Lançons un fil totalement phatique
Publié : lundi 11 octobre 2010 à 19h41
Entendu cet après-midi en voiture sur France-Culture, de la part de Stéphane Hugon, sociologue spécialiste des réseaux sociaux :
Internet a essentiellement une fonction phatique, c'est à dire que les messages ont pour but essentiel d'émettre du signal, plutôt que de donner des informations :
"une communication forte avec une information faible" dit-il.
Il précise que bien souvent "il n'y a pas de signification propre en dehors de maintenir la qualité du contact. (…)"
Après ce constat sévère, il évoque des aspects positifs du développement des échanges sur internet :
"La fonction phatique est aussi proche d'une fonction de célébration du groupe, elle a une fonction socialisante, et pratiquement une fonction poétique, voire esthétique, et rituelle.
(…)
C'est plutôt une bonne nouvelle, dans un moment de notre société où l'on constate une fragmentation des espaces sociaux, de l'être ensemble (…)
On fait l'expérience de l'appartenance à un tout".
[transcription écrite rapide d'un entretien radio de cet après-midi sur France Culture, À plus d'un titre, 17h30 environ]
Internet a essentiellement une fonction phatique, c'est à dire que les messages ont pour but essentiel d'émettre du signal, plutôt que de donner des informations :
"une communication forte avec une information faible" dit-il.
Il précise que bien souvent "il n'y a pas de signification propre en dehors de maintenir la qualité du contact. (…)"
Après ce constat sévère, il évoque des aspects positifs du développement des échanges sur internet :
"La fonction phatique est aussi proche d'une fonction de célébration du groupe, elle a une fonction socialisante, et pratiquement une fonction poétique, voire esthétique, et rituelle.
(…)
C'est plutôt une bonne nouvelle, dans un moment de notre société où l'on constate une fragmentation des espaces sociaux, de l'être ensemble (…)
On fait l'expérience de l'appartenance à un tout".
[transcription écrite rapide d'un entretien radio de cet après-midi sur France Culture, À plus d'un titre, 17h30 environ]