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Message Publié : vendredi 27 juillet 2012 à 12h56
Souriceau lurkant a écrit :
Je vais me risquer à une explication sur la réciprocité des chaussettes trouées (je ferai éventuellement un schéma plus tard).

Considérons le périmètre de la chaussette. De toute évidence, ce périmètre possède au moins un point fixe, sinon la chaussette tournerait autour du pied, ce qui ne serait pas très agréable.
Où se situe ce point fixe, qui, si symétrie il y a, devrait en être l'un des points en constituant l'axe (cas d'une symétrie axiale, une symétrie centrale en ce point conduirait la chaussette à traîner derrière nous quand on la change de pied) ?
Du fait de la forme d'une chaussette, qui est un tube coudé au talon (étonnant...), le point fixe est situé à l'arrière du talon.
Or, du fait maintenant de la forme du pied, le gros orteil se situe peu ou prou au milieu du périmètre de la chaussette, ce qui en fait le candidat idéal pour devenir le deuxième point fixe.
Deux points --> un axe --> une symétrie.

IQED. :bla:



Après presque deux ans d'approfondissement, je vais tenter de généraliser cette démonstration galiléenne dans le champ de la mécanique quantique, plus exactement de la théorie quantique des champs, dont nous allons pouvoir constater la puissance et la fertilité tout à la fois.

Je propose en effet que nous soyons en présence d'une invariance de jauge de la chaussette en rotation autour d'un axe fossile de symétrie radiale présent chez Orville (voir théorie de jauge dans wikipédia ).

Démonstration.
Il ne faut pas oublier que la première symétrie acquise par l'embryon est une symétrie axiale. La symétrie plane vient ensuite, comme un ordre particulier de la symétrie axiale (voir axe de symétrie d'ordre 2 ).
Si Orville était un échinoderme , étoile de mer ou un oursin, par exemple, il aurait conservé de manière évidente sa symétrie axiale dans son anatomie. Mais étant un vertébré évolué, il n'en est rien. Pourtant des indices subsistent, il n'est nul besoin de faire appel à la dissection pour les mettre en évidence. C'est le point que j'entends démontrer.

Dans le cas de la chaussette trouée, considérons non pas une translation de part et d'autre d'un plan, ni une rotation dans l'espace de symétrie de la chaussette, mais une rotation autour d'un axe fossile.
La variable clé devient alors le moment angulaire de la chaussette en rotation, lequel doit se conserver.
Or la rotation de la chaussette se trouve perturbée par la présence du pied à l'intérieur, lequel ne peut occuper toutes les positions de l'espace lors de ce mouvement de rotation (il est contraint par l'ordre 2 de l'axe, d'une part, par la symétrie plane apparue dans les stades tardifs de l'embryogenèse, d'autre part).

Le seul lieu de la chaussette où cette perturbation est nulle est précisément le trou, puisqu'à cet endroit la matière de la chaussette est absente.

La théorie des jauges nous enseigne donc qu'en raison de la conservation du moment angulaire, la chaussette trouée en rotation voit le trou se positionner au plus près de l'axe de rotation, puisque en cet endroit précis la perturbation (présence du pied) empêchant un libre positionnement de la chaussette autour de l'axe de rotation est nulle.

Par la même occasion, nous faisons la démonstration de la persistance d'une symétrie axiale (antérieure en l'espèce) chez Orville, relique de temps archaïques où nous étions encore des vers vaguement chordés et plus ou moins poilus rampant au fond des océans, un peu comme le fond diffus cosmologique de Penzias et Wilson nous rappelle les origines de l'univers…

Message Publié : vendredi 27 juillet 2012 à 14h04
Jacques, pote a écrit :
Le seul lieu de la chaussette où cette perturbation est nulle est précisément le trou, puisqu'à cet endroit la matière de la chaussette est absente.

La théorie des jauges nous enseigne donc qu'en raison de la conservation du moment angulaire, la chaussette trouée en rotation voit le trou se positionner au plus près de l'axe de rotation, puisque en cet endroit précis la perturbation (présence du pied) empêchant un libre positionnement de la chaussette autour de l'axe de rotation est nulle.

La démonstration de la persistance d'une symétrie axiale chez Orville est féconde.

Elle te permet de démontrer pourquoi la zone de la chaussette où la matière est absente se trouve positionnée à peu près en face de l'endroit du pied où la perturbation est nulle.

Pourtant, il manque l'exploration d'une étape antérieure si l'on considère (fait qu'Orville n'a pas exposé, mais que l'on peut supposer comme vrai) que la chaussette, de volumes et conformations semblables avant l'apparition du lieu ou la perturbation est nulle, a vu la formation de cette zone sans matière s'effectuer sur le pied d'Orville.

Si le raisonnement est vrai, et si la perturbation est devenue nulle, c'est toutefois bien en ce même lieu que l'élimination de la matière s'est produite. Ainsi, puisque les axes que tu as décrits (celui de la chaussette et celui du pied d'Orville) existent antérieurement à la dégradation de la matière textile, et se confondent en un seul axe que nous pourrions appeler l'axe du système, c'est probablement parce que la conception mécanique de cet axe a manqué de rigueur qu'il a cédé car, là où cette perturbation était appelée à devenir nulle, elle a auparavant été extrême.

Il conviendrait de réfléchir au moyen de réduire les contraintes mécaniques en ce lieu précis, soit sur le pied d'Orville, soit sur la chaussette :
ne serait-il pas intéressant (et pratique) d'imaginer un dispositif qui permette qu'en ce lieu précis la perturbation soit proche du nul avant l'apparition d'une absence de matière dans la chaussette ?

À ce stade de la réflexion je vois deux solutions préventives pour supprimer la contrainte préalable qui a abouti à la disparition de la matière : l'ablation de la matière de la chaussette en ce lieu que tu as su identifier, ou l'ablation de la zone du pied d'Orville qui supporte l'effort axial.
Si nous faisons ce deuxième choix, il nous reste à identifier cette zone.

Message Publié : vendredi 27 juillet 2012 à 17h22
Je ferais bien d'aller rapidement chez un ostéopathe.

Message Publié : vendredi 27 juillet 2012 à 17h31
Jacques, pote a écrit :
...//... il n'est nul besoin de faire appel à la dissection...//...


Entièrement d'accord, la démonstration est très suffisante.

Message Publié : vendredi 27 juillet 2012 à 17h41
par HB
orville a écrit :
Je ferais bien d'aller rapidement chez un ostéopathe.


Suis déjà en traitement, mais trop mal à la tête avec de telles explications trop intello :exas:

Message Publié : vendredi 27 juillet 2012 à 20h11
coignet a écrit :
À ce stade de la réflexion je vois deux solutions préventives pour supprimer la contrainte préalable qui a abouti à la disparition de la matière : l'ablation de la matière de la chaussette en ce lieu que tu as su identifier, ou l'ablation de la zone du pied d'Orville qui supporte l'effort axial.
Si nous faisons ce deuxième choix, il nous reste à identifier cette zone.


Euh je crois que me rogner les ongles des gros artous de pied devrait suffire.

Message Publié : vendredi 27 juillet 2012 à 20h36
coignet a écrit :

Pourtant, il manque l'exploration d'une étape antérieure si l'on considère (fait qu'Orville n'a pas exposé, mais que l'on peut supposer comme vrai) que la chaussette, de volumes et conformations semblables avant l'apparition du lieu ou la perturbation est nulle, a vu la formation de cette zone sans matière s'effectuer sur le pied d'Orville.

Si le raisonnement est vrai, et si la perturbation est devenue nulle, c'est toutefois bien en ce même lieu que l'élimination de la matière s'est produite. Ainsi, puisque les axes que tu as décrits (celui de la chaussette et celui du pied d'Orville) existent antérieurement à la dégradation de la matière textile, et se confondent en un seul axe que nous pourrions appeler l'axe du système, c'est probablement parce que la conception mécanique de cet axe a manqué de rigueur qu'il a cédé car, là où cette perturbation était appelée à devenir nulle, elle a auparavant été extrême.


Cher confrère, tu fais confusion entre le mécanisme d'usure de la chaussette et l'observation qui consiste à établir qu'une chaussette trouée, passant d'un pied à l'autre, effectue en fait une rotation autour d'un axe de symétrie.

Le mécanisme d'usure n'est en rien lié à la rotation de la chaussette. Il est même bien connu que l'alternance du port de la chaussette d'un pied à l'autre retarde l'apparition du trou.

Le mécanisme d'usure est un phénomène requérant le frottement sur un autre composant du système, la chaussure, car là encore bien qu'Orville ne l'ai pas précisé, on peut postuler qu'il se déplace en général chaussé de chaussures et non pas de ses seules chaussettes. Faute de quoi le trou apparaîtrait en dessous et présenterait probablement la même propriété vis à vis de la rotation que le trou du pouce, l'invariance de jauge s'appliquant tout pareil.

On peut donc en conclure que minimale lors de la rotation libre, la perturbation devient maximale lorsqu'elle est contrariée par le présence d'une chaussure.
Le problème se complique du fait que dans la plupart des cas, l'usure de la chaussure est maximale au talon !

Pied, chaussure, chaussette : nous sommes là dans un problème à trois corps (et non pas trois cors)





Si quelqu'un à une idée… Quant à moi, "j'y retourne immédiatement"

Message Publié : vendredi 27 juillet 2012 à 21h40
Jacques, pote a écrit :
...
Le problème se complique du fait que dans la plupart des cas, l'usure de la chaussure est maximale au talon !
l'usure de la chaussette, plutôt :huhu:

Message Publié : dimanche 29 juillet 2012 à 11h50
Et pendant ce temps, Hamilton est en "pole position" au grand prix de Hongrie.

Message Publié : dimanche 29 juillet 2012 à 12h45
par Tromer
... mais je ne désespépère pas que Romain le face Grosjean par devant :mrgreen2:

Le Lavoir

Message Publié : mercredi 10 octobre 2012 à 13h45

cherchez l'intrus qui n'est pas un antidéplacement

Message Publié : mardi 16 octobre 2012 à 3h27
par paga

Potzdamer Platz (Berlin)

Message Publié : vendredi 16 novembre 2012 à 20h33

Message Publié : samedi 17 novembre 2012 à 19h54
Il ya un bâtiment à Bs As. qui est une réplique de celui que l'on voit sur cette photo. C'est le bâtiment de Telefónica, conçu par l'architecte César Pelli.

des reflets, pas symétriques

Message Publié : samedi 14 septembre 2013 à 20h18
par paga

Message Publié : samedi 14 septembre 2013 à 22h24
par jbz
Je n'y comprends plus rien, je croyais que c'était Paga que je n'avais pas rencontré sous ces latitudes...

Message Publié : samedi 14 septembre 2013 à 23h11
par paga
Mais pourtant, ceci n'est pas le fil "ceci n'est pas" :kl:

Message Publié : mercredi 18 septembre 2013 à 9h52
Lundi 16 Septembre, petite ballade du côté de la gare de Bruxelles-Luxembourg histoire de me dégourdir les jambes et de reprendre en main mon vieux Sony DSC R1.


avé le téléphone

Message Publié : vendredi 15 novembre 2013 à 20h36
Gare TGV d'Avignon
symétrie et transparence


Message Publié : lundi 18 novembre 2013 à 5h15
par paga

Message Publié : lundi 18 novembre 2013 à 7h38
C'est très mignon et fort bien réalisé.

Message Publié : lundi 18 novembre 2013 à 11h16
par JJB
Bonjour

Un bien joli portrait, plein de douceur et de tendresse !

JJB

Centre Pompidou-Metz

Message Publié : samedi 27 décembre 2014 à 18h29

Péniche

Message Publié : dimanche 25 septembre 2016 à 18h48

Message Publié : dimanche 23 octobre 2016 à 17h40