Le Pirate

Le 8 mai est mon jour fétiche !
Oui mais, pour vous ?

(les belges ne célèbrent plus que l'armistice du 11 novembre 1918)

Edité
Je me suis mal exprimé, les belges commémorent le 8 mai, mais ce n'est plus une jour férié (c'est ça qui compte, non ? )

Je n'ai pas de jour fétiche.
Quelques dates que je célèbre intimement sans le dire à personne, la plupart du temps, et dont les raisons sont intimes et privées. Je me souviens des dates de rencontres, de "premières fois", avec les femmes qui ont compté dans ma vie, que j'ai aimées, ou aime encore, et il est rare que je les oublie.

Curieusement, je me souviens aussi toujours de la date d'anniversaire de naissance de mes parents, mais pas de la date de leur décès.

La Belgique ne fête pas la capitulation ; ils ne sont pas sérieux… Vivement votre rattachement à la France : ce qui sera intéressant, c'est que ça donnera du boulot au futur ministère de l'Identité Nationale : l'identité belge est-elle soluble dans l'identité française.

Sérieusement, l'Identité Nationale a besoin d'être décrétée et gérée par un ministère ?

"Oui mais", la "belgitude" est une identité, tout aussi "soluble" que celle dont se réclament les bretons, basques, alsaciens et … les corses
Quant à l'Identité Nationale, si ce n'est qu'une question de carte (d'identité), il faut bien qu'un ministère s'en occupe.
Par contre, en cas de "rattachement" la carte de la France ne serait plus hexagonale et ça c'est très grave, bien que la Wallonie soit un triangle et Bruxelles un point.

Cette histoire d'identité me fait penser au texte de Morvan Lebesque, journaliste du Canard Enchainé

Le breton est-il ma langue maternelle ? Non : je suis né à Nantes où on ne le parle pas... Suis-je même breton ? Vraiment je le crois. Mais de "pure race", qu'en sais-je et qu'importe ? ... Séparatisme ? Autonomiste ? Régionaliste ? Oui et non : différent . Mais alors vous ne comprenez plus. Qu'appelons nous être breton ? Et d'abord, pourquoi l'être ?
Français d'état civil, je suis nommé français, j'assume à chaque instant ma situation de français : mon appartenance à la Bretagne n'est en revanche qu'une qualité facultative que je puis parfaitement renier ou méconnaître. Je l'ai d'ailleurs fait. J'ai longtemps ignoré que j'étais breton... Français sans problème, il me faut donc vivre la Bretagne en surplus, ou, pour mieux dire, en conscience : si je perds cette conscience, la Bretagne cesse d'être en moi ; si tous les bretons la perdent, elle cesse absolument d'être. La Bretagne n'a pas de papiers. Elle n'existe que dans la mesure où à chaque génération des hommes se reconnaissent bretons. A cette heure, des enfants naissent en Bretagne. Seront-ils-bretons ? Nul ne le sait. A chacun, l'âge venu, la découverte ou l'ignorance...

Texte extrait de Comment peut on être breton, "Essai sur la Démocratie française", Morvan Lebesque (Editions du Seuil, 1970).

Un département interministériel entre le ministère de la Culture et celui de l'Intérieur aurait peut-être suffit.

Quoiqu'un nouveau ministère est peut-être moins compliqué à mettre en place et surtout à gérer.

Amusante, cette idée de département commun Intérieur/culture.
Les manifs d'intermittents en deviendraient du coup beaucoup plus simples à gérer.

Il y a un mois déjà, insoL lançait ce fil, qui, si le site survit, sera célébré tous les oui mais.
Merci à lui.