Le Pirate

Petit à petit, sans m'en rendre compte, j'ai fait quelques « documents » sur le sujet de ce nouveau fil.

Les trois premiers ont déjà été publiés dans d'autres fils mais je me permets de les rassembler dans celui-ci.
Le premier montre l'indication de fin et de début de deux zones de stationnement payant à charge pour l'automobiliste de trouver les bornes respectives.



Les suivants me semblent pouvoir se passer d'explications





Et, aujourd'hui, j'ajoute cette petite histoire de rond-point et de poubelle !





à suivre ?

Ces petits détails font mon délice lorsque je les observe en ville.
Je n'avais jamais songé à les photographier.

Je ne suis pas certain de bien analyser la séquence avec poids lourd, femme et poubelle.
Sur la première photo, on la voit tirer sur la poubelle : serait-ce donc elle qui l'a arrachée ?

Le camion était coincé, d'une part, entre le terre-plein central et, d'autre part, des garde-corps et la poubelle qui risquaient d'être arrachés par les manœuvres de dégagement du camion.
C'est pourquoi l'héroïque jeune femme a tenté d'écarter la poubelle mais en vain !
D'où sa mine dépitée face au « désastre » !

Á la suite de ce qui précède : la solitude de l'horodateur.

Logique: si tu parviens à te garer là, il va falloir payer et pas perdre ton ticket!

Est-ce le génie belge, ou mon incapacité à repérer ce genre de choses ?
Quel florilège, que je me trouve bien incapable d'égaler !

Dois-je avoir honte ou non ?
Mais j'ai triché ! Les voitures sont en stationnement à gauche, hors du cadre.

Pas de honte, le pirate pardonne tout.

Alors, toute honte bue, je continue.

Comme dans le document précédent (la solitude de l'horodateur), on ne peut tout savoir des circonstances exactes et donc en préjuger.

Mais, il m'a paru surprenant que, dans un quartier dit d'immigration, ce « Hummer ! » soit en stationnement … Sur un emplacement réservé à un handicapé !

Blessure de guerre ?

Nouvelle signalisation officielle : « rue cyclable » (Interdiction, aux voitures, de dépasser les cyclistes.)

Mais peuvent-elles rouler sur les cyclistes ?

Je pense avoir une formation intellectuelle et stylistique insuffisante pour pleinement apprécier l'art urbain d'aujourd'hui.

Comment en est-on arrivé à faire du canular de Duchamp la base de l'art populaire pour ne pas dire officiel (ou pompier post-moderne ?) tel qu'on l'expose aujourd'hui sur tous les rond-points d'Europe ?
Où, à quel moment s'est faite la fausse-route ?
Ou suis-je — déjà si jeune — un vieil idiot ?

Pourra-t-on voir l’œuvre achevée, lorsque les blocs de béton périphériques auront été remplacés par des jardinières en béton gravillonné beige ?

Y a-t-il vraiment une route correcte et une fausse, prédéterminée?




Pour faire parler les curieux!

Les blocs de béton font peut être partie de l'oeuvre.
Mais je n'ose y croire, ce serait quand même très (trop) audacieux !

Bravo, bonne réponse, me voici bien mouché

Merci. J'ai apprécié vos réaction !
En fait, cette œuvre ? se veut contestataire et prétendrait montrer l'inutilité d'un large boulevard allant de nulle part à nulle part.
Ce boulevard, dit, successivement, de l'Impératrice, de Berlaimont et Pachéco, résulte du tracé de la « Jonction » ferroviaire (saturée) entre les gares du Nord et du Midi dont l'interminable chantier (1911 à 1952) fut interrompu par deux guerres, a détruit le tissu urbain et isolé le haut de la ville du bas.

Enfin, peut-être, apprécierez-vous le fait qu'en face de cette œuvre se trouve un « Gaston » et son chat dingue. (Le Musée de la BD n'est pas loin.)

Je dirais surtout que j'aime beaucoup Gaston.

Lorsque j'ai vu ceci, samedi dernier, en contre-jour du soir, j'ai pensé aux premiers posts insoLites de début de ce fil ;

Je dirais plutôt "Concept diarrhéique"