le Pirate Forum

  
Merci coignet d'avoir mis de l'ordre dans nos écrits :D:
Vous êtes page 2 :lol:
  • Message par HB, mercredi 30 juin 2010 à 8h32
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Merci Laurent, c'est beaucoup mieux :bise:
    Sauvetage

  
Alors que mon temps de repos estival m'en laissait un peu le loisir, je suivais de ci de là les aventures de quelques Forums amis afin de ne point estiver ignare de ce qui dans le monde se passe.
Somnolent quelque peu, sans doute en raison d'un trop rapide et violent retour aux pixels picdéliens, je fus alerté par un bruit sec rompant avec la tranquilité de cet après-midi bas-normand...
A pas mesurés je cherchai à l'extérieur d'où provenait le bruit.
C'est alors que je la vis : petite bergeronnette, posée KO, sur le dallage devant la maison.



La petite sotte venait de se prendre une vitre en plein vol et, dieu du ciel avec elle, ne s'était point le cou rompu !
Je me souvins alors d'une émission de radio, fort passionnante entendue au début de l'été qui donnait la parole à une défenseuse :? des oiseaux qui pestait contre le nombre de décès de nos amis emplumés qui venaient s'exploser les vertèbres dans les murs vitrés de nos architectures ignorantes de leur fragilité qui n'a d'égale que l'élégance de leur vol.
Au passage elle lança un appel à tous (nos amis) les architectes afin qu'ils puissent trouver un moyen pour enrayer cette hécatombe. Je pensais alors en moi-même (si c'est possible :D: ) qu'elle avait bien raison...
Au cours de cette fort judicieuse chronique écologique elle donna au journaliste très motivé (comme le sont tous les stagiaires qui se tapent la tranche horaire la plus facile à à savoir de 4h00 à 6h00 du matin) qui posait des questions, un conseil que, par quel hasard, j'avais gardé dans un coin de ma mémoire (dont la capacité de stokage est pourtant proche du débordement).
- Tout d'abord s'assurer que l'oiseau n'est pas mort :? (Chercher le poul, le coeur, chacun sa méthode...)
- Ensuite prendre délicatement le volatile par derrière (avec dignité s'il vous plaît) afin qu'il ne soit pas effrayé de vous voir approcher.
- Le déposer délicatement dasn un carton, puis le laisser reprendre ses esprits. (Ces deux derniers conseils ne valent pas pour un oiseau mort :mrgreen: )

Je me mis donc en quête d'un carton que je trouvais fort heureusement assez vite dans un coin de la cave destiné justement à stoker les cartons.
Dame bergeronnette, avec délicatesse approchée par l'arrière, fut saisie avec la douceur et la dignité que je vous laisse deviner, puis déposée dans un carton prestigieux.



Par respect pour le moment difficile qu'elle traversait je retournais à mon écran, heureux d'avoir, qui sait, en ce beau dimanche qui concluait un joli mois de juillet, évité à dame bergeronnette de se faire croquer par sieur matou dont la progéniture rescapée de l'an dernier avait également décidé de squatter mon jardin... je vous en reparlerai sans doute, ou peut-être.

Une bonne heure passée je voulus aller prendre des nouvelles de la petite estourbie.
Me penchant sur le carton, je m'aperçus qu'elle s'était envolée.
Pas un au revoir, pas de mot de remerciement, pas de cui-cui merci l'ami...juste posé, là au fond du carton, en signe, qui sait, de reconnaissance...



... un petit caca d'oiseau.
Mais comme dit le proverbe : "Petit caca d'oiseau, merci vaut" !
  • Message par HB, lundi 2 août 2010 à 16h13
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C'est sa façon de te remercier :wink:

  
Après cette jolie histoire d'oiseau en photo, ce sera une histoire de chat sans photo...
J'étais bien trop émue pour penser à immortaliser l'instant !

Pour vous, après cette journée mouvementée, ma picdelle histoire du jour :

Chacun a déjà entendu l'histoire de chiens ou de chats oubliés sur leur lieu de vacances, qui retrouvent leur maître en traversant montagnes et rivières, guidés par on ne sait quelle boussole interne, mus par l'énergie du désespoir ou de l'amour, puisant leur force dans l'espérance du retour au bercail.
Je trouve ces histoires absolument magnifiques.
Je vais vous en raconter une... toute autre !

C'est l'histoire d'un chat (mon chat) autrefois appelée Velvia (en référence au bleu de ses yeux), désormais surnommée Rantanplanette.
Velvia est une magnifique chatte sacrée de Birmanie. La douceur même. Gentille, très gentille, même. Une brave bête dénaturée par vraisemblable consanguinité (vous voyez : trèèèès gentille). Une à deux fois par an, elle est même tellement gentille, elle le fait tellement savoir dans le jardin, que tous les mâles des alentours se retrouvent chez moi. Et parfois, par conséquence directe, elle nous fait des petits si mignons que je me régale à les photographier.

C'est dans ces moments là une mère exemplaire. La nature reprend le dessus sur sa gentillesse congénitale.
Il y a 3 semaines, environ, la valse des matous a recommencé. Et voilà ma Velvia qui fait la belle, qui se roule dans l'herbe, qui occupe l'espace sonore de mes nuits. Chaque matin, il y a 4 ou 5 matous dans le jardin, et Velvia trône sur la table, allongée comme la Belle Odalisque, à ses pattes, l'élu de la nuit (différent chaque matin, la coquine !)
Un matin, elle n'était plus là. Elle avait dû suivre un bel hidalgo par delà les clôtures du jardin, peut-être même avait-elle fait le mur, vivant ainsi des expériences inédites.

Elle n'était pas de retour quand nous sommes parties pour Athènes. 5 jours, ce n'est pas trop grave : je lui laissai de quoi boire et manger, une fenêtre ouverte pour se mettre à l'abri.
Retour d'Athènes, plein de photos, de souvenirs, d'images. Mais pas de Velvia. Dans la nuit d'eté, j'entends des miaulements, j'identifie -je crois- ceux de Velvia. Pas loin. Oh, elle va revenir !
Chaque jour, croquettes, appels affectueux, mais pas de Velvia. Le chien des voisins aboie à chacun de mes appels, les miaulements se taisent. Plus rien.
Je me dis, très triste, qu'elle a trouvé une meilleure maison ailleurs, que c'est sa liberté de chat qui s'est exprimée dans son choix de ne pas revenir.
Les jours passent. Plus de miaulements à mes appels.
Et cet après midi...

Les voisins sont partis. Plus de chien (titeuf, il s'appelle. Vous rendez-vous compte !). Un appel dans le jardin et.... Un miaulement plaintif en réponse ! C'est ma Velvinette, j'en suis certaine ! Je l'appelle, elle me répond, je l'appelle, elle me répond encore ! Oui, c'est bien elle. Et..... Je l'aperçois à travers le grillage chez les voisins de mes voisins. Il va falloir escalader, enjamber un grillage, traverser le jardin de l'affreux Titeuf qui est absent, et enjamber un autre grillage, abimer pantalon et haies.
C'est ma fille qui endosse l'habit du héros salvateur ! Elle récupère Velvia qui n'est plus qu'un sac d'os, la serre dans ses bras, la cajole, la caresse. Velvia est affamée. Elle n'a visiblement rien mangé depuis 3 semaines.
À 10 m de chez elle, dans le jardin clos d'une voisine absente, elle n'a pas réussi à grimper sur un arbre, un mur, un grillage pour rentrer chez nous, chez elle. Elle n'a pas non plus réussi à chasser la moindre petite souris ou le moindre petit oiseau pour se nourrir un peu.
Elle se laissait dépérir plutôt que de braver le danger.

Voilà pourquoi, maintenant, elle s'appelle Rantanplanette
  • Message par Garp, lundi 2 août 2010 à 21h44
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Très belle histoire :D:
L'idée d'un univers infini me rend fou
  • Message par HB, mardi 3 août 2010 à 7h13
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Belle histoire en effet, mais qui aurait pu mal terminer :( Les chats d'aujourd'hui, malgré leur instinct chasseur, n'ont plus la faculté de rechercher leur nourriture tellement habitués à ce que leur donne des croquettes ou autre pitance dans leur gamelle bien propre et rangée à côté du réfrigérateur :wink:
Je suis content pour toi et pour elle, bien sûr :bise:

  
En effet, ces animaux sont nombreux à être devenus complètement dépendants.
Dans le cas de celle-ci, c'est pire que tout, car, contrairement aux autres, elle ne sait pas grimper, ou à peine.
Ainsi, si elle arrive, dans le feu de l'action (si j'ose ainsi exprimer ses chaleurs) à suivre un mâle qui franchit un mur, peut-être en l'imitant, elle ne sait ensuite pas revenir !

marielle
Un matin, elle n'était plus là...

"Ne pas laisser sortir le chat, quoiqu'il vous dise!"... :wink:
Même expérience, il y a dix ans. La minette s'était réfugiée dans le garage souterrain (clos évidemment) des voisins.
Trois jours à agiter des croquettes, alerter CNN et sonder les environs. (Cela dit, ça a marché!).
Une bonne nouvelle, alors.

Kovou, le chat de la voisine que nous hébergeons lors de ses absences dévore souris et petits lapins, et nous ramène parfois des souris vivantes à la maison -que je reprends à la main, parfois ! :wink:

Vient aussi pour les croquettes et de la Vache qui Rit.

Il y a un il avait passé 15 jours dans la maison de sa maîtresse partie sans se rendre compte qu'il s'y était glissé, hors de pouvoir atteindre ses croquettes dans la véranda.

  
Nathalie
Trois jours à agiter des croquettes (...).
Une bonne nouvelle, alors.
J'aime bien imaginer que nous utilisons tous/toutes les mêmes subterfuges ridicules pour appâter nos chats fugueurs...

Voici la rescapée :

Après 15 jours passés à dormir sur le canapé, alternant visites vers les croquettes et visites au WC, elle a repris son poids de forme, et, ô surprise, a même changé de caractère : de la petite bête timorée qu'elle était, avoir frôlé la mort lui a rendu un caractère de chat qu'on ne lui connaissait pas : elle fait désormais fuir les chats du quartier non bienvenus... Du jamais vu :gaga2: !
    Il n'a pas neigé sur Yesterday.
  • Message par Tromer, mercredi 8 décembre 2010 à 18h03
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Lui : Non mais reste encore un peu ça va s'arranger !



Elle : J'en ai assez, j'ai les pieds gelés ...



Lui : Mais c'est pas de ma faute à moi s'il neige à Paris !
Elle : Si, c'est de ta faute. Moi je voulais aller à Lyon !!




Moralité : le jour de l'Immaculée Conception, il aurait dû faire des concessions...
  • Message par Tito, jeudi 9 décembre 2010 à 2h24
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hihi, très sympa, j'adore la troisième :lov:

  
Ma picdelle histoire du jour n'est pas une histoire, mais juste un cri, emprunté à Prévert pour l'occasion

Notre Père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la terre
Qui est quelquefois si jolie
(...)
Avec toutes les merveilles du monde
Qui sont là
Simplement sur la terre
Offertes à tout le monde
Éparpillées
(...)
Avec les épouvantables malheurs du monde
Qui sont légion
(...)
    Re: Il n'a pas neigé sur Yesterday.

  
Tromer
Il n'a pas neigé sur Yesterday
.

Belle histoire, ça sent le vécu.
Tromer
Une bonne demi douzaine de « Je laisse tout tomber … je revends le matériel et je reprends des cours de guitare »

ça aurait été dommage de laisser tomber !

Editt : surtout que la guitare c'est du boulot aussi
par exemple

Re-Editt : éloignez les enfants à partir de 4minutes 30
"Quand tu ne ris pas tu ne vis pas"

  
Merci orville... elle est revenue :D:

Quant à la guitare je suis plutôt en ce moment sur ce trip...
Mais j'ai bien aimé les coiffures de ton clip :mrgreen:

  
C'est bien aussi ce vieux Bill.
"Quand tu ne ris pas tu ne vis pas"

  
Elle (la mère) : Tiens, regarde voilà papa qui arrive.
Lui (le gros en rouge) : Mais c'est moi qu'il faut regarder.
L'autre (la petite en rouge me regardant) : Pfft...t'as même pas d'IFaune !
Moi: Tabernacle, maudite gamine, t'as même pas de barbe !


  
Ma picdelle histoire du jour est l'histoire d'une petite fille.

Elle était si malade qu'elle vivait à l'hôpital depuis des mois. Elle avait écrit sur sa liste au Père Noël qu'elle aimerait avoir un cœur tout neuf pour pouvoir rentrer à la maison.
Le miracle de Noël a eu lieu.

Merci à ceux, quelque part en France, qui ont eu assez d'amour, malgré leur chagrin, pour rendre ce miracle possible.
  • Message par Tromer, vendredi 24 décembre 2010 à 14h17
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:-)
Ce sera sans doute aussi la plus belle picdelle histoire de l'année...
    Le choix de vivre seule dans les bois

Ceci n'est pas une jolie histoire mais c'est (aussi) la vie...
(http://www.sudouest.fr/2010/12/23/le-choix-de-vivre-seule-dans-les-bois-274306-4723.php#xtor=RSS-10521769)
Elle vivait son « conte de Noël » à elle, c'est du moins sa manière de le raconter. Retirée depuis juin dans un petit bois charmant de Saint-André, à moins de 10 kilomètres de Cognac, Gisèle Bolos, 52 ans de joies et de blessures, avait trouvé là-bas le moyen de vivre sa détresse avec dignité, sans être assistée, et surtout sans empiéter sur la vie de ses quatre enfants et six petits-enfants, bientôt sept. Débusquée tout récemment par les propriétaires du bois, l'ancienne infirmière vit désormais dans la peur d'être chassée.

Jusque-là, ses jours étaient plutôt heureux. Sa chienne, Dorée, répondait sans faille au doux nom de « Dorée adorée ». Gisèle goûtait au calme de la nature. Son premier exutoire s'appelait littérature…

De lecture il n'est plus du tout question depuis que la mairie de Louzac-Saint-André a alerté les services sociaux et saisi les forces de gendarmerie, vendredi dernier. Tout a été fait pour notifier au « squatteur forestier » que la meilleure solution - la seule, en fait - serait de lever le camp, et au plus vite. Impossible dès lors de trouver le sommeil. Touchée au plus profond de son être, Gisèle avoue même avoir de la peine à s'alimenter.

Sa pensée est dominée par l'incompréhension. « Je n'étais pas visible et j'avais ce qu'il me fallait : une petite source pour l'eau potable, un peu de bois pour faire du feu, un hamac… Je rêvais de trouver quelque chose à ma portée, et ici je pensais pouvoir être en paix, tranquille, vivre ma vie sans ennuyer personne ni recourir à aucune aide extérieure… » Blottie dans son duvet, sous une bâche, Gisèle s'accrochait à la vie au rythme de « sa » forêt.

« C'était le bonheur… »

Tout s'était encore amélioré il y a quelques jours. Parti aux champignons un dimanche de novembre, Bruno Smureka, 40 ans, était tombé sur l'insalubre campement. Le promeneur avait d'abord pensé qu'il s'agissait du refuge abandonné d'un fugitif. Il s'était approché. Et avait découvert ce qu'il espérait ne jamais découvrir. « Une tête est sortie de la bâche dégoulinante, revit-il, bouleversé. Je ne pensais pas qu'il était possible de vivre dans ces conditions. C'était ahurissant… »

Selon Gisèle, la rencontre est « digne d'un conte de fées ». Contre toute attente, la discussion s'engage au beau milieu des bois. Et, si incroyable que cela puisse paraître, le duo se découvre un lien de parenté : le grand-père de Gisèle n'était autre que le frère de celui de Bruno. Ils sont cousins.

Plus rien ne sera comme avant, ni pour Gisèle, ni pour Bruno. Le chercheur de champignons va remuer ciel et terre pour aider cette personne aussi craintive que touchante. Deux jours plus tard, il revient avec une caravane. « Dans ma vie, je ris, je chante, j'ai une femme et un enfant, un boulot, bref, tout baigne. Je ne pouvais pas rester sans rien faire », explique ce soutien providentiel. L'un de ses amis avait trouvé un chauffage d'appoint. « Je n'y croyais pas, c'était le bonheur, le plus beau cadeau de ma vie… », salue celle que le monde avait trop souvent rejetée.

L'enthousiasme a été de courte durée. La lueur d'espoir s'est évanouie lorsque sa cache a été découverte lors d'une battue au sanglier. La femme recluse a très vite compris que cela ne pourrait pas durer. Qu'à cela ne tienne, elle a pris son courage à deux mains et entrepris des démarches pour se faire aider.

L'embarras de la mairie

Une oreille attentive trouvée auprès de l'association Droit au logement (DAL) s'est déjà inquiétée de sa situation auprès du maire de Louzac-Saint-André. C'était mardi. Le dossier est d'autant plus délicat à gérer pour l'édile qu'un autre « squatteur forestier », octogénaire, a été expulsé de sa commune il y a quelques semaines seulement. L'homme avait vécu vingt-quatre ans dans les bois. Il avait été extrêmement difficile de l'en déloger.

Coincée entre la défense des propriétaires et le sort de cette personne hors norme, la municipalité veut avant tout que « ce soit réglé au plus vite ». Du côté de la gendarmerie, on préfère au contraire temporiser. Un simple procès-verbal a été envoyé à la préfecture, et le commandant Georges Pierrini a indiqué hier qu'il n'était « pas question d'expulsion dans l'immédiat ». « Je pense d'abord à la dimension sociale et humaine de ce dossier ; notre priorité, c'est que cette personne ne s'enkyste pas dans cette situation », ajoute le militaire.

Reste que le temps presse. L'adoption par l'Assemblée nationale du projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite Loppsi 2, ce mardi, rajoute à l'inquiétude des défenseurs du droit au logement. Bruno Smureka s'est, lui, juré qu'il trouverait lui-même une solution. L'homme est prêt à débourser jusqu'à 30 000 euros pour lui trouver un toit.

La suite...
  • Message par HB, samedi 25 décembre 2010 à 17h22
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Belle histoire, en effet :bise:

  
Il s'était levé sans faire de bruit,
Enfin presque.
Zarbi, le chien lui avait léché les orteils.

Dans leur chambre les enfants dormaient.
Avec dans les yeux collés par la poudre d'étoile
Les souvenirs de ce matin de Noël.

L'idée d'entrer dans la voiture gelée
Lui fit subitement regretter davantage la couette
Et la chaleur du corps de sa douce.

Quand il tourna le robinet de la douche
La tuyauterie toujours pas réparée fit un bruit effroyable.

Papa tu penses à rapporter des croissants !!

Finalement, 6h30 est une bonne heure pour se réveiller...


    J'ai fait un rêve trouble

  
Je venais de passer le plumeau sur la table basse du salon. Le cendrier était resté propre mais les mini bouteilles d’alcool prouvaient que la soirée avait dû être festive.
Je n’avais pourtant pas le temps de m’éterniser en imaginant la scène. Tout semblait impeccable, il ne me restait qu’à passer l’aspirateur.
C’est sans doute à cause du bruit qu’il faisait que je n’ai pas entendu la porte de la salle de bain s’ouvrir.

Quand je me suis retourné pour aller vers le salon, elle était là, quasiment nue et avant que j’ai pu dire quoi que ce soit, elle s’est jetée sur moi, me plaquant sur le lit. J’étais tellement surpris par sa rapidité que je n’ai même pas pu esquisser la moindre défense. Déjà elle commençait à arracher les boutons de ma salopette.
Je pensais crier mais il me semble que rien ne sortait, il faut dire qu’elle m’avait enfoncé un de ses bas dans la bouche…

- Ho, l’Tromer, as-tu bientôt fini d'rêvasser ? C’est pas l’tout, y a les vaches qu’attendent qu’on les sorte. T’as donc pas dormi c’te nuit ?
- Je sais pas, faut peut-être que j'arrête de regarder les chaînes d'info ?

En attendant, je retourne au boulot...



Bouleau troublé
    L'TRomer, la motarde et la boulange ...

  
Ce midi j'entre dans ma boulangerie préférée. Un client devant moi règle ses achats. Je sais déjà ce que je veux lorsqu'une jeune femme, portant sur sa tête un énorme casque de motard, entre dans la boutique le sac ouvert et la main plongée à l'intérieur.

Le client précédant ayant payé, la charmante vendeuse s'adresse à moi avec la formule qui va bien : "Et pour monsieur ?
Je lui réponds : "Servez donc mademoiselle", en m'écartant pour laisser la motarde avancer vers la caisse. Elle (la jeune femme au casque, pas la caisse) se retourne me disant : "C'est gentil monsieur, mais pourquoi ?" (Vous savez ça devient lourd les filles de devoir tout le temps se justifier)

Alors je lui dis "Mademoiselle, quand je vois entrer dans un magasin une personne qui ne prend même pas le temps de retirer son casque c'est soit qu'elle vient pour un braquage, soit qu'elle est très pressée ! J'ai opté pour la deuxième hypothèse. Me trompe-je ?"

Je l'ai vue esquisser un sourire, elle a pris sa baguette et est ressortie aussi vite qu'elle était entrée ...

Et moi j'étais content :D:



Photo qu'a pas de rapport mais que je trouve qui fait joli à cause de la couleur.
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