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3° manif, toujours aussi nombreux, mais pas les mêmes, beau temps, vent du sud.  Provoc ?  Cortège nettement plus familial     "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
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 hédoniste nihiliste |
Qu'est ce que les gens espèrent tirer de tout ce temps passé à manifester?
Y a-t-il une remise des demandes à quelqu'un d'officiel, des négociations? “Be guided by beauty. Everything I’ve done has had an aesthetic component to me. Building a company trading bonds, what’s aesthetic? ... If you’re the first one to do it right, it’s a terrific feeling and a beautiful thing to do something right, like solving a math problem.” (James Simons) |
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paga
Qu'est ce que les gens espèrent tirer de tout ce temps passé à manifester? Y a-t-il une remise des demandes à quelqu'un d'officiel, des négociations? Le problème est qu'il n'y a pas ou peu de négociations  |
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paga
Y a-t-il une remise des demandes à quelqu'un d'officiel, des négociations? Bien sûr, car les retraites sont gérées de manière paritaire, par les syndicats salariés et patronaux, et des représentants de l'État. Elles sont ainsi à la fois gérées et financées par les deux parties, l'État jouant un rôle de contrôle, d'intermédiaire, et de gardien de l'application de la loi. Que cette dernière fasse l'objet de débats et tensions semble légitime, surtout lorsque se pose la question de la résorption d'un déficit, dont on ne sait pas réellement très bien s'il est la conséquence seulement de l'allongement de la durée de vie, ou de la baisse du taux d'emploi. Si l'on ajoute à cette première question celle de la réalité d'un résultat positif d'un allongement du temps de travail alors qu'une bonne partie des salariés de plus de cinquante-cinq ans est au chômage, on comprend qu'il y ait débat, et que les syndicats souhaitent se faire entendre. Les décisions en cours d'application n'ont pas été prises avec le plein accord des syndicats. Pour l'instant, le meilleur moyen de se faire entendre pour un syndicat de salariés est de montrer qu'il est suivi par les salariés eux-mêmes. Je précise que je ne suis ni syndiqué, ni concerné par le régime général des retraites, ni même par l'âge du départ à la retraite. Mon regard est un regard depuis l'extérieur. |
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Comme toi, je ne fais pas partie du régime général, et pourtant on est français, alors pourquoi profiter de cette réforme pour uniformiser tous ces régimes tous aussi bancales les uns que les autres |
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hédoniste nihiliste |
Moi aussi je regarde naïvement de l'extérieur, sans pouvoir m'empêcher de comparer comment sont gérés les dialogues sociaux d'un pays à l'autre, en se contentant de quelques pays Européens voisins... Et je me demande comment on en est arrivés là, où va-t-on et dans quelle étagère  “Be guided by beauty. Everything I’ve done has had an aesthetic component to me. Building a company trading bonds, what’s aesthetic? ... If you’re the first one to do it right, it’s a terrific feeling and a beautiful thing to do something right, like solving a math problem.” (James Simons) |
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Moi non plus, je ne suis pas concerné par cette réforme. Ce problème des retraites est fort complexe et je ne suis pas compétent pour avoir un avis sur ce qu'il faudrait faire.
Mais ce qui est évident c'est que le dialogue social ne fonctionne pas dans notre pays |
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En regardant dans les pays européens voisins, on voit de tout, y compris des pays où le dialogue social est inexistant.
On voit l'Allemagne, qui pourrait être un grand exemple pour nous, à deux titres concernant les événements récents, et ces débats en cours : la représentativité du gouvernement, et celle des syndicats. Le gouvernement allemand est respecté, et il respecte ses citoyens ; il est représentatif et responsable, issu du parlement, et intégralement dépendant de lui. Ce modèle est l'une des pistes de réflexion pour une hypothétique future 6ème République en France. Le gouvernement français est nommé par un seul homme qui seul possède le droit d'en révoquer les membres, quoi qu'en pense le parlement. Ses décisions, la plupart du temps, ne sont pas débattues, et les rapports avec les syndicats relèvent plus du bras de fer et de la défiance que du dialogue. Les salariés allemands sont massivement syndiqués, dans des syndicats respectés. Les salariés français sont les moins syndiqués des grands pays développés européens, et ils suspectent les syndicats de ne pas réellement combattre pour eux. |
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Autrement dit, on est dans la merde |
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hédoniste nihiliste |
Exactement, c'est a l'Allemagne que je pensais 
Rien de nouveau donc, un chouilla déprimant non? “Be guided by beauty. Everything I’ve done has had an aesthetic component to me. Building a company trading bonds, what’s aesthetic? ... If you’re the first one to do it right, it’s a terrific feeling and a beautiful thing to do something right, like solving a math problem.” (James Simons) |
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Moi non plus je ne suis pas vraiment concernée, salariée depuis seulement 6 ans, j'ai été artisan et artiste pour la majeure partie de ma carrière.
Il me semble que les combats pour la justice et contre toute régression sociale concernent tout le monde. "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
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Oui ils concernent tout le monde, c'est pourquoi je donne une opinion.
Je souhaitais juste préciser que je n'ai pas d'intérêt personnel dans ces débats, juste une opinion. Il me semble que la seule piste privilégiée qui est celle d'un transfert du régime de répartition vers des systèmes de capitalisation accompagnée d'un relèvement de l'âge du départ à la retraite n'est pas la seule possible, qu'elle relève d'un choix politique, ce qui suppose qu'il en existe d'autres. Je ne suis pas non plus convaincu que dans un cadre de discussion qui serait plus démocratique (l'exemple allemand), la solution retenue serait celle qui me paraîtrait la meilleure ! Mais au moins, on comprendrait mieux son adoption. En conclusion, ce qui me dérange le plus dans l'évolution des dernières années, c'est le durcissement des principes de la Ve République, qui concentre la plus grande part des décisions dans les mains d'un seul homme, quel qu'il soit. Je trouve plus satisfaisant, plus juste, et plus logique, un système parlementaire dans lequel le gouvernement est issu du Parlement, reflet plus juste du vote des citoyens que la désignation d'un homme (le président de la Ve), les remaniements éventuel de ce gouvernement étant le résultat de sa confrontation avec les élus, et non celui de la décision d'un homme sans contrôle par le vote. De ce point de vue, je trouve que la seule réforme intéressante proposée depuis ces dernières années est celle du débat sur une VIe République, tel qu'il avait été amorcé avant les dernières présidentielles, et malheureusement, aujourd'hui en sommeil. |
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Capitalisation, danger mortel dans un système financier toujours aussi fou.  |
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Mon truc pour la retraite c'est pas de retraite  J'ai changé de boulot, je repars à zéro dans ce que je fais depuis toujours, la photo. Je divise par 3 mes revenus mais j'essaie d'aller le plus loin possible.  L'idée d'un univers infini me rend fou |
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Moi ce qui me gène c'est qu'on est face à de l'idéologie pure et radicale, les gens qui nous gouvernent n'ont aucune écoute et aucune imagination.
Ils sont au service d'une conception rétrograde de la société et restent persuadés que le peuple est stupide. Une caste infiniment minoritaire qui concentre un pouvoir infini et qui vit totalement hors-sol. "En effet, il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même est-il plus beau de transmettre aux autres ce qu’on a contemplé que de contempler seulement...", Thomas d'Aquin |
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L'idéologie au mieux de la Restauration, et sous-jacente une volonté forcenée d'effacer non seulement le CNR mais aussi 1936.  |
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Je partage les avis de Coignet même si je suis concerné en tant que retraité de l'Enseignement (en principal, car "carrière" diversifiée).
Mais il faut se souvenir de la déliquescence du système qui a mené à la Ve République et il ne semble pas que la capitalisation soit une solution, même partielle, quand on voit ce que cela a donné.
Par contre, ce qui me paraît certain, c'est qu'il faut changer de système ! (Pas comme l'entend le Président*) Par exemple, revenir à une forme de scrutin proportionnel (Tandis qu'en Belgique des voix s'élèvent pour adopter le scrutin majoritaire à deux tours et que les Pays-Bas mettent plus de cent jours pour former un gouvernement hétéroclite et minoritaire à cause du scrutin proportionnel.). En Belgique, encore, le "dialogue social" est prépondérant et le taux de syndicalisation dépasse les 50 % …Mais les gouvernements ont cessé de gouverner depuis, au moins, trois ans ! Bref, usure ou, plutôt, perversion progressive du système ? (En Belgique, toujours, le votre obligatoire a entraîné un telle "particratie" qu'on en arriverait à rêver d'une forme de scrutin capacitaire !) Enfin, pour revenir aux retraites, le régime de répartition a dû être adopté au départ mais, depuis, TOUT à changé ! (Et pas seulement l'économie et la démographie.) Dès lors, on ne peut se fonder sur la durée du temps de travail quand il y a augmentation continue de la productivité et sous emploi, ni sur l'âge de la retraite compte tenu de l'allongement (provisoire ?) de la durée de vie. Donc, en attendant les changements à la fois inéluctables et lointains, car freinés par le conservatisme tant de gauche que de droite, … Certains rêvent d'une "l'allocation universelle" … 
* Je me demanderai toujours pourquoi les français ont cru retrouver leur 'homme providentiel' en ce freluquet hargneux et accablé de tics ridicules ? Rien ne peut être pensé sans son contraire. Héraclite |
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| Édité 1 fois par insoL lundi 4 octobre 2010 à 11h33 | ||
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Je me demanderai toujours pourquoi les français ont cru retrouver leur 'homme providentiel' en ce freluquet hargneux et accablé de tics ridicules ?
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HB
Je me demanderai toujours pourquoi les français ont cru retrouver leur 'homme providentiel' en ce freluquet hargneux et accablé de tics ridicules ? Ce machin, dixit Emmanuel Todd |
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Pas sur que l'on apprécierait un(e) "BON" président en France. L'idée d'un univers infini me rend fou |
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Sur le système
http://opinionator.blogs.nytimes.com/20 ... ll-street/ |
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HB
Je me demanderai toujours pourquoi les français ont cru retrouver leur 'homme providentiel' en ce freluquet hargneux et accablé de tics ridicules ? On vénere bien encore Napoleon Bonaparte qui a été le Hitler de son époque et qui a liquidé la révolution Française qui pourtant est citée a toutes les sauces |
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Comparer ce qu'a fait Bonaparte, dans tous les domaines (économique, scientifique, institutionnel, culturel, etc.) et dans son contexte politique et militaire (Europe monarchique), … Avec Hitler, c'est un peu court.
Mais il est vrai que l'aspiration des peuples, en général, à se confier à des "Hommes providentiels" perdure, malgré l'individualisme. Rien ne peut être pensé sans son contraire. Héraclite |
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HB
Je me demanderai toujours pourquoi les français ont cru retrouver leur 'homme providentiel' en ce freluquet hargneux et accablé de tics ridicules ? Je citais insol et bien d'accord avec lui |
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hédoniste nihiliste |
danyves
Quelques remarques intéressantes dans cette article — au sujet du fameux "self-interest" qui est censé auto-réguler les marchés d’après Adam Smith et autres mythes dit Libertariens au sens d'Ayn Rand — mais qui loupe l’éléphant dans le hall: les politiques et le véritable rôle de l’état Américain dans sa quête à donner la propriété immobilière à chaque américain dans la crise actuelle (politique venant du Congrès en particulier sans relâche depuis les années 1930s et l’après WWII, en particulier l'auteur passe sous silence le rôle des agences semi gouvernementales FNMAE et FREDDIE MAC etc...). L'analyse de Bernstein est trop brève, volontairement peut-être, sur les dérives de la des-inter-médiation financière qui a conduit la création de marchés complètement virtuels et apparemment détachés de la réalité (encore que il y a une théorie très plausible que ces marchés synthétiques ont en fait aidé à la résolution accélérée du pétage de la bulle, vaste sujet), et il passe sous silence les excès de la collectivité dans son ensemble (la bulle immobilière n'a-t-elle profité qu'à Wall Street. Vraiment?!) et notamment l'obsession suicidaire des gouvernements américains de tout bords, gauche et droite, avec l'accession au bien immobilier. La conclusion de Bernstein qu'il faut forcement plus de régulation pour régler le problème est à mon avis étrangement naïve pour un esprit aussi sophistiqué et bien renseigné; je pense qu'il n'est pas simplement naïf en fait, il est juste partisan, il prêche pour sa chapelle... on peut heureusement aussi lire quelques opinions contradictoires ici et la “Be guided by beauty. Everything I’ve done has had an aesthetic component to me. Building a company trading bonds, what’s aesthetic? ... If you’re the first one to do it right, it’s a terrific feeling and a beautiful thing to do something right, like solving a math problem.” (James Simons) |
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