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Tromer
Photo qu'a pas de rapport mais que je trouve qui fait joli à cause de la couleur. Toujours ce bleu que j'adore Tromer ! "Quand tu ne ris pas tu ne vis pas" |
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c'est mon bleu citron ! | |
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Charmante histoire (une autre!) et bien joli bleu citron ...alors je te pardonne ce ces "mademoiselle" bas-normands ( ) | |
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Il était 11h00 ou peut-être midi, je ne sais plus. Le village était complètement désert, écrasé par la chaleur. Il n’y avait que les cigales pour occuper le silence. J’ai vu la bassine et me suis souvenu … chez nous elle était jaune, la maison était bien moins belle mais on y était bien. Il y avait aussi des poules et un chat. Je crois qu’en cherchant bien je devrais retrouver des photos d’alors. Nous passions les uns après les autres dans la bassine pour faire la toilette … Sénéchas (Gard) J'ai eu envie de passer la grille ... |
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C'était donc ton ancienne maison (ou celle de tes vacances)? A moins que je n'ai rien compris...
Et alors? Que s'est-il passé après avoir poussé la grille? (et je croyais que tu étais un peu Normand la vie de Tromer est bien mystérieuse, je trouve ) |
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Les vrais Normands viennent de très loin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Normands L'idée d'un univers infini me rend fou |
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Solange
la vie de Tromer est bien mystérieuse, je trouve ) Ce n'est ni mon ancienne maison, ni une maison de vacances ... Juste un moment particulier alors que je me promenais dans ce village quasi vide des Cévennes. Une ambiance et "hop" l'esprit de Tromer s'évade, s'envole ; il fait une photo (ou pas) et quand il rentre il se souvient et raconte (aujourd'hui bien mal il faut croire)... A la différence de certain(e)s je ne sais pas faire de jolies séries. En revanche je suis capable de broder une belle histoire à partir d'une photo. Je n'ai pas poussé la grille... Aucun mystère, juste un passe temps sans prétention qui trouve sa place à bord ... Je suis beaucoup normand mais j'ai une affection particulière pour les Cévennes et lorsque j'y retourne c'est toujours une grande joie. |
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Alors ta madeleine, c'est la bassine
(j'adôôôôôôre les Cevennes que j'ai parcouru dans tous les sens avé le sac au dos sur les G.R ou autres sentiers et je garde un souvenir ému des bonnes confitures d'églantines du gite d'étape de Barre des Cevennes ) |
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Édité 2 fois, dernière édition par Solange vendredi 30 septembre 2011 à 19h58 | ||
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Ce jeudi, je passerai par la route de la Barre des Cévennes, partant de Caveirac. | |
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danyves Je t'envie beaucoup! Mais la dame qui s'occupait du gîte et qui faisait ces si bonnes confitures (et qui nous faisait partager son repas dans la cuisine) n'est sans doute plus de ce monde...Ce jeudi, je passerai par la route de la Barre des Cévennes, partant de Caveirac. |
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Halte à Pompidou, vers Florac, puis l'Aubrac, étape à Chénérailles dans la Creuse.
C'est un pélerinage. |
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Aujourd'hui est un grand jour.
Depuis de nombreuses années, le petit sac contenant les pinces à linge est peuplé de deux tribus: les pinces en matière plastique, de toutes les couleurs mais de la même forme, quand même et les pinces en bois, exactes répliques de ces pinces auxquelles des générations de nos ancêtres en sabots accrochaient leur linge, au jardin, sur un méchant fil de fer tendu entre le carré de laitues et la petite cabane en bois au siège si confortable mais à l'odeur parfois un peu forte. Il va sans dire que, consciente de la nécessité de perpétuer certaines traditions essentielles et, aussi, afin de répondre à quelque vague élan écologique, je m'attache depuis toutes ces années à n'utiliser que les pinces en bois (liées aussi, peut-être, à quelques souvenirs d'enfance lorsque nous les utilisions pour fixer un morceau de carton aux rayons des roues de nos bicyclettes, transformées par la magie de nos imaginations en de pétaradants engins à moteur). C'est ainsi que, depuis bien longtemps, cette exclusion sans appel de toute pince multicolore n'allait pas sans luttes acharnées pour n'extraire du sac que les "bonnes" pinces. Or, il se fait qu'aujourd'hui, sans la moindre préméditation notable, j'ai pris la décision, grave mais nécessaire et irrévocable, de séparer à jamais ces deux populations incompatibles et de reléguer dans une vilaine boite ces pinces en plastique qui m'ont tant enquiquinée à chaque étendage de linge. Cette sage décision ne devrait-elle pas être généralisée à bien des domaines de notre vie |
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Édité 1 fois par Solange lundi 7 novembre 2011 à 18h30 | ||
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Utilisées en plein air, les pinces à linge en plastique se cassent en trois mois.
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Blavo pour avoil tlouvé les balbus de la pince à linge !
Contrairement à Solange, je ne suis pas convaincu que les pinces en bois soient plus écologiques : transport et coupe du bois sont-ils réellement plus écologiques que l'utilisation de dérivés d'un pétrole que nous importons de toutes manières pour nos merveilleux véhicules. De plus, je trouve les couleurs amusantes, et ai pu constater plusieurs fois que le vieux bois ramolli sous la pluie lâche les petites pièces de métal qui en font des pinces, nous donnant de jolis petits déchets (biodégradables). |
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Indibutable ! | |
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Je ne sais pas si c'est "butable" ou non mais je trouve l'histoire de Solange fort joliement racontée.
J'avoue cependant avoir renoncé depuis quelques temps à ces merveilles de précision qu'étaient les pinces en bois. Pour les avoir souvent oubliées à l'extérieur elles finissaient par devenir moins attirantes et, lassé d'avoir à les remettre en état (vous savez refaire glisser une des parties sous le p.... de ressort) j'ai peu à peu constitué un stock de petites pinces de couleur, aux formes arrondies qui mettent un peu de gaité dans la corvée d'étendage. J'ai néanmoins gardé mes reliques en bois car je sais que parfois, certains artistes en herbe en font de jolis entourages de miroir et beaucoup de mamans savent de quoi je parle |
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A partir de maintenant, il y aura deux sortes de pirates: les adeptes de la pince en bois et les adaptes de la pince en plastique multicolore
Je dois confesser que je me range du côté de la pince en plastique multicolore Ton histoire est joliment racontée Solange |
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Je constate avec peine, désolation et désespoir que les adaptes sont vraiment indibutables ce soir!
...que cela ne vous empêche pas de méditer la question finale |
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Proteus a écrit :
A partir de maintenant, il y aura deux sortes de pirates: les adeptes de la pince en bois et les adaptes de la pince en plastique multicolore Je dois confesser que je me range du côté de la pince en plastique multicolore Ton histoire est joliment racontée Solange Il y en a une troisième sorte dont je fais partie, adepte de ce genre de pinces. "Quand tu ne ris pas tu ne vis pas" |
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Je le savais bien que le mercredi était un jour à part.
Rien ne se passe, personne ne passe, le téléphone ne sonne pas ... pas de courrier ... Lui je le guettais depuis deux bonnes heures. C'est pour dire que j'ai pas grand chose à faire. Il semblait hésiter "j'y vais, j'y vais pas ?" Avez-vous remarqué comme les escargots ont toujours l'air de savoir où ils vont ? Celui-là, non ! Un moment j'ai pensé qu'il était suicidaire ; mais a-t-on jamais vu un escargot sauter dans le vide ? A moins qu'il n'attende une copine, ou un copain, ou peu importe, il paraît qu'ils s'en moquent ! Je lui ai dit "bouge pas, je vais te prendre en photo" Cet idiot a rentré ses trucs dans les épaules ! Quel con. |
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Finalement il avait décidé de se rendre au rendez-vous. Personne n'avait compris pourquoi il quittait l'atelier de si bonne heure. La rue de Menilmontant ne lui avait jamais paru aussi longue mais il avait préféré ne pas prendre le métro pour éviter les contrôles. Depuis les attentats de Charonne le climat était resté tendu... dans sa main le papier chiffonné sur lequel elle avait noté : " A 18h00 au coin de la rue Pelleport et de la rue Villiers de l'Isle Adam". |
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J'aime bien les petites histoires de Tromer | |
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Je ne savais pas où écrire alors que je n'arrive pas à poser des mots au pied d'une statue, sur les vitres d'une brasserie, à côté des bougies éteintes et des bouquets de fleurs qui se fanent sur les trottoirs de Paris. Là où j'aime tant traîner le nez en l'air, en quête d'une photo à faire pour ensuite la partager ici où ailleurs... Au petit matin il y avait des hommes en blanc qui prenaient eux aussi des photos de trucs par terre après avoir posé des petites étiquettes. Non loin de là des morceaux de bâches blanches recouvraient quelque chose qui visiblement ne devait pas être exposé aux yeux des rares passants immobiles derrière la bande rouge et blanche maladroitement tendue entre deux poubelles. Cette scène tellement vue dans de nombreux films bons ou mauvais se déroulait dans ce quartier hier tellement calme ... j'ai choisi de partir vite, le plus loin possible. Mais au petit matin je fus rattrapé par cette grande peine ressentie à l'écoute de tant de témoignages, de parents, de frères de sœurs, d'amis, de voisins, de collègues qui se demandaient si leurs proches étaient touchés ou pas par cet ouragan de terreur qui s'est abattu sur la ville. Il y a peu d'images (et heureusement) qui montrent les corps meurtris des victimes et les rares qui passent le filtre des médias pourtant si avides de tout montrer, sont suffisantes pour nous faire éprouver ce que peut être, au quotidien, la vie dans un climat de terreur... je garde en mémoire le récit d'une personne, je ne sais plus si c'est un policier ou un médecin, racontant son arrivée dans la fosse du Bataclan où régnait un terrifiant silence, ponctué des gémissements des blessés et des dizaines de sonneries de téléphones qui restaient sans réponse dans les poches des victimes ... |
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