Le Pirate

C'est l'un de ceux que j'aimais (j'en aime peu, j'aime plus faire des photos que voir celles des photographes anciens).

Certaines morts vous rendent triste, sans que vous sachiez vraiment pourquoi, puisque vous ne connaissez pas personnellement le disparu.

Le Nu Provencal - Gordes - 1949	Le chat de la concierge Paris, 1947

Je suis triste, véritable photographe engagé. Une image forte me revient, celle de cette ouvrière prenant la parole dans une usine.

Oui, triste, je connaissais un peu Willy.

Je viens d'apprendre son décès
La photo de gauche présentée par Coignet me fait penser à un tableau de Bonnard

Je viens de rentrer de vacances et .... Je ne l'ai pas su. Comme beaucoup, très triste, merci de nous avoir laissé toutes ces images. Bien sûr, le nu provençal est aussi pour moi une référence, mais sa façon de photographier passait aussi par celle de Garp, l'ouvrière prenant la parole, du beau, du grand, de l'inoubliable, de l'immortel. Merci Willy et à bientôt

Les nus, les petites scènes saisies avec grâce, les reportages saisissant l'histoire (oui Garp et HB), et des photos au graphisme puissant, à divers niveaux de lecture :

Au coin des rues Piat et Vilin, Paris, Belleville - 1959 Willy Ronis/Rapho

Faudrait pas attendre qu'ils partent...

A lire absolument

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/89913f0 ... onis_un_siècle_qui_sen_va

ou l'on évoque aussi outre Doisneau et hors concours Henri Cartier-Bresson, mais aussi Boubat et Izis (Manuel Bidermanas) aux côté de Ronis; et le rôle de la photo dans les années 40, 50 et 60.

Nous en sommes loin, et Rapho est au sein d'un groupe laché par Hachette et en faillite.

Pour mémoire; de l'incurie de l'Etat en matière de photographie.

http://www.sfp.asso.fr/vitevu/index.php ... graphiques

La rue Vilin, où habita Perec...

Hé bien, le hasard fait bien les choses.
Il est peu d'auteurs que j'ai autant lu et relu que Perec.