Les grands reportages de Pic & Delle
Publié : mercredi 18 août 2010 à 22h27
Il est des moments où il faut savoir prendre en compte l’évolution du monde dans lequel nous évoluons, et considérer avec modestie nos outils et nos œuvres.
Nous ne pouvons pas continuer à occulter ce fait qui n’a échappé à personne : Le Picdel s’impose sur la scène médiatique, il est devenu incontournable, et, comme la dernière soirée thématique d’Arte consacrée aux sites internet nous l’a rappelé, on demande son évolution, et sa prise en compte du réel.
C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’ouvrir une section grand reportage.
Pic a été assiégé au téléphone par toutes les rédactions d’Europe, tandis que Delle recevait les journalistes de Question Photo à son bureau.
Ce prestigieux magazine nous ayant passé commande, nous avons, à regret, refusé la demande pressante de Pêcheur d’Images. Ce sera pour une autre fois.
Il nous faut maintenant sauter le pas : la semaine prochaine, vous découvrirez ici le premier grand reportage de vos envoyés spéciaux au Col du Lautaret.
Question Photo nous a autorisé à en faire l’annonce, et à publier un extrait de l’interview qu’ils nous ont consacré.
QP : Delle, votre passion du grand reportage semble remonter à votre petite enfance ; pouvez-vous préciser ce point, et, surtout, expliquer votre démarche intérieure et psychique ?
Delle : Déjà toute petite, j’aimais la proximité des grands, et en saisir les secrets. J’avais la chance de vivre dans une famille extraordinaire, et, avec mon Kodak Instamatic Pancake Panda, j’étais chargée des reportages pour les grands événements familiaux. Mon premier grand succès a été l’enterrement de ma grand-mère, dont j’ai conservé les négatifs, que j’ai d’ailleurs numérisés récemment avec mon Super-Imacon à tour tournante. Aujourd’hui, je fais tout particulièrement corps avec mon matériel, le numérique m’ayant enfin émancipée. Mon fidèle DéSetSang me suit partout, et ce n’est que munie de mes diverses antennes branchées sur le monde en mouvement, que je peux me représenter moi-même, et par là-même, recevoir et transmettre les ondes que le monde m’envoie.
QP : Pic, vos motivations semblent plus obscures, vous n’avez découvert la photo que très récemment, et vous utilisez du matériel ante-diluvien. Comment votre collaboration avec Delle a-t-elle pu se faire ainsi, et d’où vous vient cet intérêt pour la photographie ?
Pic : En effet, je n’ai découvert la photo que très récemment. Ayant toujours été avide de pouvoir, j’ai cherché avant tout le moyen de m’imposer. C’est un peu par hasard que j’ai trouvé le moyen d’exercer une certaine dictature sur un site de photographie amateur, et faire ainsi la rencontre de Delle, qui en était l’égérie. Il m’a bien fallu me mettre à la photographie pour tenir ce petit monde. J’ai toujours été rétif devant les techniques modernes. Je n’ai toujours pas le téléphone, ni de machine à laver. Après que j'ai détruit par inadvertance plusieurs Kanon DémarqueV, Delle a eu l’idée de m’acheter un gros truc très robuste, à l’échelle de mes grandes mains, et petit à petit, calquant mon regard sur le sien, j’ai réussi, non seulement à prendre des photos, mais aussi à faire, comme par une sorte d’osmose, et de cataphorèse, celles qu’elle voyait en elle mais n’arrivait pas à prendre.
QP : Un duo de grands reporters était né.
Ce fut un grand plaisir de rencontrer ces deux photographes enthousiastes, en prise avec le réel, et un bel enseignement pour nos lecteurs. Assurément, un duo à suivre !
Pic charge son boîtier
Delle fait son editing
Nous ne pouvons pas continuer à occulter ce fait qui n’a échappé à personne : Le Picdel s’impose sur la scène médiatique, il est devenu incontournable, et, comme la dernière soirée thématique d’Arte consacrée aux sites internet nous l’a rappelé, on demande son évolution, et sa prise en compte du réel.
C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’ouvrir une section grand reportage.
Pic a été assiégé au téléphone par toutes les rédactions d’Europe, tandis que Delle recevait les journalistes de Question Photo à son bureau.
Ce prestigieux magazine nous ayant passé commande, nous avons, à regret, refusé la demande pressante de Pêcheur d’Images. Ce sera pour une autre fois.
Il nous faut maintenant sauter le pas : la semaine prochaine, vous découvrirez ici le premier grand reportage de vos envoyés spéciaux au Col du Lautaret.
Question Photo nous a autorisé à en faire l’annonce, et à publier un extrait de l’interview qu’ils nous ont consacré.
QP : Delle, votre passion du grand reportage semble remonter à votre petite enfance ; pouvez-vous préciser ce point, et, surtout, expliquer votre démarche intérieure et psychique ?
Delle : Déjà toute petite, j’aimais la proximité des grands, et en saisir les secrets. J’avais la chance de vivre dans une famille extraordinaire, et, avec mon Kodak Instamatic Pancake Panda, j’étais chargée des reportages pour les grands événements familiaux. Mon premier grand succès a été l’enterrement de ma grand-mère, dont j’ai conservé les négatifs, que j’ai d’ailleurs numérisés récemment avec mon Super-Imacon à tour tournante. Aujourd’hui, je fais tout particulièrement corps avec mon matériel, le numérique m’ayant enfin émancipée. Mon fidèle DéSetSang me suit partout, et ce n’est que munie de mes diverses antennes branchées sur le monde en mouvement, que je peux me représenter moi-même, et par là-même, recevoir et transmettre les ondes que le monde m’envoie.
QP : Pic, vos motivations semblent plus obscures, vous n’avez découvert la photo que très récemment, et vous utilisez du matériel ante-diluvien. Comment votre collaboration avec Delle a-t-elle pu se faire ainsi, et d’où vous vient cet intérêt pour la photographie ?
Pic : En effet, je n’ai découvert la photo que très récemment. Ayant toujours été avide de pouvoir, j’ai cherché avant tout le moyen de m’imposer. C’est un peu par hasard que j’ai trouvé le moyen d’exercer une certaine dictature sur un site de photographie amateur, et faire ainsi la rencontre de Delle, qui en était l’égérie. Il m’a bien fallu me mettre à la photographie pour tenir ce petit monde. J’ai toujours été rétif devant les techniques modernes. Je n’ai toujours pas le téléphone, ni de machine à laver. Après que j'ai détruit par inadvertance plusieurs Kanon DémarqueV, Delle a eu l’idée de m’acheter un gros truc très robuste, à l’échelle de mes grandes mains, et petit à petit, calquant mon regard sur le sien, j’ai réussi, non seulement à prendre des photos, mais aussi à faire, comme par une sorte d’osmose, et de cataphorèse, celles qu’elle voyait en elle mais n’arrivait pas à prendre.
QP : Un duo de grands reporters était né.
Ce fut un grand plaisir de rencontrer ces deux photographes enthousiastes, en prise avec le réel, et un bel enseignement pour nos lecteurs. Assurément, un duo à suivre !
Pic charge son boîtier
Delle fait son editing