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Message Publié : vendredi 26 novembre 2010 à 18h12
par HB
De vrais bombes à retardement :lol: Quand ça va péter ...

Message Publié : samedi 27 novembre 2010 à 9h52
par nel
Ouais, de sacrés bombes !
Il faudrait que ça explose maintenant ; j'en ai vraiment marre !

Message Publié : samedi 27 novembre 2010 à 17h02

Message Publié : samedi 27 novembre 2010 à 21h08
Pour voir comment cela fonctionne, cela vaut le coup de voir et examiner attentivement tous les liens de :

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/71d37be ... rill_Lynch

fastidieux. :shock:

Message Publié : dimanche 28 novembre 2010 à 20h16
Pour remettre les pendules à l'heure

Global Debt Clock

Message Publié : dimanche 28 novembre 2010 à 20h36
Mais alors, les pays qui ont les plus importantes dettes sont ceux où le niveau de vie est le plus élevé? Alors, vive le déficit :roll:

Message Publié : dimanche 28 novembre 2010 à 20h43
Curious, isn't it ! :wink:

Relire Thorstein Veblen, l'inventeur de la classe de loisir.

Message Publié : dimanche 28 novembre 2010 à 21h14
par HB
Même que dans les villes où il y a le plus de pognon, il y a de la drogue :lol:

Message Publié : dimanche 28 novembre 2010 à 21h27
danyves
Curious, isn't it ! :wink:
Relire Thorstein Veblen, l'inventeur de la classe de loisir.
Alors, le problème est-il, comme je l'entends souvent dans mon entourage, qu'il y a trop de pauvres qui sont trop riches :?: :roll:

(la remarque était souvent faite en observant que sur le parking de la boite où je travaillais, les plus "grosses" voitures appartenaient globalement à ceux ayant les salaires les moins élévés et le "statut" le plus modeste. Ce n'est pas (tout à fait) une boutade et il y avait heureusement des exceptions aux 2 extrêmités de la courbe)

Message Publié : dimanche 28 novembre 2010 à 21h55
Solange
danyves
Curious, isn't it ! :wink:
Relire Thorstein Veblen, l'inventeur de la classe de loisir.
Alors, le problème est-il, comme je l'entends souvent dans mon entourage, qu'il y a trop de pauvres qui sont trop riches :?: :roll:

(la remarque était souvent faite en observant que sur le parking de la boite où je travaillais, les plus "grosses" voitures appartenaient globalement à ceux ayant les salaires les moins élévés et le "statut" le plus modeste. Ce n'est pas (tout à fait) une boutade et il y avait heureusement des exceptions aux 2 extrêmités de la courbe)


Difficille à valider statistiquement, les plus hauts salaires pouvaient aussi venir avec une deuxième voiture, et les salaires les moins élevés se fournir sur le marché de l'occasion, et quid de la taille des familles. :-)

Mais cela peut aussi relever justement de la Conspicuous_consumption

"to keep up with the Jones".

Entrainant la course aux subprimes.....

Message Publié : lundi 29 novembre 2010 à 4h09
par paga
En quelque sorte :wink: mais un chouilla plus compliqué que ça mon cher Danyves... :bla:
Mais bon, profitons de notre niveau de vie insoutenable à long terme, je vous sers un café?


Message Publié : lundi 29 novembre 2010 à 9h00
Ce n'était qu'un fort raccourci. :?

Message Publié : vendredi 3 décembre 2010 à 16h52
En anglais, sur l'absence de valeur sociale des banques de Wall Street :

http://www.newyorker.com/reporting/2010 ... ct_cassidy

l'argent des autres

Message Publié : vendredi 3 décembre 2010 à 18h43
par paga
Confusion entre Wall Street et Banques... ça n'est pas la même chose :-x et c'est le début du problème décrit ici. C'est un assez bon article sur quelques établissements (Citi, BoA, etc...) qui a été déjà dans les 1980s pour Citibank et qui sont aujourd'hui, un cas d’école de ce qu'il faudrait casser et surtout ne pas faire (et l'article ne parle pas de certaines choses AMHA bien pires mais très techniques et difficile a décrire - vulgariser - dans une revue comme The New Yorker) :pyrh: Les enjeux, souvent secrets, sont énormes, ceci explique probablement pourquoi personne n'a encore osé s'y attaquer franchement et casser l'affreux bank-gozilla-conglomerate... :vuz: Ceci montre aussi que nos problèmes actuels ne se résument pas à un débat idéologique pour ou contre le capitalisme, ce genre d'institution est tellement politisée et corrompue que ça fait bien longtemps que la main invisible du marché d'Adam Smith ne s'applique plus :gaga2:


PS: le plus drôle - ironique? - c'est que vu d'ici, quand je lis cet article, il y a des pub pour Citibank qui s'affichent sur le cote! :shock2:

Message Publié : jeudi 23 décembre 2010 à 19h54

Message Publié : jeudi 23 décembre 2010 à 21h34

Message Publié : jeudi 23 décembre 2010 à 23h14
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?...

Message Publié : vendredi 24 décembre 2010 à 6h59
Jacques, pote
Est-ce ainsi que les hommes vivent ?...


Ainsi :

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b9de28c ... 3%A9_Tomas

Ou bientôt la version actualisée des "Raisins de la Colère".

Message Publié : vendredi 24 décembre 2010 à 12h54
Je ne suis pas du tout d'accord avec cette vision "misérabiliste"! De plus, établir un lien entre "pauvre immigré" et la "sauvagerie" d'un monde capitaliste occidental me semble assez démagogique? Cette question du "vivre à crédit" au dessus de ses moyens tend bien sûr vers une impasse dès lors que la courbe de la croissance économique s'infléchit. C'est un jeu et un pari et comme tels le résultat se traduit par gains et/ou pertes.
J'ai acquis un premier bien immobilier en 1990 (à cette époque de grosse inflation, mon loyer augmentait en gros de 15 à 18% chaque année). J'avais un salaire très "confortable" mais un job à (gros) risque. Comme beaucoup, j'ai eu à faire un emprunt qui représentait près de 30% de mes revenus et, bien sûr, les gentils conseillers de ma banque m'on proposé un taux variable évolutif avec comme argument que ma situation ne pouvait que continuer à s'améliorer... J'ai choisi une solution à taux fixe sur une courte période (12 ans, quand même). Moins de 6 mois après avoir emménagé, la boite où je travaillais, rachetée par un gros groupe a tout simplement fermé avec 60% du personnel licencié. Je faisais partie des 40% qui se sont vus proposer un nouveau contrat par ce "gentil" groupe. Les collègues licenciés ont connu d'énormes difficultés à retrouver un job (moins rémunéré) , en grosse partie à cause de leurs hyper-qualifications. Nombre d'entre eux ont connu des situations catastrophiques (emprunts à taux évolutifs qu'ils ne pouvaient plus rembourser, ruptures familiales, ...etc).
Ceci pour illustrer que quelque soit la "moralité" des règles du jeu et indépendamment de l'action politique pour tenter de les infléchir, on ne peut vivre au quotidien sans les ignorer. La personne qui a racheté mon appart, que j'ai revendu il y a 3 ans, est dans une situation très comparable au "Thomas" de l'article cité par Danyves: faible revenu et un emprunt sur ...30 ans (!!!) avec hypothèque des biens des parents...

Message Publié : vendredi 24 décembre 2010 à 16h07

Message Publié : vendredi 24 décembre 2010 à 17h41
Solange
Je ne suis pas du tout d'accord avec cette vision "misérabiliste"! De plus, établir un lien entre "pauvre immigré" et la "sauvagerie" d'un monde capitaliste occidental me semble assez démagogique? Cette question du "vivre à crédit" au dessus de ses moyens tend bien sûr vers une impasse dès lors que la courbe de la croissance économique s'infléchit. C'est un jeu et un pari et comme tels le résultat se traduit par gains et/ou pertes..


Les subprimes ont été inventés pour composer avec la solvabilité décroissante des classes populaires, alors que les classes supérieures s'enrichissaient de plus en plus.
S'enrichissant, elles consomment des produits financiers dont elles attendent un rapport supérieur au taux de croissance économique qui ne peut guère excéder 3% dans une économie "évoluée".
Le différentiel doit être fabriqué par le système financier.

Si les pauvres ne peuvent plus consommer, la machine se grippe à moins de passer dans une économie mafieuse. Il leur faut donc consommer, en particulier de l'immobilier dont la hausse continue du prix sans raison est un des moteurs du différentiel ci-dessus.

On remplace donc la consommation directe (fordisme) par du crédit hypothéquaire. Les risques sont tels que l'on doit les partager largement, y compris au dehors des frontières : on les titrise.

Tout cela est une pyramide de Ponzi géante. Ceux qui tombent dans le piège n'ont pas le choix. Ils alimentent la bulle, ensuite elle crève et eux avec. Selon Greenspan, je cite ses mémoires, il est indispensable de proposer ces produits et ainsi courir ce risque si l'on veut maintenir une adhésion populaire au capitalisme version Chicago.

Pour les fêtes, je recommande la lecture de quelques ouvrages de Daniel Cohen, de Greenspan, de Jorion (voir son blog également), Krugman, ... La bulle immobilière est un grand classique du genre...

Message Publié : vendredi 24 décembre 2010 à 17h54
Voir les actions de saisies (foreclosure) hypothécaires actuellement aux Etats-unis, BoFA entre autres, quasi frauduleuses pour une part.....

Message Publié : vendredi 24 décembre 2010 à 19h12
Jacques, pote
...Si les pauvres ne peuvent plus consommer, la machine se grippe ...
...Ceux qui tombent dans le piège n'ont pas le choix. Ils alimentent la bulle, ensuite elle crève et eux avec. ...
Je n'ai aucune connaissance en économie mais, ça, j'ai vite compris ! Pour survivre, il faut savoir surfer sur les bulles :(

Le monde de l'argent ne m'intéresse pas: j'ai eu une très mauvaise éducation où l'argent est le résultat d'un "long et méritoire labeur, si possible au service des autres" et, pour les fêtes, je préfère continuer ma lecture des oeuvres complètes de Colette (Gabrielle Sidonie pour ceux qui ne connaitraient pas) que je viens d'acheter (on ne rit pas :cool: , cette grande dame a écrit de bien belles choses qui réconcilient - un peu - avec l'espèce humaine)
:bise:

Message Publié : vendredi 24 décembre 2010 à 20h46
Solange a écrit :
on ne rit pas


Pourquoi rire! La lecture de Colette est tout à fait recommandable :D:

jacques pote tu m'epates :)

Message Publié : vendredi 24 décembre 2010 à 22h42
par paga
Jacques, pote
Solange
Je ne suis pas du tout d'accord avec cette vision "misérabiliste"! De plus, établir un lien entre "pauvre immigré" et la "sauvagerie" d'un monde capitaliste occidental me semble assez démagogique? Cette question du "vivre à crédit" au dessus de ses moyens tend bien sûr vers une impasse dès lors que la courbe de la croissance économique s'infléchit. C'est un jeu et un pari et comme tels le résultat se traduit par gains et/ou pertes..


Les subprimes ont été inventés pour composer avec la solvabilité décroissante des classes populaires, alors que les classes supérieures s'enrichissaient de plus en plus.
S'enrichissant, elles consomment des produits financiers dont elles attendent un rapport supérieur au taux de croissance économique qui ne peut guère excéder 3% dans une économie "évoluée".
Le différentiel doit être fabriqué par le système financier.

Si les pauvres ne peuvent plus consommer, la machine se grippe à moins de passer dans une économie mafieuse. Il leur faut donc consommer, en particulier de l'immobilier dont la hausse continue du prix sans raison est un des moteurs du différentiel ci-dessus.

On remplace donc la consommation directe (fordisme) par du crédit hypothéquaire. Les risques sont tels que l'on doit les partager largement, y compris au dehors des frontières : on les titrise.

Tout cela est une pyramide de Ponzi géante. Ceux qui tombent dans le piège n'ont pas le choix. Ils alimentent la bulle, ensuite elle crève et eux avec. Selon Greenspan, je cite ses mémoires, il est indispensable de proposer ces produits et ainsi courir ce risque si l'on veut maintenir une adhésion populaire au capitalisme version Chicago.

Pour les fêtes, je recommande la lecture de quelques ouvrages de Daniel Cohen, de Greenspan, de Jorion (voir son blog également), Krugman, ... La bulle immobilière est un grand classique du genre...


Étant assez engagé de l'intérieur, j'hésite a trop me prononcer publiquement sur le sujet mais là j'aime bien ce résumé, c'est dans les grandes lignes à peu près ça et ça a le mérite d'être clair sans se contenter de pointer du doigt (tirer sur Goldman Sachs!) comme le font la plupart des commentateurs actuels. Voir aussi les raisons du gonflement de la bulle immobilière grâce avant tout a la politique de toutes les administrations américaines depuis l'après crise des 1930s, la création de FNMA et FREDDIE... ensuite c'est en roue libre, chacun a joué ses cartes dans son propre intérêt, individuellement, sans jamais vraiment regarder les conséquences collectives, y compris les gens qui ont "surfé la bulle" comme dit Solange, et ce ne sont pas que des banquiers :wink:

danyves
Voir les actions de saisies (foreclosure) hypothécaires actuellement aux Etats-unis, BoFA entre autres, quasi frauduleuses pour une part.....


Moauis, c'est avant tout pour des raisons de manque de capacité a traiter le volume... les médias et les politiques adorent tourner ça en crime organisé, c'est sensationnel, ça vend et ça fait basculer quelques élections, mais au final il n'en est rien: c'est juste de l'incompétence et du bâclé.