le Pirate Forum
  • Message par Garp, jeudi 13 octobre 2011 à 20h56
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Ma chère fille est en couple avec un fin politique connu, de ce fait, j'ai décidé de ne plus parler politique. Je ne parle que de banalité artistico-sexo-banale-grunge décadente :kl:
L'idée d'un univers infini me rend fou

Martine hier et avant hier.

My BlackBerry is not working !

:-)
    ha tiens, c'est fait !

  
J'avais écrit hier :
J'ai tout lu, et je répondrai !
après avoir lu Paga de NY.
Je partage nombre de ses manières de voir ce que serait une société que je défendrai.
En revanche, je suis en désaccord, tant avec lui qu'avec le Pote à propos de l'analyse et la réaction à la fameuse phrase à signer.
Nique-son-nom a précisé mieux que je l'aurais fait, je suis en conséquence venu vous dire que je n'ai rien de plus à dire.

Sachez qu'en ces temps complexes, j'ai décidé de ne pas vous donner de consigne de vote pour ce dimanche, et, plus fort encore que Montebourg, je ne dirai rien quant à mon choix personnel.

A méditer :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar ... nce-102449
    Rep : ha tiens, c'est fait !

  
coignet
J'avais écrit hier :
J'ai tout lu, et je répondrai !
après avoir lu Paga de NY.
Je partage nombre de ses manières de voir ce que serait une société que je défendrai.
En revanche, je suis en désaccord, tant avec lui qu'avec le Pote à propos de l'analyse et la réaction à la fameuse phrase à signer.


Pourtant je maintiens.
Je connais les valeurs républicaines, mais alors il faut accepter qu'elles ne soient pas uniquement de gauche, sinon notre projet démocratique a un problème.

Je connais les valeurs de la gauche humaniste et laïque dont parle Nickname, tout comme les valeurs de la gauche humaniste et catholiques, mais je connais aussi les "valeurs" de feu notre ami Georges Marchais et j'ai du mal avec le "modèle globalement positif".
J'ai aussi du mal avec les "valeurs" de notre ancien président du FMI.
Et j'ai bien connu l'époque des valises et magouilles mitterandiennes, ou l'affaire du sang contaminé.

Donc mes valeurs me servent de boussole, mais je ne crois pas qu'elles se retrouvent à l'identique dans toute la gauche...
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

Flickr

  
Tu as raison vu ainsi, c'est pourquoi je précisais qu'il me semble que la phrase est à comprendre comme un ensemble : on se reconnaît à la fois dans les valeurs républicaines (à la française), du PS, de progrès solidaire…
Cela nous oblige à un peu de gymnastique, et à lire avec un calme sage et distancié, sinon on se trouve pris soit dans un fou-rire, soit dans la colère, soit, dans le grincement critique.

À titre personnel, je ne me reconnais pas vraiment dans ce que beaucoup appellent les valeurs de la Ve république, pas tellement dans celles du PS, qui m'a toujours fait un peu ricaner, pas dans celle du progrès solidaire, qui est une formule creuse et à la mode.

Pourtant, je crois qu'on peut faire un effort, et accepter que ce n'est pas totalement démériter ni veule de signer un petit texte simplet et un peu concon, destiné simplement à engager moralement celui qui vote à un scrutin qui n'est pas tout à fait normal, ouvert mais pas vraiment ouvert, donc assez ambigu, mais aussi assez intéressant dans ses résultats.

Concernant mes valeurs, et le projet socialiste, il vaut peut-être mieux que je ne m'étende pas trop.
Je considère que la société doit être capable de pourvoir aux déficiences de tous, et suis pour un système social généreux et ouvert.
C'est la grandeur et la fierté d'un pays de payer pour ceux qui n'ont rien, et je pense que nous ne le faisons pas assez (RMI et autre).
Pourtant, je considère également qu'il n'y a aucune raison que l'ensemble de la médecine libérale soit subventionné par la Sécurité Sociale (ce qui la met en déficit), ni que les multiples consultations inutiles et de confort soient payées par la collectivité, parce qu'untel ressent le besoin de consulter pour manger du paracétamol, ou prendre des gouttes pour le nez.
Je suis pour la consultation médicale payante intégralement, en dehors des cas particuliers de grande détresse sociale (niveau de revenu minimal à fixer), ou de détresse de santé (maladies graves, qui ouvriraient évidemment la porte aux soins gratuits, sans limites).

Je suis également pour la délégation plus importante de grandes missions de service public à des organismes de droit privé, mais pas à des sociétés susceptibles d'en tirer un profit : associations loi 1901, coopératives, etc.
Car souvent, nos structures de service public sont intégralement sclérosées par des modes de fonctionnement qui les paralysent, la rémunération à l'ancienneté, une hiérarchie débile, des motivations individuelles perverses. Je connais tant de gens remarquables dans l'Éducation Nationale, l'hôpital public, les services de l'Équipement, désolés, pour ne pas dire désespérés pour certains, par les conditions de fonctionnement imbécile de leurs structures sclérosées, pourtant seuls cadres leur permettant d'exercer ces métiers avec générosité et désintéressement.

Je suis pour la VIe république, la fin du régime présidentiel, le président du conseil élu par les chambres.

Je suis contre les programmes qu'on entend en ce moment, qui pour certains sont purement de circonstance, et seraient les mêmes qu'il s'agisse de la droite ou de la gauche, et pour d'autres, servent uniquement à flatter telle ou telle catégorie : retraites à 60 ans…

car j'attendais un programme politique, qui définisse une manière de penser le collectif, l'action et le pouvoir en France.
J'attendais une vision concernant la chose publique, la France, sa place en Europe et dans le Monde, pas des cris de replis et de menace contre les chinois (Hollande sur France 2).
J'ai écouté, lu, et rien vu de tel.

  
Coignet
Pourtant, je considère également qu'il n'y a aucune raison que l'ensemble de la médecine libérale soit subventionné par la Sécurité Sociale (ce qui la met en déficit), ni que les multiples consultations inutiles et de confort soient payées par la collectivité, parce qu'untel ressent le besoin de consulter pour manger du paracétamol, ou prendre des gouttes pour le nez.
Je suis pour la consultation médicale payante intégralement, en dehors des cas particuliers de grande détresse sociale (niveau de revenu minimal à fixer), ou de détresse de santé (maladies graves, qui ouvriraient évidemment la porte aux soins gratuits, sans limites).


Difficile Laurent de faire la part des choses entre la consultation "de confort" et "maladies graves". Ne plus prendre en charge les consultations "bénignes" risque d'entraîner des retards de diagnostic et un coût pour la collectivité. Il ne faut pas perdre de vue qu'une consultation en ville chez un médecin généraliste et de 23 euros et qu'une journée d'hospitalisation dans une service classique de médecine doit se chiffrer aux environs de 500 euros (je ne suis par sur de ce chiffre que j'avance).
Il serait très difficile d'appliquer en pratique cette distinction entre "bobologie" et "maladies graves". De plus, cette sélection dans le remboursement risque de pénaliser les patients à faible revenu.
Par contre, il faut avoir une réflexion sur la prescription des examens complémentaires à notre disposition. Là encore ce n'est pas facile car les médecins ont toujours le souci de ne pas méconnaître une pathologie grave dont le retard de diagnostic serait préjudiciable au patient.

  
Ce qui me pose le principal problème, dans notre pays, est le type d'équilibre existant entre exigences de service public, type d'organismes et de structures qui répondent à ce besoin, offre au citoyen, et devoirs, de sa part comme de la part des services de l'État.
Je vois ainsi nombres de contradictions entre intérêt privé et public dans le domaine de l'aménagement, lorsque des niches fiscales permettent à certains de créer du patrimoine privé au détriment des objectifs d'aménagement public ; mais il faudrait aussi être assez angélique pour négliger le fait que l'initiative privée est nécessaire pour engager certains grands travaux publics, et/ou créer les conditions d'une dynamique. Mais cette initiative privée de logique purement commerciale n'attend pourtant pour prospérer que l'effort du contribuable.

Concernant la médecine de ville, il me semble que l'équilibre entre utilisation des fonds publics appartenant à tous (l'argent de l'assurance maladie), appartenant à l'État (CSG et autres), et définition des besoins pour tous, est fait au détriment de la collectivité, au bénéfice d'un groupe de pression agglomérant laboratoires, pharmaciens et médecins, les devoirs de ces derniers étant de moins en moins définis, si ce n'est de répondre à des logiques administratives pour lesquels ils sont de plus désormais rétribués (carte vitale et prime).

Si la définition d'un équilibre est difficile entre besoins réels, prévention, et médecine de confort personnel dont le choix pourrait incomber uniquement à la personne, hors toute assurance maladie, elle n'est certainement pas impossible.
On doit bien être capable de définir que tout assuré social pourrait devoir se présenter une ou deux fois par an chez le médecin, pour y être examiné, et éventuellement dépisté.

On doit bien pouvoir imaginer également des taux de cotisation différents, sans pour cela avoir nécessairement recours à des assurances privées venant concurrencer et affaiblir l'assurance maladie obligatoire, fixant des possibilités de s'assurer plus que le montant actuel, pour être couvert de manière supérieure (remboursé pour son aspirine, pourquoi pas).

  
Proteus
Difficile Laurent de faire la part des choses entre la consultation "de confort" et "maladies graves".


Certes difficile, mais pour connaître personnellement plus que de raison la médecine, il faut dire que personne n'essaye : c'est pour cela que l'on dit que c'est difficile.

Le système de santé est perverti par ses passagers clandestins : "patients" qui abusent, notamment de l'arrêt maladie ou encore de prescriptions de médicaments inutiles voire nuisibles (cf le mediator), médecins spécialistes (en particulier du lobbying) qui s'enrichissent éhontément sur le dos de la collectivité qui a payé leurs études et subventionne leur activité, ...
Au préjudice moral de tous ceux qui pratiquent durement leur métier, des patients qui souffrent réellement, des hôpitaux publics à la dérive, ...

Qu'attend la médecine pour faire le ménage chez elle ?

A propos des primaires, voir ce papier ; à propos de service public et de citoyenneté, celui-là.
Quelqu'un qui fait des images ne peut pas être rassurant
Raymond Depardon, Errance

Flickr

Coignet
On doit bien être capable de définir que tout assuré social pourrait devoir se présenter une ou deux fois par an chez le médecin, pour y être examiné, et éventuellement dépisté.

Ce point me semble absolument capital. En particulier pour le risque de cancer du sein, où j'ai appris et vécu que nombre de femmes refusent, y compris des femmes médecins ou infirmières, tout dépistage et plus encore, tout soin en connaissance de cause. Bien à la fois des traitements ultimes coûteux et des décès prématurés pourraient être ainsi évités.

  
Jacques, pote
Qu'attend la médecine pour faire le ménage chez elle ?


Sur ce point je suis en total accord avec toi.

prescriptions de médicaments inutiles voire nuisibles (cf le mediator)


Fidèle lecteur depuis des années de la revue Prescrire, je suis toujours étonné de voir sortir sur des ordonnances de certains médecins spécialistes (je ne fais bien évidemment pas de généralisation et ne cherche en aucun à opposer généralistes et spécialistes) des médicaments avec une balance bénéfice/risque négative voire très négative (en exemple je peux citer le médiator, les glitazones, les anti-inflammatoires de type coxib, le protélos....) notifiée et confortée au fil des numéros de cette revue financée exclusivement par le prix de l'abonnement.

  
Prescrire est en effet la seule revue médicale totalement indépendante des lobbies et des labos.
Elle signale régulièrement des abus d'autorisations de mise sur le marché pour des traitements n'apportant rien de nouveau, voire pire.
Malheureusement peu diffusée, car payante : les médecins sont élevés dans l'habitude, depuis les bancs de la fac, de tout recevoir gratuitement, parfois même sans le demander, de la part d'industriels dont les buts ne sont pas humanitaires, loin s'en faut, d'autant plus qu'il est plus difficile de refuser et de dire ce qu'on pense d'un médicament qu'un labo veut nous vanter lorsqu'on a la bouche pleine des petits fours offerts par ledit labo.
  • Message par HB, dimanche 16 octobre 2011 à 15h04
    citer

  
http://issuu.com/Issuu/docs/abpc/3

Bon dimanche my friends :wink:

Ce site est squatté par les toubibs :rollv:.

  
:bla:

Toubibs, oui, mais qui se veulent (et qui, je crois, y arrivent pas mal) honnêtes et indépendants.

Pour changer 360 degrés

:-)
    mouvement indigne
  • Message par paga, dimanche 16 octobre 2011 à 23h41
    citer

hédoniste nihiliste
Occupons La Faculté de Médecine?
“Be guided by beauty. Everything I’ve done has had an aesthetic component to me. Building a company trading bonds, what’s aesthetic? ... If you’re the first one to do it right, it’s a terrific feeling and a beautiful thing to do something right, like solving a math problem.” (James Simons)

  
marielle
:bla:

Toubibs, oui, mais qui se veulent (et qui, je crois, y arrivent pas mal) honnêtes et indépendants.


Oui , heureusement qu'il reste encore des toubibs comme cela :D:
    Magnum Contact Sheets

Magnum-Contact-Sheets


Une autre époque. :(


A propos


http://www.adammarelliphoto.com/2011/09 ... r-bresson/
    Echos de Grèce

Glissements vers le passé

Comment faire un omelette par Jacques Pepin


http://www.youtube.com/watch?v=57afEWn-QDg

http://video.nytimes.com/video/2011/10/ ... elet-.html

La_loi_des_séries comme source d'inspiration.
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