Quelquefois, je voudrais revenir en arrière et revivre toutes ces années mieux que je ne les ai vécues. Mais comment ?


Tiré de Pedigree. Patrick Modiano.
touche pas à mon hamac !
http://barnackla404.blogspot.com/

Pour ma part ce seront les contes des 1001 nuits en pléiade. Certes c'est cher, mais quel bonheur, quelle jubilation. Laissez vous séduire

PS : Je possède aussi la version d'Antoine Galland, celle éditée chez bouquins et les deux versions en press-pocket
    Un petit livre en passant...

...de Raoul Vaneigem
Rien n'est sacré tout peut se dire (réflexions sur la liberté d'expression)
Editions La Découverte ISBN 2-7071-4137-2
Prix: 6,40 Euros

un vrai philosophe pas chiant comme le mari de la Poupée Barbie.

  
Préparant un déménagement prévu en Octobre, j'ai mis en carton mes livres. J'ai pris du plaisir à ce travail, plaisir de tenir en main et de feuilleter des livres qui m'ont marqué.
Parmi ceux-ci: Armen de Jean-Pierre Abraham (un livre sur l'attente écrit par Jean-Pierre Abraham lorsqu'il excerçait la profession de gradien de phare, les livres de Modiano, Le baron perché d'Italo Calvino, Les carnets de bord de Claude Roy, Onishka de JMG Le Clézio, Les Choses de Georges Perec, Les carnets de Malte Laurids Brigge de Rilke, Le bruit et la fureur de Faulkner, Si c'est un homme de Primo Levi, Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire
et tous les autres que j'oublie...... :roll:

Pas un livre mais un lien vers un texte, lui-même sur un site où il est question d'image (et de son) et de littérature.

http://www.larevuedesressources.org/spip.php?article1132

Pour les jours où la lumière n'est pas belle...

  
J'aurais pu poster dans "dernier film..." mais nous n'avons pas mis les pieds au cinéma depuis un moment.

En revanche, j'ai pas mal lu ces temps derniers.

Mis a part Anna Karénine, hors compétition, une mention spéciale à "Hiroshima est partout", du grand philosophe Günther Anders, et pour rester en famille, "Qu'est-ce que la politique", de son ex Hannah Arendt (j'ai "responsabilité et jugement" en route et "la condition de l'homme moderne" sur ma pile).

Plus facile, "le temps des chimères", d'Hubert Védrine (j'ai eu la chance de l'accueillir le 5 novembre pour une conférence mémorable...).

Et puis une émotion rare en écoutant "Chicilin de Bachin" de Piazzola, chanté par Rolando Faria sur le dernier album de l'accordéoniste Daniel Mille, qui accompagna Barbara, quand la perfection vous donne un aperçu de l'éternité... Une version qui fait oublier celle, déjà remarquable, de Débora Russ avec le quatuor Caliente... Vous pouvez découvrir tout cela sur Deezer, plus facilement que la philosophie morale allemande !...
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

Flickr

  
Jacques, pote
(j'ai eu la chance de l'accueillir le 5 novembre pour une conférence mémorable...).

C'est le jour de ces photos ? :pyrh:

Jacques, pote
Et puis une émotion rare en écoutant "Chicilin de Bachin" de Piazzola, chanté par Rolando Faria sur le dernier album de l'accordéoniste Daniel Mille, qui accompagna Barbara, quand la perfection vous donne un aperçu de l'éternité... (...) plus facilement que la philosophie morale allemande !...

Merci pour cette référence. J'essaierai de trouver le CD à ma prochaine sortie acheteuse. C'est le genre de musique que j'adore.

  
En effet, les mots et la musique de chiquilin de Bachín sont très touchant.
Chiqulin est un petit garçon du peuple qui vend des roses dans le café de Bachín.
J'oserais dire que c'est une poésie surréaliste argentine. C'était aussi la chanson préférée de mon beau père.
touche pas à mon hamac !
http://barnackla404.blogspot.com/

A lire absolument

Henri Cartier-Bresson

Le tir photographique

Clément Chéroux

découvertes gallimard 2008

A mes yeux le meilleur des livres pour comprendre Henri en petit format. :wink:

Je viens de finir "Le quai de Ouistreham" de Florence Aubenas
Un coup de poing dans ma gueule de bourgeois, sans doute le meilleur reportage que j'ai lu depuis très longtemps.
Un des livres les plus forts que j'ai lu depuis "Lalana" de Michelle Rakotoson (editions de l'aube 2002) qui traitait du Sida.

Lisez en version papier avant que l'on nous impose de lire sur un iMachin dont les fanas de technologies se sont emparés ces derniers jours.

  
J'étais fort tenté par ce livre.
Alors, hop, je vais le lire aussi.
Penses-tu vraiment qu'on va nous empêcher de lire sur papier ?
Lorsque j'achète un livre, quel qu'il soit, beau ou pas, de poche ou non, sans même y penser, je le porte ouvert à mon nez, exactement comme avec le pain en sortant de la boulangerie.
Je ne vais quand-même pas devoir sniffer un Ichose désormais ?
Ce serait triste.

A en croire le fil sur summilux , il y a de nombreux adeptes de la lecture sur ce machin j'avoue que moi je ne peux pas lire sur écran , j'imprime tout avant de lire (ça ne développe pas tellement le râble :bla: ) et j'aime le livre en tant qu'objet (que je collectionne) mais la majorité ayant souvent raison en matiere de commerce , je crains fort qu'un jour ou l'autre certains ouvrages ne soient plus disponibles que comme ça (comme certains disques ne sont plus édités mais uniquement dispos en téléchargement).
ça sera assurement la fin d'un monde basé sur le texte et son archivage et je pense que nous perdrons beaucoup d'infos , comme lors du passage de la photo argentique au numérique pour des raisons de technologies de stockages compliquées et vite obsoletes.

Oui. Lire un livre sur écran est psychologiquement fort fatiguant: je n'ai jamais pu en terminer un (projet Gutemberg). Et fort astreignant en manipulation.

L'écran ne vaut que pour des documents.

  
Comme vous, je pense que je resterai fidèle au livre papier. D'abord pour des raisons pratiques: la lecture sur papier est moins fatigante, un livre de poche se glisse facilement dans un sac, pas besoin de batterie.... Et ensuite, j'aime le contact du papier entre mes doigts, j'aime regarder la tranche des livres déjà lus sur mes étagères (je garde tous les livres lus) j'aime feuilleter les livres déjà lus et relire des pages
  • Message par HB, lundi 31 mai 2010 à 9h29
    citer

  
Bien d'accord avec Laurent, j'aime sentir cette odeur de papier, il y a aussi de la sensualité à toucher et tourner les pages d'un livre, tout comme sentir l'odeur du révélateur .... et de bien d'autres choses que la bienséance m'empêche d'évoquer en ces lieux ( déjà de perditions :pique: ) et en cette heure presque matinale :lol:
  • Message par Garp, lundi 31 mai 2010 à 11h26
    citer

Dans mes gouts, "Sky" de Patrick Chauvel. L'histoire d'un jeune photographe français intégré dans une patrouille de soldats américains dans le conflit Vietnamien. Une rencontre avec un Apache !
L'idée d'un univers infini me rend fou

Je viens de finir "Ma vie criminelle avec Salvador Dali" de Stan Lauryssens - Edition l'archipel
L'histoire , racontée comme authentique d'un escroc vendant des Dali "authentiques faux , faux faux , jamais authentiques authentiques" à des pigeons pleins de fric , en même temps une réflexion sur le marché de l'art et le "systéme"Dali.
Dali est certainement mon peintre préféré (enfin pas tout) et l'auteur prétend que même dans son musée de Figueras "daliland" , il y a 1/4 d 'authentique authentique , 1/4 de faux authentiques et le reste de faux faux.

Chez Dali à Port Lligat

Perdu dans les messages et post du forum, j'occupe mon début de vacance avec l'autobiographie de Don McCullin, passionnant, un véritable petit livre d'histoire....
Autant je ne suis pas très biographie, mais je dévore avec plaisir les autobiographies, friant d'anecdotes en tout genre...





Je vais peut être me commencer les Guerres Civiles d'Appien aussi..

Pour aller voir de quoi il retourne

Autobiography-Don-McCullin

Unreasonable-Don-McCullin

Voici les quelques lectures de cet été :

Lafcadio Hearn : "Le Japon" (Mercure de France)
Branimir Scepanovic : "La Bouche pleine de terre" (Ed. L'Age d'Homme)

un classique grec, mais je ne sais pas lequel encore, un livre sur les neurosciences et le marketing en complément de ce que j'ai déjà et un roman policier histoire de se décongestionner les neurones. Tout cela sur les conseils de mon libraire attitré.

:D
"Le Leica 50mm Summilux est la preuve vivante que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux"
    L'agfa box de Gunter Grass

Je viens de terminer le dernier bouquin de Günter Grass qui mêle deux des sujets de préoccupation des Picdeliens , la photo et la littérature.
Une biographie romancée de la vie de l'auteur, vue par ses enfants, avec la présence magique de la photographie qui nourrit le processus de création littéraire.
C'est a lire bien que le style de Günter Grass soit un peu spécial (c'est un langage parlé , transcription de récits enregistrés) c'est plein d'imagination et si l'on suit le processus décrit dans le livre ça devrait être le dernier livre de Grass.
Dans ce livre ou apparaissent 3 appareils photo, le Leica, le Hasselblad et l'Agfa Box, seul celui ci a des pouvoirs magiques.
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