Cher Tromer, je ne te comprends pas.
Si j'ai bien compris, il s'agit d'un hommage. Cet hommage laisse entendre que tu reconnais que je suis une personnalité hors du commun, déja sacralisée de son vivant.
Normal, songez-y : j'ai été peintre au XVIIIe siècle, fondateur d'industries chimiques à Lyon (les ostéocolles Coignet, une merveille), j'ai accompagné, de ma trogne d'alcoolique, toujours parfaitement lèche-cul, Napo-léon, j'ai inventé un procédé de béton armé, j'ai même animé un site de photo leicaiste, j'ai fondé
le Pirate, je fais des tartes aux pommes, et bien d'autres choses encore.
Donc, Tromer, tu as été éboui, et tu as souhaité me rendre hommage.
Deux positions sont possibles pour moi, à partir de là :
1. reconnaître que tu as eu raison de le faire, mais, au lieu de développer longuement mes admirables mérites, adopter une posture discrète et rougissante, balbutiant, seul, chez moi, devant mon modeste macintosh, "
mais qu'est-ce qu'ils sont gentils, ces jeunes", etc, suivi de larmes un peu trop faciles ;
2. t'aider à comprendre la grandeur de celui que tu as célébré, en t'expliquant tout sur moi. Ma modestie légendaire en souffrirait, et j'aurais peur de t'écraser sous le poids de ma considérable personnalité.
J'ai donc adopté la posture
1. : profil bas, discrétion, félicitations, et tu te plains. Ha, jeunesse (il faudra bien qu'elle passe...
)
Je sens néanmoins que tu aimerais en savoir plus, et je te comprends : je te propose de taper mon patronyme sur Gougueul mais, par pitié, n'en parle plus ici, je souhaite rester discret, incognito.
Peut-être serait-il intéressant de célébrer, tour à tour, chaque
Pirate.
InsoL nous fournit une occasion :
Je ne saurais que trop t'encourager, toi, ainsi que la jeune fille aux cheveux de feu qui t'accompagne, d'aller déposer une gerbe de fruits d'hiver sur ce quai de gare.